samedi 22 novembre 2014

Au Mali pas de pèlerinage annuel;Ebola a passé par là.


Mgr Jean Zerbo, Archevêque de Bamako, au Mali, a annoncé le report, à une date ultérieure, du traditionnel pèlerinage national à Kita, au sud-ouest de Bamako, pour cause de la fièvre hémorragique Ebola. Ce rassemblement était prévu du 20 au 23 novembre.Voici sa déclaration publiée sur le site de la Conférence Episcopale du Mali
 
"Nous ne pouvons pas nous permettre (ce pèlerinage) si nous n'avons pas les moyens de maîtriser les conditions d'hygiène et de voyage pendant trois jours de 10.000 personnes. Ce n'est pas possible, on ne peut pas le faire. C'est pourquoi, nous avons reporté. En priant et en changeant de comportements, nous allons arriver à circonscrire ce fléau"
 
oficom
 Source: seneglise.sn

mercredi 5 novembre 2014

2e congrès de l’Union Régionale des Prêtres de l’Afrique de l’Ouest (URPAO) à Dakar

L’Archevêque de Dakar a présidé, dans la soirée du mardi 4 novembre 2014, à la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Dakar, la messe d’ouverture du 2e congrès de l’Union Régionale des Prêtres de l’Afrique de l’Ouest (URPAO), en présence des congressistes et des fidèles. Dans son homélie, il s’est réjoui de la fondation de l’URPAO et a encouragé les prêtres de l’Afrique de l’Ouest  à s’engager pour la paix sociale.
La présence à Dakar des prêtres l’Union Régionale des Prêtres de l’Afrique de l’Ouest a réjoui le cœur de l’Archevêque de Dakar. La fondation de l’URPAO témoigne, selon lui, que les prêtres de l’Afrique de l’Ouest ont compris la vision des évêques de la Conférence Episcopale de la Région de l’Afrique de l’Ouest (CERAO). 
« Chers délégués des différentes Unions Nationales du Clergé qui composent l’URPAO-RUPWA, je vous adresse mes sincères félicitations et remerciements personnels, ainsi que ceux de tous les Evêques de la RECOWA-CERAO, pour avoir adhéré à notre vision et à notre volonté de communion et de collaboration ecclésiales, leur a-t-il dit. En fondant l’URPAO-RUPWA, vous vous engagez à déployer vos efforts généreux, à nos côtés, pour bâtir l’Eglise Famille de Dieu en Afrique de l’Ouest, une Eglise qui place sa vie et son dynamisme au service de la paix, par la promotion de la réconciliation et de la justice, en fidélité aux orientations de la deuxième Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques ».
Pour lui, après la fondation, en janvier 2012, de la CERAO, « il était tout à fait naturel que la volonté d’union et de promotion de la solidarité pastorale, manifestée par les évêques, trouve des échos positifs dans les autres corps de l’Eglise ». « Quoi de plus normal alors que les prêtres, premiers collaborateurs des évêques, soient leurs premiers émules, en fondant à leur tour une Union Régionale rassemblant tous les prêtres de l’Afrique de l’Ouest ! », a-t-il déclaré. 
Abordant, le thème de ce deuxième Congrès, « La Famille comme enjeu du dialogue interreligieux », Cardinal Sarr considère qu’il s’inscrit également dans le chemin tracé par les évêques de la CERAO-RECOWA pour la construction de la paix par la promotion de la réconciliation et de la justice.
Il l’a interprété comme « un appel, lancé à chacun et à tous, à faire converger nos regards sur la dignité de l’homme ; à faire converger nos regards sur ce qui rend l’homme plus humain ; sur ce qui lui fait apprécier, au-delà de toute différence, la richesse qui se trouve dans l’autre ; sur ce qui lui fait promouvoir et rechercher le bonheur de tous, la paix sociale ».
L’Archevêque de Dakar a rappelé qu’au « au moment où les évêques portaient sur les fonts baptismaux, en 2012, leur nouvelle instance épiscopale de l’Afrique de l’Ouest, la paix était compromise dans plusieurs pays de la région, avec la recrudescence du fondamentalisme religieux et des violences interconfessionnelles ; avec la montée du taux de criminalité un peu partout ; avec les violations des droits de l’homme entraînées par les atteintes aux lois et aux constitutions nationales ». « Aujourd’hui, nous sommes unanimes à reconnaître que le combat est loin d’être gagné, et que des défis plus grands encore se dressent sur la route des africains en général, de l’Eglise qui est en Afrique en particulier », a-t-il fait remarqué.
« C’est pourquoi nul n’a le droit de baisser les bras, surtout avec l’émergence de plus en plus rassurante d’une nouvelle mentalité sociale, en particulier chez les élites et les jeunes africains ; ce qui nous donne des raisons d’espérer, comme l’illustre éloquemment les évènements actuels du Burkina-Faso », a-t-il conclu.
Le Cardinal Sarr était entouré de Mgr Jean Noel Diouf, de l’Abbé Alphonse Seck, Vicaire général, de l’Abbé Pierre Dione Vice-président de l’URPAO, de l’Attaché à la Nonciature apostolique au Sénégal.
Source: seneglise.sn

lundi 3 novembre 2014

Messe pastorale 2014/2015

La procession de l'Evangile lors de la Messe d'ouverture de l'année pastorale 2014/2015.
La cathédrale de Dakar

vendredi 31 octobre 2014

Tambacounda : la rentrée au Séminaire Hyacinthe Cardinal Thiandoum sous le signe de la famille



C'est le 07 Octobre 2014, que les séminaristes ont été accueillis aux environs de 17h, au séminaire Hyacinthe Cardinal Thiandoum, accompagnés de leurs curés, pour une nouvelle année scolaire placée sous le thème : « Vivre au séminaire, comme en famille ». Ils ont reçu la visite de l’évêque diocésain et des dons en vivres et en matériel scolaire de l’association « Les Noces de Cana » de la paroisse sainte Thérèse de Grand Dakar et de sainte Marie Madeleine de Mbao.
Selon l’Abbé Jean Pierre Songho Dioh, Directeur du Séminaire, qui donne l’information, la rentrée au séminaire a été un temps des retrouvailles illuminé par une joie qui se lisait sur tous les visages. Après salutations et échanges de nouvelles, les" anciens" se sont chargés d'installer les" nouveaux", a-t-il relevé. 
Le lendemain de la rentrée, le mercredi 9 octobre, Mgr Jean Noël Diouf est passé pour souhaiter aux 21 séminaristes, la bienvenue et une bonne année scolaire, fait-il encore savoir. 
Ces séminaristes proviennent essentiellement, indique Abbé Songho, de cinq paroisses de diocèse de Tamabounda, dont Koupentoum (1) ; Koussanar (2) ; Cathédrale (9) ; Guène (7) ; Salémata (2).
Le jeudi 9 octobre 2014 a eu lieu la messe d'ouverture à 09h, pour confier l'année au Seigneur en lui demandant de donner aux pensionnaires « la claire vision de tout ce qu’ils doivent faire et la force de l'accomplir ». 
Après cette messe, des livrets "vademecum" ont été distribués à chaque séminariste pour les aider à garder l'esprit du séminaire et à s'épanouir dans leur cheminement vocationnel.
Des dons en vivre et en matériel scolaire
L'Association "Les Noces de Cana" établie dans les paroisses sainte Thérèse de Grand Dakar et sainte Marie Madeleine de Mbao, au sein de l'Archidiocèse de Dakar, a apporté, la semaine dernière, beaucoup de denrées alimentaires et du matériel scolaire pour le séminaire de Tambacounda, informe Abbé Songho qui qualifie cette démarche de « beau geste témoignant de la foi en action. Un bel exemple à imiter ». Il ajoute qu’elle traduit également en acte, cette parole du Christ : « Tout ce que vous faites à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" (Mt 25,40) ».
Effectivement, il s’agit là d’un bel exemple de soutien de soutien des vocations et des maisons de formation à la vie consacrée mais aussi de coopération interdiocésaine.

Source: seneglise.sn

mercredi 1 octobre 2014

12 e Anniversaire du naufrage du bateau le « Joolaa »: Homélie

1. 26 Septembre 2002 – 26 septembre 2014 : Douze ans après, nous voilà réunis pour nous souvenir, dans la prière, de nos frères et sœurs bien-aimés, de nos amis, de nos parents, de tous ceux que nous ne connaissons pas, hommes, femmes et enfants, qui ont rencontré la mort dans le naufrage du bateau « Le  Joola ». Ils ont été emportés, cette nuit-là, de manière si brutale et si inattendue, dans ce qu’il convient bien d’appeler une véritable tragédie : 1863 morts officiellement.
 Frères et sœurs, si nous sommes ici rassemblés, c’est aussi parce que l’Eglise nous recommande de garder dans la fidélité la mémoire des fidèles défunts et, parce qu’ils ont eux-mêmes vécu dans cette espérance, de prier Dieu de leur accorder la résurrection et la vie, de leur donner son pardon, de nous garder dans la communion avec eux. Faire cette commémoration dans l’eucharistie que nous célébrons, c’est, pour nous, en intercédant en leur faveur, nous recommander aussi à leur intercession, en raison de la communion des saints entre les vivants et les morts.  
Dans cette eucharistie, nous voulons rejoindre tous ceux qui sont affectés au plus profond d’eux-mêmes par ce drame, qu’ils soient présents ou absents de notre Assemblée. Notre prière est pour eux, afin que le Seigneur continue d’être leur force dans l’épreuve et les aide à vaincre les conséquences de ce grave traumatisme par les moyens spirituels que donne la foi.

2. Par son prophète Ezéchiel, dans la première lecture, Dieu annonce une bonne nouvelle : Lui, Dieu, sait montrer sa miséricorde et pardonner à celui qui se repent de ses péchés. Il ne désire donc pas la mort du pécheur ! Aussi lorsque nous disons : «  la conduite du Seigneur est étrange », il n’en est rien ! C’est, au contraire, notre propre conduite qui est étrange, dès lors que nous nous entêtons à emprunter des chemins dans lesquels nous nous fourvoyons, comme ceux de l’injustice, en abandonnant ceux de la justice et du droit. C’est de cela que vient la mort et non de Dieu !
Parce que l’erreur est humaine, Dieu n’oublie pas tout le bien accompli dans une vie à cause de la seule faute commise. Mais il en est ainsi à la condition de se convertir, c’est-à-dire de changer de route, de revenir pour s’attacher à Lui et pour marcher dans la voie de la droiture et de la justice. Ne l’oublions pas ! Dieu nous parle par les événements qui surviennent dans notre histoire d’hommes, et il nous demande d’entendre aussi cette Parole-là.
Frères et sœurs, comment ne pas rapporter cette Parole de Dieu qui nous invite à la conversion à ce tragique accident dont la commémoration nous rassemble aujourd’hui ?  Ce naufrage n’est pas le fait de Dieu, bien que des esprits fatalistes veuillent l’y convoquer, comme si c’est la volonté de Dieu qui consentait à la mort de tous ces innocents ! La vérité est que c’est de notre fait, à nous les hommes !
Le naufrage du bateau le « Joolaa » fait sauter à nos yeux à tous, particulièrement ici au Sénégal, et aujourd’hui plus que jamais, nos péchés de négligence, de manque du sens des responsabilités, de fatalisme, - et n’ayons pas peur des mots - de cupidité dans la recherche de son propre intérêt au détriment de l’intérêt général, de légèreté et d’indiscipline. Toutes choses qui sèment la mort au quotidien,  sur nos routes et ailleurs, parce que mettant en danger la vie d’autrui et la nôtre naturellement.
Depuis ce vendredi dernier, combien de sénégalaises et de sénégalais, s’exprimant dans les medias et en d’autres lieux, se sont désolés de ce que nous n’ayons pas tiré des leçons et des enseignements de ce drame. Or ce qui le leur fait dire, c’est au vu des comportements persistants comme si le drame du bateau « Le Joola » ne s’était pas produit marquant une page bien sombre de l’histoire de notre pays.
La surcharge des moyens de transport est partout visible aujourd’hui encore, comme si nous avions choisi le parti de la mort plutôt que de la vie. Or la vie humaine, faut-il le rappeler, est sacrée, la nôtre comme celle des autres, car c’est de Dieu que nous la recevons, et nous avons la responsabilité de la préserver,  d’en prendre soin en toutes circonstances et partout.

3. Jésus, comme faisant écho au message du prophète Ezéchiel, nous met devant nos refus de conversion à la Parole de Dieu, ou alors devant notre obéissance à Dieu et à sa volonté. Est-on comme cet enfant qui dit « non » à son père et qui, se repentant, va faire ce qui lui est demandé, ou alors sommes-nous comme cet autre enfant qui dit « oui » à son père mais n’en fait rien ?
Le message de l’Evangile, c’est que c’est en actes qu’il faut se convertir et non en paroles, que c’est à nos actes que nous sommes jugés et non à nos intentions changeantes. Le peuple nouveau de Dieu qu’incarnent publicains et prostituées se constitue par leur capacité à se repentir à la Parole de Dieu et à celle de ses envoyés. Si ce sont les actes qui jugent du sérieux de l’intention, il ne suffit donc pas de proclamer un désir de conversion, mais c’est de se convertir qui fait la conversion.
Cet homme dont parle Jésus, représente Dieu lui-même. Ses deux enfants nous représentent tous, enfants de Dieu que nous sommes. Pour les uns et pour les autres, l’accent va porter non sur ce que nous sommes (pieux, moraux ou non), ni sur ce que nous disons, mais sur ce que nous allons faire ou ne pas faire. Dieu ne se perd pas en conjectures sur les dispositions variées de ses enfants ; il nous place les uns et les autres devant le même ordre qui, seul, décidera de notre destinée. Ce qui permet d’entrer dans le règne et dont Jésus nous ouvre le chemin, c’est la foi et la repentance devant nos péchés et nos fautes.
Un événement comme celui que nous commémorons nous invite à nous engager courageusement sur le chemin du vrai changement, celui de nos mentalités comme de nos conduites. Alors nous voudrons ce que veut Dieu : notre vie, notre bonheur ici-bas et le bonheur sans fin auprès de Lui. Le moteur de cela, c’est notre amour pour Dieu, mais aussi pour les autres. La charité donne aussi sens à ce que nous célébrons en, ce jour.

Un drame comme celui du bateau « Le Diola » a vu un déploiement de charité extraordinaire. Il doit en être ainsi pour les disciples du Christ que nous sommes. Ce faisant, nous voulons nous appliquer les exhortations de l’apôtre Paul dans sa lettre aux Philippiens : vivre dans la charité, car telle est notre vocation dans le Christ. En effet, dans le Christ, il nous faut cultiver l’amour et la communion, la tendresse, la compassion, l’humilité qui fait reconnaitre les autres supérieurs à soi, le souci des autres en sortant de la seule préoccupation de soi-même, de sa propre personne.

dimanche 28 septembre 2014

Anniversaire du Joola: Allocution de l’Abbé Alphonse SECK, Vicaire Général

Cher Abbé Joseph TOURE, Vicaire Episcopal,
Chers confrères dans le sacerdoce,
Mesdames et Messieurs, les Parents des Victimes du Naufrage,
Chers rescapés du Naufrage,
Chers membres du COGECIC,
Chers frères et sœurs dans la foi,

1. 26 Septembre 2002 – 26 septembre 2014 : Douze ans après, nous n’avons pas oublié ! Aussi nous voilà réunis dans ce cimetière Saint Lazare, lieu de repos de nos morts, pour nous souvenir, dans la prière et l’hommage, de nos frères et sœurs bien-aimés, hommes, femmes et enfants, qui ont rencontré la mort dans le naufrage du bateau « Le  Joola ». Ils ont été emportés, cette nuit fatidique, de manière si brutale et si inattendue, dans ce qu’il convient bien d’appeler une véritable tragédie : 1863 morts officiellement.
Nos compatriotes qui ont pris nombreux la parole ce vendredi, comme s’ils s’étaient donné le mot, ont été particulièrement insistants à nous exhorter et supplier de ne pas oublier ce qui s’est passé cette nuit du 25 au 26 septembre 2002, afin que cela n’arrive plus jamais dans l’histoire de notre pays.
Nous ne saurions donc nous dérober à ce qui est pour nous un devoir de mémoire à cultiver, et à cette occasion, nous arrêter un instant pour interroger notre agir personnel et communautaire, et pour en vérifier la justesse au regard des leçons écrites par ce drame.
Au nom de son Eminence le Cardinal Théodore-Adrien SARR, absent du pays et fidèle à rendre cet hommage à nos disparus, je voudrais remercier et féliciter tous ceux qui ont pris l’initiative de notre rencontre de ce jour et qui, depuis douze ans, l’organisent si fidèlement, nous donnant l’occasion de cette grande communion avec nos chers disparus.
Dans cette prière, nous voulons rejoindre tous ceux qui sont affectés au plus profond d’eux-mêmes par ce drame, et malgré le temps, ne peuvent oublier, portant eux–mêmes la déchirure de la séparation dans les circonstances que nous savons. Notre prière est pour eux, afin que le Seigneur continue d’être leur force dans l’épreuve et les aide à vaincre les conséquences de ce grave traumatisme par les moyens spirituels que procure la foi.
2. Si tous demandent de ne pas oublier ce qui s’est passé, c’est parce que croyants, nous savons que Dieu nous parle par les événements qui surviennent dans notre histoire d’hommes. Il nous demande d’entendre aussi cette Parole-là, pour que cela suscite des comportements nouveaux à tous les niveaux de notre vie sociale. Ce Message de Dieu, à travers cet événement tragique, nous invite à la conversion.  Car ce naufrage n’est pas le fait de Dieu, quand bien même des esprits fatalistes voudraient l’en rendre comme responsable, croyant à tort que c’est la volonté de Dieu qui consentait à la mort de tous ces innocents ! La vérité est que c’est de notre fait, à nous les hommes !
Le naufrage du bateau le « Joolaa » fait sauter à nos yeux à tous, particulièrement ici au Sénégal, et aujourd’hui plus que jamais, nos péchés de négligence, de manque du sens des responsabilités, de fatalisme, - et n’ayons pas peur des mots - de cupidité dans la recherche de son propre intérêt au détriment de l’intérêt général, de légèreté et d’indiscipline. Toutes choses qui sèment la mort au quotidien,  sur nos routes et ailleurs, parce que mettant en danger la vie d’autrui et la nôtre naturellement.
Depuis ce vendredi dernier, combien de sénégalaises et de sénégalais, s’exprimant dans les medias et en d’autres lieux, se sont désolés de ce que nous n’ayons pas tiré des leçons et des enseignements de ce drame. Or ce qui le leur fait dire, c’est au vu des comportements négatifs persistants comme si le drame du bateau « Le Joola » ne s’était pas produit marquant une page bien sombre de l’histoire de notre pays. La surcharge des moyens de transport est partout visible aujourd’hui encore, comme si nous avions choisi le parti de la mort plutôt que de la vie. Or la vie humaine, faut-il le rappeler, est sacrée, la nôtre comme celle des autres, car c’est de Dieu que nous la recevons, et nous avons la responsabilité de la préserver, de la protéger, de la garantir, d’en prendre soin en toutes circonstances et partout et non de la mettre en péril.
 Un événement comme celui que nous commémorons nous invite à nous engager courageusement sur le chemin du vrai changement, celui de nos mentalités comme de nos conduites, avec à la clef des consciences aiguisées au sens de ce qui est juste et bien pour soi-même et pour les autres, afin que tous et chacun puissent mener une vie calme et paisible.
Parce que Dieu veut pour nous la vie, faisons-nous les intendants de Dieu auprès des personnes rescapées de ce naufrage, des familles de victimes, des enfants orphelins à accompagner pour que leur vie soit conforme au rêve de leurs parents disparus. Sur ce terrain, nous continuons d’encourager l’Etat du Sénégal à déployer des moyens conséquents pour que, par notre solidarité nationale, toutes ces personnes ne soient pas victimes une seconde fois. Et comment ne pas encourager ces mêmes autorités à faire en sorte d’éradiquer de notre sein les comportements nuisibles voire attentatoires à la vie d’autrui, en raison de l’indiscipline, du manque d’ordre et de considération pour chaque personne, particulièrement pour sa vie ?
Alors, comme le rappelait son Eminence le Cardinal, il y a  de cela plusieurs années, « le devoir de mémoire pourra produire beaucoup de fruits dans notre vie personnelle comme dans notre vie sociale ».
                                                   Monsieur l’Abbé Alphonse SECK
                                                                  Vicaire Général

vendredi 26 septembre 2014

Le secrétaire général de AAACN à la RDV



Il succède ainsi au Père Aubin Coly, piariste, envoyé en mission par sa congrégation en Côte d’Ivoire. Michel Tine travaillera en collaboration avec M. Antoine Dos Reis et les techniciens de la RDV. Un prêtre intégrera bientôt l’équipe.
 
Le nouveau coordinateur de l’émission religieuse catholique « Laudemus Dominum » est un présentateur, reporter et producteur d’émissions culturelles et religieuses. Il anime des émissions religieuses catholiques depuis une dizaine d’années.
 
« J’ai intégré l’équipe de l’émission catholique « Laudemus Dominus » le 1er décembre 2013. J’assure les interviews, les entretiens et les reportages avec mon collègue Monsieur Antoine Dos Reis », fait savoir Michel.
 
Toutefois, poursuit-il « J’ai commencé à présenter les émissions catholiques en 2003 sur une radio FM actuellement fermée. L’émission passait chaque dimanche sur cette chaîne de 8 h à 9 h, le dimanche et elle était rediffusée dans l’après-midi du dimanche de 14 h à 15h. Cette expérience a duré jusqu’en 2013 ».
 
Revenant sur son parcours et son expérience, Michel déclare avec humilité : « J’ai acquis une expérience professionnelle surtout dans la communication chrétienne et je continue d’apprendre encore. J’ai beaucoup appris grâce à ces émissions chrétiennes aussi riches et variées, les uns que les autres ».
 
Il considère le service qu’il réalise auprès des médias comme un véritable apostolat : « Je suis fier d’appartenir au Christ Seigneur Jésus et Sauveur du monde et de travailler dans son champ, c'est-à-dire, évangéliser via les médias, pendant que les ouvriers sont peu nombreux ».
 
Face aux difficultés qui ne manquent pas, Michel témoigne de son courage et de son espérance : « J’avoue que j’ai vécu des difficultés de toutes sortes dans ce service car les moyens font souvent défaut. Mais une chose pour moi est sûre : avec le Christ Jésus, on est toujours fort ». 
 
« Portez-nous dans vos prières, car la tâche est lourde et difficile à supporter », conclut-il.
 
Pour rappel, l’émission « Laudemus Dominum » passe sur la radio Duynia Visions (RDV) les 1er et  3e dimanches de chaque mois.  
 
oficom

mercredi 28 mai 2014

Samba Sine, alias Koutia, a aussi célébré le jubilé de « son ami »,


Nous confirmons, images à l’appui, que Koutia était bel et bien présent aux côtés de l’Archevêque de Dakar qui célébrait, en compagnie de l’Abbé Léon Diouf, son jubilé d’or sacerdotal. Il s’est retrouvé avec eux au Cercle Mess des officiers, après la messe solennelle.
Il est arrivé à la surprise générale au lieu des festivités pour saluer et féliciter le Cardinal Sarr et Abbé Léon Diouf, à l’occasion de leur jubilé sacerdotal. Il a offert une prestation fort appréciée des convives.
Koutia était visiblement ému lorsqu’il serrait la main du Cardinal qu’il ne manque jamais de saluer lors de ces émissions quotidiennes sur TFM.
Il a sollicité les prières et les bénédictions de l’Archevêque de Dakar et a échangé avec quelques uns des invités dont Mgr Benjamin Ndiaye.
Koutia avait du mal à quitter le Cercle Mess : presque tout le monde voulait avoir un brin de causette ou prendre une photo avec lui.
Sacré Koutia !

Source: seneglise.sn

samedi 17 mai 2014

Poponguine 2014

C’est le Coordinateur national de l’Apostolat des Laics, Monsieur l’Abbé Dominique Stanislas Mendy, qui donne l’information. L’Evêque de Ziguinchor présidera la messe solennelle de la 126e édition du Pèlerinage National Marial de Poponguine, le lundi 9 juin 2014.
Le Pèlerinage de Poponguine 2014 aura lieu les 7, 8 et 9 juin 2014 avec comme thème, choisi par les Evêques, « Et Marie, sa mère retenait et gardait fidèlement tous ces évènements dans son cœur » (cf. Luc 2, 51).
L’animation liturgique de la messe solennelle sera assurée par la Coordination diocésaine des chorales du diocèse de Banjul (Gambie), dénommée « Bienheureux Jean Paul II », annonce également le Directeur des Œuvres de l'Archidiocèse de Dakar.
Pour la liturgie de la Parole de Dieu, voici les textes retenus :
  • 1ère Lecture : Siracide 3, 2–14
  • Psaume       : 104
  • 2ème Lecture : Galates 4, 4-7
  • Évangile : Luc 2, 41-52
Source: senkto.net

vendredi 16 mai 2014

Les 60 ans de la Paroisse de Thiadiaye

L’Evêque de Ziguinchor sera parmi les fidèles de la paroisse Notre Dame de la Paix de Thiadiaye, le dimanche 18 mai, pour présider la célébration des 60 ans de la fondation de leur église. La messe solennelle est prévue à 10h.
« Le 18 mai 2014, notre communauté veut marquer par la prière et la communion les 60 ans de notre paroisse qui regroupe des milliers de chrétiens  qui se sont mis à l’école de Marie pour mieux connaitre le Christ », écrit Abbé Gérard Marie Diène, pour annoncer l’évènement.
Cette célébration est placée, cette année, sous le signe de l’intégration culturelle des différents groupes sociaux résidant sur le territoire paroissial.
Le programme de la fête prévoit une messe en l’honneur de Notre Dame de la Paix, le vendredi 16 mai, à 18h30, présidée par l’Abbé Raymond Anselme Ngom, ancien curé de la paroisse. Cette messe sera précédée d’un moment d’adoration eucharistique et de récitation du chapelet.
Un accueil populaire et multiculturel sera réservé à Mgr Paul Abel Mamba, le samedi 17 mai vers 17h.
Dans le document parvenu à l’oficom, l’abbé Gérard Diène rappelle que la mission catholique de Thiadiaye a été ouverte le 06 juin 1954, en la solennité de la Pentecôte. Le Père Alphonse Bauman, spiritain parti de la Petite Côte pour évangéliser cette région, à cheval entre le Sine et le Diéguème, en est le fondateur. Le 29 avril 1956, Mgr Richaud, Archevêque de Bordeaux, bénit l’église  qui vient d’être construite. 
« Le 05 mai 2004, Monseigneur Théodore Adrien SARR, Archevêque de Dakar,  présidait le jubilé d’or de la de Paroisse Notre Dame de la Paix de THIADIAYE. On célébrait alors 50 ans de vie chrétienne, 50 ans de joie, 50 ans de dévotion à Marie pour être plus proches du Christ », ajoute-il tout en faisant remarquer ces paroles de Saint Jean Paul II : « Marie étant de toutes les créatures la plus conforme à Jésus Christ, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre- Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa Sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ »  (RVM 15).

mercredi 14 mai 2014


Archidiocèse de Dakar
Paroisse Notre Dame de la Paix  THIADIAYE
Tél. 33 957 81 22 / BP. 13
THIADIAYE, le 10 avril 2014



Le Curé de la Paroisse Notre Dame de la Paix







Objet : Les 60 ans de la Paroisse Notre Dame De La Paix/Thiadiaye

                                                              
                                                   
 Chers amis,

La mission catholique de THIADIAYE a été ouverte le 06 juin 1954, en la solennité de la Pentecôte. Le Père Alphonse BAUMAN, spiritain parti de la Petite Côte pour évangéliser cette région, à cheval entre le Sine et le Diéguème, en est le fondateur. Le 29 avril 1956, Mgr RICHAUD, Archevêque de Bordeaux, bénit l’église  qui vient d’être construite.

Le 05 mai 2004, Monseigneur Théodore Adrien SARR, Archevêque de Dakar,  présidait le jubilé d’or de la de Paroisse Notre Dame de la Paix de THIADIAYE. On célébrait alors 50 ans de vie chrétienne, 50 ans de joie, 50 ans de dévotion à Marie pour être plus proches du Christ.  Le pape Jean Paul II le dit bien : « Marie étant de toutes les créatures la plus conforme à Jésus Christ, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre- Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa Sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ »  (RVM 15).

Le 18 mai 2014, notre communauté veut marquer par la prière et la communion les 60 ans de notre Paroisse.

Je viens,  par la présente, vous demander de bien vouloir être en communion avec  ces milliers de chrétiens  qui se sont mis à l’école de Marie pour mieux connaitre le Christ.  « L'école de Marie est une école tout particulièrement efficace si l'on considère que Marie l'accomplit en nous obtenant l'abondance des dons de l'Esprit Saint, en nous offrant aussi l'exemple du "pèlerinage dans la foi"  dont elle est un maître incomparable » (RVM 14).

En comptant infiniment sur vous, je vous prie, chers amis, de croire à ma profonde et fraternelle considération.

                                                                                  

                                                                                                           LE CURE


                                                                                                   Abbé Gérard Marie DIENE

mercredi 23 avril 2014

48 nouveaux chrétiens à Saint Joseph de Fissel

L'église de Fissel s’agrandit de 48 nouveaux baptisés.
Pâques est une grande fête dans la communauté catholique mondiale. Cette année la paroisse Saint Joseph de Fissel l'a célébrée avec une grande joie en accueillant 48 nouveaux chrétiens baptisés la nuit du Samedi Saint. Et le lendemain (Dimanche Pâques) les parents ont accompli leur devoir en présentant leurs enfants au baptême.
A la paroisse Saint Saint Esprit de Diohine, le curé appelle à la prise de responsabilité en devenant les premiers catéchistes.
"je ne veux plus avoir des catéchumènes, venez baptisez les enfants et vivez le sacrement du mariage en famille"

vendredi 7 mars 2014

Un mois après Kaolack rend grâce



Pour des raisons de climat les JMJ interdiocésaines  de 2014 ont été décalées. Habituellement ces moments forts de la jeunesse chrétienne du Sénégal et de la sous-région se célébraient le Dimanche des rameaux.
Un mois après l’église de Kaolack rend grâce à Dieu par une neuvaine de prière du 07 au 16 Mars 2014
Prions ensemble avec eux :


Père éternel, tu as envoyé Ton Fils dans le monde pour nous révéler ton Amour et réaliser ton salut offert à tous les hommes. Lui-même, Jésus, avant de monter au ciel, a envoyé ses disciples dans le monde entier pour annoncer cette Bonne Nouvelle et faire de toutes les nations des disciples.
Il y a quelques semaines, tu donnais à l’église de Kaolack, la grâce d’accueillir les journées mondiales de la jeunesse, pour faire de tous les jeunes de vrais Acteurs de la Nouvelle Evangélisation. Tu nous donnais ainsi l’occasion de célébrer de manière festive et joyeuse notre Foi chrétienne.
Père, nous voulons aujourd’hui te rendre grâce pour toutes les Merveilles de ton amour et te demander de nous faire encore progresser dans la Foi, la Communion et le Témoignage. Que ces journées mondiales de la jeunesse soient source de nombreuses grâces pour les jeunes, pour nos personnes, nos familles, nos communautés chrétiennes et notre Diocèse ; qu’elles renouvellent notre zèle à témoigner de ton Evangile de joie pour une Eglise vivante et vivifiante !
Que la Vierge Marie, Notre Dame du Sacré-Cœur, qui nous a toujours soutenus, continue de présenter nos demandes et d’offrir nos louages et nos actions de grâce à son Fils !
Nous Te le demandons Père, par Jésus-Christ, Ton Fils notre Seigneur et notre Sauveur, qui vit et règne avec Toi, dans l’unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen 

lundi 13 janvier 2014

Les enfants aux pieds de leur Maman


Le pèlerinage des enfants a été célébré, cedimanche 12 janvier 2014, au sanctuaire marial de Poponguine, sur le thème : « Enfants, missionnaires joyeux de évangile  ». Les organisateurs ont dénombré, environ, 8.000 enfants qui se sont rencontrés au nom de la joie de l’évangile et de la mission. 
Organisé depuis sept ans par la  commission diocésaine des OPM de l’archidiocèse animé par l’abbé Joseph Touré, vicaire épiscopale pour la zone urbaine de Dakar, le pèlerinage des enfants est en train de devenir le moment fort et radieux de toute la pastorale pour l’enfance. Le thème fortement missionnaire inspiré par l’exhortation apostolique « la Joie de évangile » du Pape François, à été accueilli avec liesse par cette multitude d’enfants qui se sont engagés, à travers leur slogan du jour : « Enfants, Toujours joyeux! Évangile, ma joie de vivre. Avec les autres, soyons missionnaires », à être, dans leur milieu, des missionnaires de Jésus. Habilités qu’ils sont par le Baptême à porter la joie de évangile à leurs camarades, à leur famille et à l’école. 
Dans une messe riche en couleurs et animée par les enfants, eux-mêmes, le Sanctuaire marial de Popenguine à vécu un jour plein de joie. L’abbé Alfred Waly Sarr, Recteur du Grand séminaire Libermann de Sebikotane, qui a présidé la célébration eucharistique,  a su captiver l’attention de la foule d’enfants par des questions simples et les engager dans un dialogue ouvert pour leur transmettre l’envie de vivre dans la joie de l’Evangile et de la porter cette joie à tous. Devant cette « église de demain » que sont les enfants, une parole forte à été prononcée contre la maltraitance des enfants et leur exploitation. Dans un geste symbolique des adultes ont demandé  pardon aux enfants pour tous les gestes malveillants dont ils sont victimes. 
Une journée vraiment importante pour tous ces enfants qui sont rentés avec la joie dans le cœur et l’envie de la mission. 
Aux 8.000 de Dakar s’ajoutent les autres milliers d’enfants, qui ont vécu en ce temps, dans les diocèses du Sénégal, la fête de l’Enfance Missionnaire, une Eglise en marche avec la joie de l’Evangile. 
Père Bruno Favero, OMI – Directeur National OPM

Affaire Abbé Léon Diouf

Dakar, le 08 janvier 2014

Il nous faut rétablir la vérité !
Dans sa livraison du mardi 07 janvier 2014, le quotidien l’Enquête à titré à sa « Une » : « Détournements présumés à Clairafique : Une grosse tête tombe. L’Abbé Léon Diouf déféré au Parquet ; une affaire de près d’un milliard de F.CFA ». Une information reprise par plusieurs journaux en ligne avec des titres laissant comprendre que le Cardinal Sarr aurait envoyé Abbé Léon Diouf en prison pour détournement à la librairie Clairafrique.

L'archevêché de Dakar tient à rappeler les faits fondés et vérifiables concernant la situation de l’Abbé Léon Diouf dans cette affaire douloureuse pour l’Archidocèse de Dakar et qui a également blessé plusieurs personnes de la communauté catholique et d’ailleurs.
1.    L’affaire pour laquelle l’Abbé Léon Diouf a été interrogé par la justice n’a rien à voir ni de près ni de loin avec la librairie Clairafrique et ne porte pas non plus sur le montant avancé ;
2.    Dans le cadre de la gestion de structures à lui confiées par les autorités ecclésiastiques, Abbé Léon Diouf, Vicaire épiscopal, chargé de la Pastorale s’était attaché les services d’un conseiller, en la personne de Monsieur Thierry Cabou, qui avait toute sa confiance. Seulement, celui-ci, à travers un ensemble de transactions commerciales engagées, à son insu, avec des fournisseurs sur des matériels de construction, de véhicules et de fournitures de bureau, a abusé de la confiance de l’abbé Léon Diouf et des fournisseurs dont les factures globales pour un montant de 121. 750. 000 F.CFA n’ont pas été honorées. C’est en sa qualité de responsable des structures dont la responsabilité est engagée dans ces opérations que l’Abbé Diouf a été interpellé par la justice suite à la plainte déposée par les fournisseurs.
3.    Face à cette situation, l’Archevêque de Dakar a instruit les services concernés par cette affaire au niveau de l'Archidiocèse à tout mettre en œuvre pour que les engagements pris avec les fournisseurs soient honorés (ou respectés), en attendant d’amener Monsieur Theirry Cabou et sa complice Fatou Bintou Gueye, actuellement introuvables, à répondre de leurs actes et à réparer le préjudice subi par l’église.
Le Cardinal Sarr tient à remercier toutes les personnes qui ont soutenu l’Abbé Léon Diouf et exprime sa compassion et son encouragement à tous ceux et celles qui ont été blessés et déçus par cette information.

Service diocésain de l’Information et de la Communication
Archidiocèse de Dakar