jeudi 29 décembre 2011

Le Message du Cardinal pour Noel 2011

« Paix aux hommes que Dieu aime ! »
Chers téléspectateurs,
Chers auditeurs,
Chers frères et sœurs dans la foi au Christ, dans la foi en Dieu,

Depuis la naissance de Jésus Christ à Bethléem,  tel est le vœu que les Anges formulent pour les hommes de tous pays, à travers les âges ; tel est le vœu  que je formule pour vous toutes, et pour vous tous, aujourd’hui !
1.              Noël ! C’est Dieu qui naît dans notre monde, Dieu qui se fait si proche de nous, qu’il peut nous regarder avec les yeux d’un enfant. Et dans cet enfant, Dieu devient un visage à contempler, un regard à croiser, une parole à écouter.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime ! » En naissant dans notre monde, pour épouser notre condition humaine, Dieu engage les hommes à assumer leurs responsabilités, pour Lui faire honneur, et pour être au service les uns les autres. Il les engage à devenir avec Lui faiseurs de paix, bâtisseurs de cités de la justice, créateurs de liens, qui favorisent la réconciliation.
Notre cher pays le Sénégal, qui vit une situation difficile et complexe, a plus que jamais besoin de cette Paix, Don de Dieu.   Comme les Bergers de Bethléem, nous avons tous besoin d’écouter la Parole de Dieu, qui nous oriente sur les chemins de la paix, par la promotion de la justice, de la solidarité, de la réconciliation.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté ? Nous habitants du Sénégal, en cette Nuit de Noël, comment pouvons-nous dormir en paix, au moment où des Sénégalais et des Sénégalaises meurent dans la violence ? Comment pouvons-nous fêter la Naissance de l’Homme-Dieu, au moment où des vies sont brutalement  fauchées en Casamance ? Il y’a trop de sang et de larmes, qui ont coulé en cette Casamance, depuis trois décennies. Comment pouvons-nous dormir en paix, au moment où  bon nombre de nos concitoyens vivent en insécurité, dans nos villes, nos bourgs et nos villages ? 
Nous sommes alors tous  invités à un examen de conscience,  à nous poser cette question : « Qu’avons-nous fait, que faisons-nous, qu’allons-nous faire encore, pour que la paix règne dans nos cœurs, qu’elle règne dans cette partie sud de notre pays, qu’elle règne dans le pays tout entier ? » « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté ?
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » En cette période pré-électorale, nous déployons, c’est bien visible, beaucoup d’énergies pour conquérir les suffrages des électeurs. Nous déployons, c’est très visible, beaucoup de moyens et d’astuces pour conquérir le pouvoir sur ce pays, qui saigne dans sa partie sud, depuis des décennies ; ce pays qui voit se multiplier sur son sol les zones d’insécurité. Sommes-nous des hommes de bonne volonté, qui inscrivent dans leur programme l’arrêt de l’hémorragie, qui a décimé et continue de décimer tant de nos concitoyens ?
Sommes-nous de tels hommes de bonne volonté, nous guides religieux ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous candidats aux élections présidentielles ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous Directeurs de Campagnes électorales ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous membres de la société civile ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous membres des différentes formations politiques ?
Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté, nous citoyens et citoyennes Sénégalais ? Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté épris de vérité, de justice, de solidarité et de paix ?
2.              Dans notre pays, nous parlons beaucoup de grands chantiers : chantiers dans le domaine de l’économie, chantiers dans le domaine de la culture. Tant mieux ! s’ils contribuent au développement du pays et au bien-être de tous ! Mais ne perdons pas de vue les chantiers aussi grands, sinon plus grands, du domaine de l’éthique, de la morale. Combien sommes-nous à déplorer la perte réelle des valeurs et des repères dans les consciences ! Ne sommes-nous pas tous inquiets des risques nombreux de graves perturbations  de la paix ? Oui, aujourd’hui, sont ouverts, devant nous, les grands chantiers de la lutte contre la suprématie de l’argent et la recrudescence de la violence ; les grands chantiers de la préservation et de la reconquête des valeurs morales et spirituelles ; les grands chantiers de la paix à reconquérir, à préserver, à consolider.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Les prochaines élections présidentielles seront un rendez-vous décisif avec l’histoire. Elles devront consolider les bases d’une destinée communautaire à construire dans la réconciliation, dans la justice et dans la paix, et devront ouvrir ainsi de nouveaux horizons pour l’avenir de notre Nation. Le Pape Benoit XVI,  dans l’Exhortation Apostolique Africae Munus  - l’Engagement de l’Afrique  - qu’il vient de promulguer à la suite de la deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques, écrit ceci: « Les élections sont le moment privilégié pour un débat politique public sain et serein, caractérisé par le respect des différentes opinions et des différents groupes politiques »
Je reste convaincu que notre pays peut organiser des élections libres, démocratiques, transparentes et pacifiques, mais, pour cela, nous devons tous nous convertir : nous devons changer nos cœurs endurcis par l’esprit de fraude, de duperie, d’appétit du pouvoir, de violence. Nous devons garder l’humain, qu’il y’a en chacun de nous, et qu’évoquait si éloquemment le Rabin, à qui l’on demandait : « Où était Dieu pendant les guerres et les génocides, qui ont frappé notre planète ? » et qui répondit : « Où était l’homme ? Où était l’humain qu’il y a en chaque homme, pendant ces guerres ? »
3.              « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Chers concitoyens, nous devons nous ouvrir, par la prière, pour accueillir la Paix que Dieu nous donne ; nous devons nous armer, toujours par la prière, pour le combat de la paix ; mais nous devons aussi promouvoir la paix par des actes concrets  de solidarité et de respect de l’autre ; des actes concrets de respect d’autrui et du bien commun. C’est ainsi que nous contribuerons au développement de notre pays, dans la paix sociale.
Nous avons le devoir de transmettre ces valeurs de paix et de solidarité, aux générations futures.  On mesure la qualité d’une civilisation, à son attention et à sa sollicitude envers les  personnes les plus vulnérables.
«  Paix aux hommes de bonne volonté ! » Dieu aime le Sénégal, comme tout autre pays. Mais nous, aimons-nous vraiment le Sénégal ? Le Sénégal comme l’Afrique est une terre d’espérance. Travaillons, à quelque niveau que nous soyons, à garder ardente cette espérance !
Travaillons à construire un Sénégal réellement démocratique, apaisé et porteur de nouvelles chances de développement pour notre peuple, grâce à une politique de bonne gouvernance. Travaillons à bâtir un Sénégal respectueux de l’humain, qu’il y’a en chaque homme. La démocratie, n’est-ce pas d’abord le respect de cet humain, qu’il y’a en chaque homme, le respect des droits humains et des libertés fondamentales, le respect de la volonté du peuple et de ses choix électoraux.
 La Constitution, gage du consensus national, doit être respectée. «  Le non respect de la Constitution  nationale…manifesterait une défaillance grave dans la gouvernance, et signifierait un manque de compétence dans la gestion de la chose publique », dit encore le Pape Benoit XVI, dans l’Exhortation Apostolique post-synodale, Africae Munus.
 « Paix aux hommes de bonne volonté ! »  Paix aux populations sénégalaises ! Qu’elles redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en elles : cet humain qui refuse de vendre sa conscience, en échange de sommes d’argents, même en ces temps difficiles ; cet humain qui refuse de céder à la tentation de profiter du pouvoir pour se servir, au lieu de servir.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux Gouvernants ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui se laisse émouvoir par les larmes des orphelins et des veuves, au point de s’engager résolument à mettre fin aux conflits,  qui sèment la mort.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux Forces de maintien de l’ordre. Qu’elles redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en elles : cet humain qui fait preuve de patriotisme et de justice, en évitant toutes formes de violence injustifiées.  
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux acteurs politiques ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui fait preuve de grande culture démocratique ; cet humain qui s’abstient de toute forme de violence à l’égard de l’adversaire politique.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux professionnels des médias ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui se conforme au Code de déontologie de leur métier ; cet humain qui ne déforme pas, ne dénature pas, ne fausse pas les propos de l’autre.
Chers concitoyens, nous souhaitons tous que les prochaines élections se déroulent dans la transparence, la vérité et la paix, pour maintenir notre cher Sénégal dans le cercle des nations soucieuses de l’humain, qu’il y’a en chaque homme ; cet humain que Dieu est venu nous apprendre à reconnaitre, à aimer et à cultiver, en se faisant homme. Nous confions notre pays à notre Dame de Poponguine, Notre Dame de la Paix, pour que vive un Sénégal épris de vérité de justice, de solidarité, de paix, d’humanité et d’amour !
Joyeux Noël, à vous tous et à vous toutes !


                                                                       Théodore Adrien Cardinal SARR
                                                                                    Archevêque de Dakar.

mardi 20 décembre 2011

Signification de Noel




Noël est sans doute aujourd’hui la plus connue des fêtes chrétiennes, célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre presque partout dans le monde, aussi bien par des croyants que des non croyants.
Pour les chrétiens, la fête de Noël célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes. Jésus veut dire en hébreu "Dieu sauve". Ce nom même révèle son identité et sa mission : sauver les hommes et les conduire vers le Père.
Cet événement nous est connu par les quatre évangiles et la tradition. Deux évangiles, l’évangile selon saint Luc et l’évangile selon saint Matthieu, nous racontent la naissance et l’enfance de Jésus :il est venu au monde comme un être faible et dépendant, pauvre parmi les pauvres, Jésus nouveau né est installé dans une simple mangeoire. Les premiers à venir reconnaître en lui le Fils de Dieu sont les bergers des environs.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »(Luc 2, 8-14).
1. Noël est un message de paix

Chaque année le pape adresse pour Noël un message de paix. « Gloire à Dieu aux plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ! » chantaient les anges à la naissance du Christ. L’annonce de la venue du Sauveur est un message de paix.
2 . Une fête familliale
Noël, événement festif et joyeux, est aussi, depuis des siècles, un moment pour se rassembler en famille, toutes générations confondues. Cette fête entretient le sentiment d’appartenance à une famille où chacun trouve à sa manière, cette façon de construire ce lien : partager un repas, une veillée, écouter des histoires, se réunir autour de la crèche.
3. La fête de l'Incarnation
Au centre de Noël s’affirme le mystère de l’Incarnation : la venue il y a plus de 2000 ans du Fils de Dieu parmi les Hommes : «c’est le Fils unique de Dieu qui s’est fait Homme». En Jésus-Christ, s’unit la nature divine et la nature humaine. C’est le dogme de l’Incarnation «Jésus est vrai Dieu et vrai Homme».
4. La messe de minuit : la symbolique de l'heure
La « messe de minuit » rassemble traditionnellement plus de fidèles que celle du 25 décembre au matin. Aujourd’hui, elle est souvent célébrée plus tôt dans la soirée, aux environs de 22h, notamment pour permettre aux enfants d’y participer.
L’heure de minuit est tout aussi symbolique : elle marque l’arrivée d’un jour nouveau. La Tradition se réfère aussi à un texte du livre de la Sagesse (18, 14-15) : « Alors qu’un silence paisible entourait toutes choses et que la nuit parvenait au milieu de sa course rapide, du haut des cieux, ta parole toute puissante s’élança du trône royal ».

vendredi 16 décembre 2011

Vente d'actions



Chers Frères et Sœurs en Christ,

Une bonne nouvelle pour toute la Communauté Catholique,très prochainement une nouvelle radio va ouvrir à Dakar.
Et oui ce n'est plus un rêve c'est en phase d'être une réalité.
Pour la première fois dans notre pays, une radfio d'obédience Chrétienne est entrain de voir le jour dans l'Archidiocèse de Dakar.
Notre Communauté a besoin d'un Moyen de Communication pour se faire entendre et faire passer ses messages sans être conditionnée, pour cela y a pas mieux qu'une Radio.
Nous vous informons, que son Eminence Théodore Adrien Cardinal SARR a toujours souhaité qu'il y est une radio dans l'Archidiocèse, à ce propos, il a fait appel à l'ADECCS (l'Association des Dirigeants Entrepreneurs et Cadres Catholiques du Sénégal) qui a accepté d'être porteur du projet.

Pour de plus amples informations, veuillez, trouver ci-joint
le Dossier de Communication, qui vous parle de la Future
Radio Catholique,
qui y a déjà un nom Radio Espérance du Sénégal et une fréquence 95.2 FM
.
C'est dans ce cadre, que nous voulons créer une SA (Société Anonyme) en mettant en vente 20.000 actions, en raison de 10.000 FCFA l'action.
Ceci ne peut se faire, que si chacun de nous diffuse ce message et souscrit en achetant des actions.
Vous pouvez souscrire personnellement ou en groupe
en sachant que pour faire partie des actionnaires
il faut un minimum de 100 actions à 1.000.000 FCFA
et un maximum de 500 actions à 5.000.000 FCFA
La vente des actions a débuté depuis le samedi 05 novembre.
Veuillez, prendre contact avec les membres de l'ADECCS.
Mr Samir JARMACHE, Responsable des Affaires Economiques
77 231 71 00/ email:
ccfa_sn@yahoo.fr
Mr Aristide Tino ADEDIRAN, Trésorier
77 638 20 35/ email:
aristidetino@yahoo.fr
Mr Charles Ndiogou FAYE, Trésorier Adjoint
77 638 65 61/ email:
charlesndf@hotmail.com
Souscrivez, en pensant à la portée qu'une Radio a dans un pays et surtout pour une Communauté minoritaire comme la nôtre.
Sur le plan de l'Evangélisation, de la Communication, de la Publicité.
Par rapport aux restrictions qui nous sont faites dans les
autres Médias,

Aussi, elle nous permettra de nous exprimer en donnant
nos opinions sur des problèmes Sociaux, Politiques,
Economiques
et Culturels.

Quand à la Rentabilité de nos actions, il nous faudra
attendre que la Radio puisse se positionner par rapport
à celles trouvé sur place.
D'aprés les études de faisabilité et l'expérience
des uns et des autres, pour qu'une radio rapporte
il faut au moins 3 ans d'existance,
si c'est le cas, il nous faut de la patience.

En ce qui concerne le Programme, des professionnels vont se dévouer corps et âme pour nous proposer des émissions jamais entendues sur aucune radio de la place, afin que notre radio soit la mieux écouter dans notre pays.
 
Mais, n'oublions pas que notre Radio sera à l'image de notre
Communauté, c'est à dire de ce que nous sommes et de ce que nous en ferons par rapport à l'implication et l'engagement de chacun.

Si tout le monde s'y met, nous réussirons notre pari et les fruits récoltés profiteront à tout un chacun.

Que chacun de nous se sent concerné et approprions nous
de ce projet.
Merci de faire suivre, en d'en faire large diffusion, nous vous
prions  de ne pas interrompre cette chaine d'information.
Nous vous en souhaitons, bonne réception.

En vous priant de recevoir, nos salutations les meilleures.
La Commission Chargée
de la Vente des Actions.

mercredi 14 décembre 2011

Origine de Noêl


Les origines mêmes du mot « Noël » sont controversées. Certains prétendent que le terme vient du latin  « natalis dies » qui signifie « jour de naissance », d’autres d’un mot gaulois « noio » signifiant « nouveau » et « hel » voulant dire « soleil ». Cette fête célébrait le solstice d’hiver (les Saturnales du 17 au 24 décembre) par des réjouissances profanes ayant pour but de redonner  du courage et de l’espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.
Dès le premier siècle avant Jésus-Christ, on célébrait à Rome le 25 décembre, la naissance de Mithra « le soleil invaincu » pour le solstice d’hiver. La fête de Noël n’existait pas au début du Christianisme, celle-ci se fêtait au même moment que l’Epiphanie et que le Baptême du Seigneur, le 6 janvier.
C’est seulement à partir du IIème siècle qu’à Rome, l’Eglise a choisi la date du 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus. Vers 330, l’empereur Constantin fixa cette date pour fêter Noël, la naissance de Jésus « soleil de justice » comme le nomme Saint-Matthieu ou « lumière du monde » comme le nomme Saint-Jean.

dimanche 11 décembre 2011

Que la Terre lui soit légère


Monseigneur Théodore Adrien Cardinal SARR, Archevêque de Dakar ;
Les prêtres, les religieux et religieuses de l’Archidiocèse de Dakar ;
Madame Veuve Véronique Ndiambal DIENE et ses enfants ;
Toute la parenté
vous font part du décès de ...
Monsieur l'Abbé Médard SARR
survenu le 07 décembre 2011, dans sa 54ème année.
Né le 09 février 1957 à Joal-Fadiouth
Baptisé le 10 février 1957 à Fadiouth
Ordonné prêtre le 12 avril 1982 à la cathédrale de Dakar.

Il y aura une veillée de prières en la Paroisse Saint François d’Assise de Keur-Massar, ce lundi 12 décembre 2011, à 18 Heures 30. La cérémonie de levée du corps est prévue le mardi 13 décembre 2011, à 8 Heures 15, à l’hôpital principal de Dakar
Ils vous invitent à partager leurs prières et leur espérance lors de la célébration des obsèques, le mardi 13 décembre 2011, à la cathédrale de Dakar, à 10 Heures 00, suivie de l'inhumation au cimetière de Bel- Air.
Ils le confient au Seigneur. Qu’Il l’accueille dans sa Paix et sa Lumière !

Fait à Dakar, le 09 décembre 2011
Abbé Marcel Mbaye DIOUF
Secrétaire Général de l’Archevêché de Dakar 

vendredi 9 décembre 2011

Un an d'Amour


"Ce que Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas"
Avec une grande joie dans l'allégresse votre serviteur a célébré son anniversaire de mariage ce Dimanche 04 Décembre 2011.
Après la Messe d'action de Grâce présidenté par Abbé Gérard DIENE curé de Thiadiaye, les amis du nouveau couple se sont retrouvés à la famille parentale à Tattaguine en un déjeuner-débat avec comme thème: Le Mariage Catholique et la tradition Sérère.

jeudi 8 décembre 2011

Le temps de l'Avent: Définition


L’Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent à célébrer la venue du Christ à Bethléem: sa venue parmi les hommes mais aussi son avènement à la fin des temps.
Le temps de l’Avent est un temps d’attente qui commence le quatrième dimanche avant le 25 décembre, donc selon les années entre le 27 novembre et le 3 décembre et marque pour les catholiques le début d’une nouvelle année liturgique (un cycle annuel pour l’Eglise catholique).
Le temps de l’Avent exprime l’attente du Messie et aussi le désir ardent du retour du sauveur.

Les quatre temps de l’Avent :
  • 1er dimanche de l’Avent : désigne le commencement de la nouvelle année liturgique et exprime le pardon à Adam et Eve.
  • 2ème dimanche de l’Avent : désigne la Foi d’Abraham et des patriarches en la Terre Promise. Jean-Baptiste annonce la venue proche du messie.
  • 3ème dimanche de l’Avent : évoque la joie du roi David célébrant l’alliance de son peuple avec Dieu.
  • 4ème dimanche de l’Avent : évoque « Marie, Mère de Dieu » qui a accepté d’être la mère du Messie. Signe de l’enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix.

vendredi 4 novembre 2011

Le Saint Sacrements à Thiès


Chers frères et soeurs en Christ,
A compter du mardi 02 novembre 2011, à l' Eglise Sainte Anne de Bel Air.
Exposition du Saint Sacrement, suivie de la messe.


Du mardi au Vendredi:

- 12H00MN: EXPOSITION SAINT SACREMENT
- 13H15MN: MESSE

Merci à tous et que Dieu vous bénisse.

jeudi 3 novembre 2011

Prions pour nos morts


Historique

Ici au Sénégal, c’est pour des raisons liées au respect du calendrier que la Commémoration des
fidèles défunts est anticipée par la visite des cimetières dans l’après midi du 1er novembre. Les
familles se réunissent autour de leurs défunts. C’est l’occasion de rendre visite à ceux qui nous
ont quittés afin de leur rendre hommage. C’est aussi le moment de parcourir ensemble les allées du
cimetière, et de se souvenir de ces gens d’autrefois, des membres disparus de la famille, et
pourtant toujours présents

En Occident, à partir du VIème siècle, les monastères de l’ordre des bénédictins tenaient une journée
en mémoire des défunts membres de leur ordre. Cette journée pouvait varier d’une année à l’autre.
Au IXème siècle, l’évêque de Metz, Amallaire (770-850), qui traitait des divins offices, plaçait
celui des morts après celui des saints, en considérant que ceux qui, après leur mort,
n’étaient pas encore rangés au nombre des saints et avaient besoin de prières, se trouvaient à un
rang intermédiaire entre le ciel et la terre.
L’institutionnalisation de la Commémoration des fidèles défunts est l’oeuvre du moine français
Odilon de Cluny. Il décréta en 998 que, le 2 novembre, on célébrerait dans les monastères
clunisiens la commémoration de tous les morts. Saint Odilon rédigea un décret et la célébration de
la Commémoration des fidèles défunts devint une coutume qui se répandit dans tous les
monastères clunisiens. Mais la coutume clunisienne ne se généralisa qu’aux XIIIème et XIVème
siècles. Jusqu’à la réforme du bréviaire romain de Pie X (1903-1914), l’Office des Morts était célébré
en même temps que l’Office de la Toussaint. Depuis 1913, ce jour a été pourvu d’une messe
distincte qui commençait le lendemain de la Toussaint vers 15 heures.
Lors de la Commémoration des fidèles défunts, les prières vont vers « ceux qui ont quitté ce
monde et attendent d’arriver à la Cité céleste » (Jean-Paul II, 2 novembre 2003).
La Commémoration des fidèles « invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas
comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle ». (Jean-
Paul II, 2 novembre 2003).

mercredi 2 novembre 2011

L'origine de la Toussaint

         



A Rome, la fête existait certainement au Vème siècle, le dimanche après la Pentecôte. Elle fut déplacée une première fois par le Pape Boniface IV au jour anniversaire de la dédicace de l’ancien.
        Panthéon, transformé en église sous le vocable de Sainte-Marie et des martyrs le 13 mai 610. En768, l’empereur Charlemagne voulant recréer un grand empire à l’image de la Rome antique prestigieuse, favorisa les moines irlandais qui unifiaient les traditions celtiques, germaniques et romaines de son empire et qui l’alliaient à Rome. En 775, Kathwulf, ecclésiastique anglo-saxon, écrivit à Charlemagne en lui demandant d’instaurer une fête de tous les saints. Peu après 798, un concile à Riesbach créa une fête nouvelle, aux calendes de novembre, la Toussaint.
     Diverses explications ultérieures tenteront de « romaniser » l’origine de la fête, de la faire
venir de Rome sinon de Palestine. Mais les documents prouvent que ce sont les influences
gallicanes du temps de Charlemagne qui ont fait adopter cette fête à Rome. Rome ayant
rompu ses origines orientales, il parut donc de bonne politique de plaire à Charlemagne en
déplaçant la fête des martyrs du 13 mai au 1er novembre. La diffusion de cette fête sera lente,
au rythme de la lente progression de l’omniprésence cléricale.
    Elle fut, semble-t-il, transférée définitivement au 1er novembre par Grégoire III qui dédicaça en ce jour une chapelle de la basilique Saint-Pierre en l’honneur de tous les saints.
      En 835, l’occasion d’un voyage de Grégoire IV en France fit célébrer la Toussaint pour la
première fois par des Evêques en présence du roi Louis le Pieux. Grégoire IV ordonna que la
Toussaint fût fêtée dans le monde entier.
      Ce n’est qu’en 1580 que le pape Sixte IV en fera une des grandes fêtes chrétiennes en lui attribuant une octave, soit une semaine de liturgie spéciale.

lundi 31 octobre 2011

Le voile à l'école








Dakar, le 27 octobre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE

l’école catholique promeut le vivre ensemble

Les établissements de l’Enseignement catholique inscrivent leurs actions dans le cadre de la liberté publique d’enseignement, consacrée par la Constitution sénégalaise et le Droit International. Dotés de leurs structures propres, elles remplissent leur mission d’éducation en rapport avec l’Evêque et en étroite collaboration avec les autorités civiles compétentes au plan académique, départemental, régional et national.

Ainsi, « sous un certain aspect, l’Ecole catholique est une structure civile avec des buts, des méthodes, des caractéristiques semblables à n’importe quelle institution scolaire. Sous un autre aspect, elle se présente aussi comme une communauté chrétienne ayant pour base un projet éducatif enraciné dans le Christ et son Evangile »1

. Si « l’enseignement catholique ne peut pas renoncer à la liberté de proposer le message et d’exposer les valeurs de l’éducation chrétienne », il demeure « qu’exposer et proposer n’équivaut pas à imposer »2.
L’Ecole catholique est mue par la volonté de mettre son projet éducatif, fondé sur un sens chrétien de l’homme, au service de la société, contribuant ainsi à l’ouvrir à la dimension spirituelle de la personne et de l’histoire. Elle fait sien l’article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».
L’Ecole Catholique vit quotidiennement la réalité du dialogue interreligieux en son sein. Refusant tout endoctrinement, elle se veut, par conséquent, ouverte à toutes les personnes qui acceptent son projet éducatif. Respectueuse de la liberté religieuse de tous ceux qui la fréquentent, elle récuse tout autant les attitudes et les comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif, et dont les auteurs doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportement d’auto-ségrégation et d’auto-exclusion.
En ces temps de doute, d’aucuns tentent de freiner la promotion du vivre ensemble de l’Ecole catholique, par des élèves que l’on porte à se distinguer par des comportements en inadéquation avec son esprit de famille et d’ouverture. C’est le cas d’élèves refusant de serrer la main de camarades de sexe opposé, refusant de s’asseoir à côté d’eux sur la même table-banc en classe ou sur le même banc dans la cour de récréation, refusant de se faire suivre ou immédiatement par eux dans les rangs, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école sous prétexte de conviction religieuse, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons, et refusant le port strict de l’uniforme de l’école, toujours pour les mêmes raisons.
Bien que fortement minoritaires, de tels comportements sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et sont préjudiciables au bon fonctionnement de tout établissement. Conformément au Règlement Intérieur qui ordonne et organise le fonctionnement de chaque établissement, l’Ecole catholique proscrit tout comportement ou attitude de nature à semer la division, la désunion, le sectarisme.

Fondée sur le droit de l’enfant à recevoir une éducation chrétienne et sur le libre choix des familles, elle a la ferme conviction qu’elle-ne doit, en rien, être transformée en champ clos de confrontation ethnique, culturelle, religieuse et/ou politique. Aussi Chrétiens, Musulmans et adeptes d’autres confessions ont-ils toujours fait bon ménage et vécu en bonne intelligence dans ses établissements et dans ses Associations de Parents d’Elèves.

Il appartient  aux parents et aux élèves ayant librement choisi les établissements de l’Office National de l’Ecole Catholique au Sénégal (ONECS) de se conformer aux exigences du Règlement Intérieur, habituellement lu pour approbation avant toute inscription, et de s’adapter aux principes et aux objectifs du projet éducatif qui en découle.

Les responsables de l’Enseignement catholique, à tous les niveaux, et quelle que soit leur mission dans l’institution, ont pour souci commun et primordial, de veiller à ce que les enfants et les jeunes puissent « développer harmonieusement  leurs dons physiques, moraux et intellectuels, qu’ils acquièrent un sens plus parfait de la responsabilité et un juste usage de la liberté, et qu’ils deviennent capables de participer à la vie sociale »3.

S’appuyant sur « un projet éducatif dans lequel fusionnent harmonieusement la foi, la culture, la vie »4, l’Ecole catholique puise sa raison d’être et son souci de développement dans la mission même de l’Eglise. Elle est une famille, où chacun fait l’apprentissage de l’amour, du respect et de l’estime de l’autre, dans une cohabitation harmonieuse, conformément à l’enseignement évangélique : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Ecriture, -dans la Loi et les Prophètes-, dépend de ces deux commandements » (Mt22, 37-40). Et S Paul d’appuyer : « La charité est donc la Loi dans sa plénitude » (Rm 13, 10)








Contact Presse/Archidiocèse de Dakar
Service Diocésain de l’Information et de la Communication (SEDICOM)
70 737 08 84

Notes

1. Congrégation pour l’Education catholique : « Dimension religieuse de l’éducation dans l’Ecole catholique », 1988, n°67

2. Congrégation pour l’Education catholique : « Dimension religieuse de l’éducation dans l’Ecole catholique », 1988, n° 6.

3. Canon 795 du Droit Canonique

4 Congrégation pour l’Education catholique : « Dimension religieuse de l’éducation dans l’Ecole catholique », 1988, n° 34

mercredi 26 octobre 2011

Ouverture de l'Année Pastorale


Le Cardinal Théodore Adrien SARR, Archevêque de Dakar célébrera, en compagnie du
collège des prêtres et des fidèles des différentes paroisses de l’archidiocèse, la messe
solennelle marquant l’ouverture de l’année pastorale, le
10h
Au cours de cette messe l’Archevêque de Dakar lancera officiellement la démarche
d’évaluation du second Plan d’Action Pastoral (PAP 2), établi pour la période de 2006 à
2011. L’idée directrice de ce plan était :
évangélisatrice »
de l’archidiocèse de Dakar face à cette interpellation :
l'évangélisation de notre pays? »
recommandations.
samedi 29 Octobre 2011, àen l’église Cathédrale Notre Dame des Victoires de Dakar.« L'Eglise en Afrique et sa mission. Tous les travaux d’évaluation devront mettre l’ensemble des fidèles« Avons-nous travaillé àA ce sujet le cardinal SARR fera quelques

lundi 17 octobre 2011

Que la terre lui soit légère

OBSEQUES DE FRERE JEAN-BAPTISTE 
27 SEPTEMBRE 2011
Sag.3,1-9 ; Jn 12,20-28

OBSEQUES DE FRERE JEAN-BAPTISTE 
Sag.3,1-9 ; Jn 12,20-28

HOMELIE : LA MYSTERIEUSE FECONDITE DE LA CROIX REDEMPTRICE DE JESUS
Chers Amis, tenons ferme dans la foi. De  même qu’il y a un vendredi saint dans la vie du chrétien il y a également pour lui le jour radieux de la résurrection. C’est pourquoi il ne peut pas sombrer dans la désespérance. Sans vendredi saint, point de résurrection pour le chrétien. Depuis que le mal, le péché, est entré dans notre histoire d’homme, l’Amour de Dieu s’est manifesté encore de plus bel ; il s’est affirmé par le drame pourrait-on dire de l’Incarnation et de la Rédemption. Je dis bien “drame“ de l’Incarnation car cet abaissement d’un Dieu revêtu de notre nature humaine, excepté le péché, est un fait inouïe : ainsi donc, il s’est soumis à la loi qui pèse sur tout homme y compris la mort ; drame du mystère de la Rédemption où le Christ a subi la mort sur une croix. Tout ceci sous le Regard contemplatif de Marie qui méditait et gardait tous ces événements de salut dans son Cœur immaculé. La vie de Jésus sur terre nous montre à la fois  la monstruosité du péché en même temps que la grandeur ineffable de l’Amour de Dieu pour l’homme devenu son frère.
Heureux vendredi saint qui nous conduit droit à la Résurrection ! C’est là où sont bâtis notre foi, notre espérance et tout notre amour confiant en Dieu qui a tant aimé les hommes qu’il leur a envoyé son Fils unique pour qu’il devienne leur Rédempteur comme nous l’enseigne l’Apôtre saint Jean.
Chers frères et sœurs, chers amis, ne pleurez pas ! Ne pleurons pas comme ceux qui sont sans foi ni espérance. Mais puisque les sentiments humains sont profondément affectés et meurtris, pleurons du moins comme ceux qui croient et qui espèrent. L’Amour de Dieu pour l’homme est invincible, il est ineffable, il est sans repentance. Dieu ne se dédie pas. Il nous a aimés le premier alors que nous étions encore pécheurs… Il nous aime et nous aimera toujours. Il nous le manifeste à travers toutes sortes d’événements petits ou grands, joyeux, douloureux, glorieux ou lumineux. Merci Seigneur Dieu pour ce nouvel éclairci de ta bonté et de ta miséricorde.
Chers Amis, ne pleurons pas, ne tremblons pas  comme des désespérés. Que par la force de la grâce de Dieu notre foi prenne le dessus ainsi que notre espérance en ce Dieu Très bon qui sait et comprend notre peine de ce jour.
Mes salutations cordiales spéciales à tous les membres de la famille de notre regretté frère Jean-Baptiste. Il a été fauché en pleine activité, au service de ses frères et de l’Eglise. Au nom de toute la communauté monastique et de tous ceux qui nous sont unis par la prière, je dis merci aux parents de Frère Jean-Baptiste ; je les félicite parce qu’ils ont été courageux et généreux de donner leur enfant, unique garçon, au service de l’Eglise.  Chers Amis, Rassurez-vous, soyez même fiers de  ce fils, très cher. Il était entièrement donné à sa vocation monastique : digne fils de saint Benoît, heureux et joyeux de célébrer les louanges du Seigneur avec sa belle voix d’une exceptionnelle beauté. Mais, voyez-vous, le Seigneur semble se rire un peu de nos compétences auxquelles nous tenons tant. Ce qu’il demande de nous aujourd’hui et toujours c’est vraiment notre conversion, notre retour sincère vers lui par  le don de notre cœur, entièrement  gagné à sa cause. Frère Jean-Baptiste aura été agréable à Dieu parce qu’il lui aura tout donné, le meilleur de lui-même, chaque jour et en toute simplicité de cœur.
A 33 ans, comme Notre Seigneur, Frère Jean-Baptiste a remis entre les mains de Dieu sa belle âme. Trente trois ans, allons-nous dire : L’âge des rêves et des folies ! Frère Jean-Baptiste en avait. Mais le Seigneur a préféré accomplir en lui les siens que nous estimons meilleurs même si nous ne le comprenons pas aujourd’hui. Les rêves et les folies du Seigneur à notre endroit, c’est sa passion pour nos âmes : “La volonté de Dieu c’est votre sanctification“ (1 Th 4,). La jeunesse naturelle et la jeunesse du cœur de notre frère ressemble à la jeunesse de Dieu qui n’a ni rides ni flétrissures : Car l’amour de Dieu ne vieilli pas. Cet amour est fécond parce que patiemment, laborieusement cultivé dans l’enceinte du cloître et arrosé de prière et de sacrifices librement consentis. Voilà pourquoi nous osons reprendre avec confiance ces paroles de l’Evangile que nous venons d’entendre : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas il reste seul, mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. »
Nous croyons au mystère fécondant d’une vie donnée à la suite du Christ et reprise à fleur de l’âge à l’instar du Christ : loin d’être un gâchis, c’est un nard à grand prix versé par débordement d’amour, je dirai, par miséricorde; il aura sa récompense : Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, aux yeux des insensés, ils ont paru mourir mais ils sont dans la paix, nous crie la Sagesse.
Cependant, vous voudriez bien entendre ma plainte qui sort d’un cœur meurtri c’est l’écho de beaucoup d’entre vous sinon de tous. Certes, nous pardonnons de tout cœur ; nous ne portons aucune plainte contre qui que ce soit à l’occasion de cet accident meurtrier. Mais je me plaindrais fort et haut devant le Seigneur et devant vous tous ici réunis ; j’en appelle à la conscience professionnelle des conducteurs dans notre pays et bien au-delà.... Au Sénégal, on constate de plus en plus de gros porteurs qui foncent à toute allure sur des routes mal adaptées, sans grand ménagement des autres véhicules ni des passants : cela est insensé.
Vous tous qui prenaient le volant, ayez du respect pour votre propre vie et celle d’autrui ; pensez à votre propre famille et à la famille de vos semblables. Ce rappel à la conscience professionnelle je le lance également à tout citoyen : tout citoyen qui traverse la route sans précaution met sa propre vie en danger mais aussi celle des autres : cela est absurde, insensé. C’est la charrette à âne qui aurait coûté la vie à notre frère comme à tant d’autres. Il est trop facile de dire que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Non ! Le fatalisme aveugle est inconcevable,  inacceptable. Dieu a créé l’homme intelligent et lui a doté d’une bonne volonté libre capable de choisir le bien ou le mal. Nous sommes quelque part responsables de nos actes sauf dans le cas de l’impossible. Ne risquons donc pas de devenir assassins de nos frères en chemin en négligeant de prendre les soins les plus élémentaires afin d’éviter le pire. Telle est ma plainte que je voudrais porter haut devant le Seigneur mais aussi devant les autorités compétentes qui voudraient bien entendre ma voix qui est celle des victimes muettes mais dont le sang réclame justice vers le Seigneur. 
La descente du corps de notre frère du car rapide était sa descente de sa croix : vraie figure du Christ soufrant à travers toute personne en détresse ; sa tunique monastique était maculée de sang ! Il était beau. Merci aux pompiers qui ont pris soin de lui ; délicatement, respectueusement ils l’ont déposé sur un lit de fortune : il semblait sourire, innocent il a vécu, innocent, il est parti, trop tôt pour nous, certes, mais non pas pour Dieu qui sait tout et comprend tout. Sa maman, une femme forte, deux jours après le drame m’appelle pour m’exhorter à prier ! J’en étais bouleversé. Comme un onagre sauve, de force, Jean-Baptiste a été dompté mais non vaincu : il triomphe de la mort qui ne saurait interrompre sa course folle vers les hauteurs. Car il n’y a pas d’échec là où fleurit la plénitude de la Vie. C’est bien pour cette Rencontre ultime qu’il s’est fait moine, c’est-à-dire, homme de Dieu, homme du “Sanctus“, de la louange perpétuelle[1] solennelle!

Chant : « Heureux qui va joyeux sous le joug de Jésus ! Heureux qui s’en remet au désir de son Dieu ! Heureux qui rend l’esprit par la voix de Jésus !
Des chemins s’ouvrent dans son cœur, il siègera sur le trône du Fils. Au Paradis de Dieu, vainqueur, il recevra les vêtements de joie.
Heureux qui perd sa vie sur la Croix de Jésus ! Heureux qui reçoit tout de la main de son Dieu ! Heureux qui meurt d’aimer dans l’amour de Jésus !
Des chemins s’ouvrent dans son cœur, il ira boire à la source du ciel. Au Paradis de Dieu, vainqueur, il recevra l’héritage promis. » (Lit. KM 160-161).
Seigneur que cette mort violente et rapide nous ramène à l’essentiel de la vie de l’homme pèlerin, fragile et fugace sur terre : chercher la face de Dieu, le visage vrai du Seigneur à travers sa Parole comme Marie qui gardait tous les événements qui la touchaient, en même temps que la vie de son Fils et de son Peuple, dans son Cœur Immaculé ; chercher le visage vrai de Dieu à travers les sacrements de l’Eglise, à travers sa loi de charité, à travers tous les frères humains.
« Tu m’as donné mes jours à la petite mesure, (Seigneur), à ton échelle ma durée n’est rien : en vérité, les humains ne pèsent guère. L’homme fait son chemin, tout comme une ombre ; il se démène, mais il n’est qu’un souffle ; il accumule, mais il ne sait qui aura le tout (…).  Je ne suis qu’un hôte sur tes terres, rien qu’un passant, comme ont été mes pères. Ne me regarde plus ainsi, que je respire, avant que je parte et ne sois plus rien. » (Ps 39,6-7.13-14).
Je termine par les paroles réconfortantes du Pape : « Dans la douleur, dans le danger, dans l’amertume de l’incompréhension et de l’offense, les paroles du Psaume 3 ouvrent notre cœur à la certitude réconfortante de la foi. Dieu est toujours proche – même dans les difficultés, dans les problèmes, dans les ténèbres de la vie – il écoute, il répond et il sauve à sa façon (…) Que le Seigneur nous donne foi, qu’il vienne en aide à notre faiblesse et qu’il nous rende capables de croire et de prier à chaque angoisse, dans les nuits douloureuses du doute et dans les longs jours de douleur, en nous abandonnant avec confiance à Lui, qui est notre « bouclier » et notre « gloire[2]».
Nos remerciements sincères et émus à toute cette belle et prestigieuse assemblée. Vous êtes venus très nombreux  jusqu’ici, nous manifester votre sympathie, votre communion de cœur et d’âme dans la douleur mais aussi dans la grande espérance. Merci  pour ce geste d’amitié ; ainsi donc, vous vous  unissez à beaucoup d’autres qui, de loin ou de près, vivent l’épreuve avec nous, à ce  moment très dense de la célébration eucharistique qui nous rappelle d’emblée le jour, ô combien solennel, de notre consécration définitive à Dieu.

Que l’âme de Frère Jean-Baptiste et de tous les fidèles défunts reposent dans la paix et que la lumière du Christ ressuscité brille sans fin à jamais sur eux, par l’intercession de Notre-Dame, de saint Joseph, saint Jean-Baptiste et de tous les saints. Amen.




*

* + *


[1] la “laus perennis“
[2] Benoît XVI, Audience générale du 7 Sept. 2011 : Méditation sur les Psaume 3. « Dieu entend et répond au cri de l’homme. », L’OSSERVATORE ROMANO du jeudi 8 Sept. 2011, p. 2-3.

mercredi 12 octobre 2011

Espérance FM

Je croyai vous avoir donné cet article mais mieux tard que jamais.

Espérance Sénégal Fm : Une radio 100 % catholique bientôt sur la bande Fm


La communauté catholique du Sénégal aura bientôt sa propre radio. La révélation a été faite, samedi dernier, par Aimé Sène. C’était lors de l’assemblée générale de l’Association des dirigeants, entrepreneurs et cadres catholiques du Sénégal (Adeccs). D’après Aimé Sène, le directeur d’une société de location de voitures de la place, l’étude technique ainsi que toutes les formalités administratives ont été faites et le matériel nécessaire est disponible. Maintenant, l’Eglise du Sénégal n’attend plus que l’attribution de la fréquence qui ne devrait pas trop tarder, selon lui.

En tant que radio religieuse, Espérance Sénégal Fm aura pour mission essentiellement de répandre la bonne nouvelle. ‘Ce sera une radio d’obédience chrétienne qui sera animée par différentes corporations de prêtres, catéchistes, laïcs engagés, des femmes, des jeunes qui y développeront des thèmes de tendances ou des émissions chrétiennes sérieuses et saines pour évangéliser, des débats ciblés et éducatifs de haute facture’, précise-t-il. Puis, de souligner que cette radio qui émettra sur la bande Fm, couvrira, dans un premier temps, la région de Dakar, avant, dans une seconde phase d’émettre sur l’ensemble du territoire national. ’Aussi, les messes et événements liturgiques des différentes paroisses pourraient être retransmis. Nous rappelons que ce projet est une tâche que l’évêque Théodore Adrien Sarr nous a confiée et nous sommes presque à sa réalisation, car nous attendons, d’un moment à l’autre, l’attribution d’une fréquence’, poursuit Aimé Sène. Qui explique que cette radio est un besoin pour les chrétiens du Sénégal.

Le studio principal de cette radio portera le nom de feu Abbé Patrice Coly, le porte-parole du chef de l’Eglise du Sénégal récemment décédé. Une manière, selon Aimé Sène, de rendre hommage à ce prêtre qui s’est beaucoup investi dans la mise en place de cette radio.

Sur le financement de cet outil de communication, le président des entrepreneurs et hommes d’affaires catholiques informe que son association, qui est à but non lucratif, a mis en place une société de droit ouverte avec un capital de 50 millions de francs Cfa. L’Adeccs aura 10 % des actions, les diocèses 33 % , 40%aux membres de l'Adeccs et le reste du capital (17%) réservé aux communautés catholiques et aux particuliers. A l’issue de cette assemblée générale, Aimé Sène, le directeur de Hertz, a été reconduit au poste de président de l’Adeccs.

Charles Gaïky DIENE

Walfadjiri

lundi 10 octobre 2011

Les Livres Prophétiques

Toujours dans le cadre de l'étude biblique que je vous propose, je vous invite à découvrire les livres des prophétes.   http://www.santorosario.net/bible/at4.htm

dimanche 9 octobre 2011

Enfin les travaux démarrent





Pour un coût estimé à 2,5 milliards de Fcfa, le Cardinal a lancé un appel à la communauté chrétienne de l’archidiocèse de Dakar afin qu’elle redouble d’efforts pour la concrétisation de ce projet.
Après la pose de la première prière en janvier 2003 et un premier lancement du chantier en avril 2008, le projet de construction de l’Eglise Saint Paul de Grand-Yoff est enfin effectif, soit près de dix ans après.

Mgr Théodore Adrien Cardinal Sarr, Archevêque de Dakar, a procédé hier aux Hlm Grand-Yoff à la bénédiction du site localisé à côté du Collège Cardinal Thiandoum.

Selon le Cardinal Sarr, ce sanctuaire diocésain servira à la fois d’église paroissiale à la communauté catholique de Grand-Yoff et aussi de lieu de grandes célébrations à dimension inter-paroissiale ou diocésaine. Devant quelques membres de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff, l’Archevêque de Dakar a exprimé toute sa gratitude à l’intention de la famille diocésaine et aussi à tous ceux qui ont contribué de diverses manières à la réalisation de ce projet dont le coût total est estimé à 2,5 milliards de Fcfa.
Les fidèles invités à redoubler d’efforts dans les cotisations
A cette occasion, il a lancé un appel à la communauté chrétienne de l’Archidiocèse de Dakar pour qu’elle redouble d’efforts dans les cotisations, en vue de la concrétisation du projet. Mgr Sarr a invité tous ceux qui croient à ce projet à continuer de travailler pour sa mise en œuvre.

Pour sa part, l’architecte du projet, Lamine Mboup, déclare que le délai d’achèvement des travaux sera respecté.
Pour certains paroissiens et fidèle, c’est un nouvel élan qu’ils retrouvent et un sentiment de satisfaction de voir se réaliser un projet qui a été jugé « irréalisable » depuis près de dix ans.

Satisfaction aussi, de voir la plus grande église à Grand-Yoff «célébrer des messes paroissiales et des offices à grande affluence, avec une ferveur favorisée par un cadre porteur», selon l’Archevêque Théodore Adrien Sarr.
Khady Aïdara MAHFOU (Stagiaire)
Le soleil