Mgr Benjamais NDIAYE en wolof son audio: http://www.ustream.tv/recorded/23309309
Le Conseil des ministres décentralisé, que le gouvernement doit tenir jeudi à Kaolack, doit servir de ''déclic'' pour "changer le visage'' de la capitale du Saloum et prendre en charge les préoccupations des populations, avec l'appui de l'Etat, a estimé l'abbé Pierre Dione, le vicaire épiscopal de la cathédrale Saint-Théophile de Kaolack."Ce conseil des ministres doit être un déclic pour la région et l'optimisme est permis si l'Etat vient en appoint à la municipalité dans sa mission de changer le visage de la ville, de prise en charge des préoccupations de tous ordres des populations", a-t-il soutenu. Le vicaire épiscopal s'adressait à la presse, mardi, en marge du lancement de la campagne de distribution de vivres de soudure de la CARITAS.
Il a salué la tenue à Kaolack d'un Conseil des ministres qualifiée d’innovation correspondant à l'âge du Président de la République et de ses ministres. "Notre ville a vraiment hâte de faire peau neuve, mais il faudrait également que les populations jouent leur partition, changent de mentalité et adoptent une nouvelle approche par rapport, par exemple, à la gestion de la saleté pour faciliter le travail effectué en amont par les décideurs politiques", a-t-il dit. Selon l'abbé Pierre Dione, le déplacement du chef de l'Etat dans les régions est une promesse électorale tenue. Il a souligné que la région de Kaolack est l'une des régions les plus délaissées avec une insalubrité chronique.
"C'est normal que le Président Macky Sall, qui y était passé de façon furtive lors de la campagne pour la présidentielle, revienne constater de lui-même l'état de dégradation de Kaolack qui, de son statut de deuxième ville économique, est aujourd'hui menacée par la soudure avec la famine qui frappe à ses portes", a estimé le prêtre. L'Eglise, qui œuvre pour le développement des personnes, n'attend autre chose de ce Conseil des ministres décentralisé à Kaolack que la résolution des difficultés de tous ordres auxquels les populations des villes, et notamment du monde rural, sont confrontées, a pour sa part relevé l'évêque de Kaolack, Monseigneur Benjamin Ndiaye.
APS.
