mardi 21 août 2012

Situation actuelle du projet Saint Paul




En quête des financements pour la construction du sanctuaire du projet Saint Paul de Grand Yoff évalué à plus de 2,6 milliards de francs Cfa, l’archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr, appelle les amicales, les associations professionnelles catholiques et les personnes de bonnes volontés à soutenir ce projet en donnant des contributions financières.
Le projet Saint Paul de Grand Yoff dont les chantiers sont en cours depuis quelques mois, souffre toujours de financement malgré les efforts des diocésains. Pour réaliser ce temple religieux, le cardinal Théodore Adrien Sarr compte sur la générosité de 380 mille catholiques de l’archidiocèse de Dakar, en particulier les amicales et associations professionnelles ainsi que des personnes de bonnes volontés. Le prélat a d’ailleurs convoqué le 13 août à son domicile ces amicales dont les membres travaillent dans la fonction publique et privé pour leur sensibiliser et informer de l’état d’avancement des chantiers, et les contributions financières que l’église attend d’eux pour la poursuite des travaux. L’archevêque de Dakar qui a présidé la réunion, a écouté les propositions des uns et des autres avant de demander aux amicales et associations professionnelles catholiques de s’impliquer dans ce projet Saint Paul de Grand Yoff en donnant des contributions financières mensuelles. «Les chantiers du projet avance et j’appelle les catholiques à plus de générosité», a sollicité Mgr Sarr qui a demandé aux catholiques d’avoir le reflexe de donner à leur église.
En présentant la maquette du projet, l’abbé Alphonse Seck, curé de ladite paroisse, a informé les hôtes du cardinal que l’archidiocèse de Dakar, pour poursuivre les travaux, a consenti un prêt de 300 millions francs Cfa dans une banque. «Pour payer cette somme, il faut verser à la banque 6,7 millions de francs Cfa chaque mois pour rembourser ce prêt, cela fait partie des choses pour lesquelles nous avons tenu à sensibiliser les travailleurs chrétiens», a-t-il indiqué.
Contributions financières
Pour contribuer au projet Saint Paul de Grand Yoff, un formulaire est mis à la disposition des travailleurs qui pourront le remplir volontairement et contribuer sur des périodes allant de 1 à 4 ans pour des montants de leur choix et de manières discrète.
Les fidèles peuvent aussi verser leurs contributions à la procure de l’archidiocèse, dans les paroisses, au collège cardinal Hyacinthe Thiandoum, au secrétariat du projet Saint Paul de Grand Yoff ou par virement bancaire au numéro : SN0110102901400208143829 SGBS. Ces montants permettront de faire face aux engagements du chantier et au prêt bancaire.
Le curé de Saint Paul de Grand Yoff a informé que les chantiers ont commencé. Mieux, l’édifice principal (l’église) est presque achevé. «Nous sommes aussi en train de terminer le deuxième parking sous-terrain qui a une capacité de 85 véhicules. Si ces phases sont entièrement terminées, les choses seront plus visibles parce que l’édifice commencera à se lever et les fidèles seront motivées», a-t-il soutenu. Et il ajoute : «Nous sommes dans la phase de fondation qui est la plus chère. C’est pour cette raison que nous avons besoin des contributions financières des uns et des autres». Malheureusement, les cotisations, notamment celles de deuxièmes quêtes organisées dans les paroisses de ces trois derniers mois, ont baissé. Les montants sont passés, au mois de mai, de 3 498 980 francs Cfa à 1 933 685 francs Cfa en juillet, inquiétant pour un projet qui a déjà engloutis dans la terre plusieurs millions de nos francs.
«Le projet Saint Paul de Grand Yoff est immense et chaque catholique doit l’accompagner en donnant sa contribution», a lancé le cardinal Théodore Adrien Sarr qui a informé les amicales de l’organisation au mois de novembre de la journée portes ouvertes sur les chantiers du projet. Elle permettra aux fidèles de poser des questions et d’avoir plus d’information sur l’état d’avancement des chantiers du sanctuaire.

lesoleil.sn

jeudi 16 août 2012

Sœur Marie DIOUF, Nouvelle Supérieure Générale




Les Religieuses de la Congrégation des Filles du Saint Cœur de Marie ont tenu du 22 juillet au 12 aout 2012, leur 26ème Chapitre général à Poponguine, autour du thème « Charisme, lieu de communion pour un élan missionnaire ».

L’assemblée, plus haute autorité de la congrégation le temps du chapitre, qui a regroupé des religieuses venant des provinces des Iles du Cap-Vert, de Dakar et Ziguinchor et des pays de mission (Mali, Tchad, Centrafrique, Niger Libéria et de France), a élu à l'issue de ses assises une nouvelle équipe pour présider à la destinée de cet Institut.

Il s’agit de
  • Sœur  Marie Diouf, Supérieure Générale
  • Sœur Reine Marie Badiane, Assistante Générale ;
  • Sœur Catherine Marie Borges Fernandes, Conseillère ;
  • Sœur Benedicta Marie Badiate, Conseillère,
  • Soeur Anne-Germaine Marie Ndione, Conseillère.

Cette nouvelle équipe a pour mission de penser la vie qui se profile pendant les six années à venir : orientations, points d’insistance, priorités …

Le chapitre d’une congrégation est un moment décisif pour toute sa vie. Il se réunit tous les six ans, rythme stipulé par la Règle de Vie des Filles du Saint Chœur de Marie, qui précise comment vit la congrégation.

Pour rappel, la congrégation des filles du Saint Chœur de Marie a été fondée par Mgr Aloyse Kobès le 24 mai 1858. Avec près de 300 religieuses, la Congrégation des filles du Saint Cœur de Marie est présente dans les sept diocèses du Sénégal, en Guinée-Bissau, Iles du Cap-Vert, en Centrafrique, Au Tchad, au Mali, au Niger, au Libéria et en France. On les retrouve principalement dans les secteurs de la catéchèse, de l’éducation, de la santé et de la promotion féminine.

Abbé Roger GOMIS
Directeur du SEDICOM

mardi 7 août 2012

la vierge marie a-t-elle connu la mort ?


1.      Contexte de la question 
Le 06 août 2012, nous avons publié un communiqué de presse sur l’Assomption de la Vierge Marie afin de porter l’information à la presse mais aussi pour permettre aux fidèles catholiques de mieux préparer cette grande fête.
Dans ce communiqué nous indiquions que « Marie, après sa mort, a été enlevée de la vie terrestre pour entrer dans la vie en Dieu » Cette phrase a entrainé la réaction suivante que nous avons enregistrée : « ‘Marie, après sa mort, a été enlevée de la vie terrestre pour entrer dans la vie en Dieu’. Je suis au regret de dire que Marie n'est pas morte et qu'elle a été élevée au ciel. Ou bien, j'ai mal assimilé mes cours de catéchisme...... »
Nous n’avons pas trouvé bien meilleure réponse que celle donnée le Bienheureux Pape Jean Paul II. Nous la partageons avec tous ceux et celles qui auraient la même « certitude ».  

2.     Les éléments de réponses
        §   La Réponse éclairante du Magistère de l’Eglise à travers le Pape Jean Paul II
Le Bienheureux Pape Jean Paul II a clairement répondu à cette question lors d’un discours à l’occasion d’une audience générale le 25 juin 1997 à Rome. Pour le Saint Père, la réponse est affirmative : « La Mère n'est pas supérieure au Fils, qui a assumé la mort en lui conférant une nouvelle signification et en la transformant en instrument de salut. Participant à l'œuvre de la Rédemption et associée à l'offre salvatrice du Christ, Marie a pu partager la souffrance et la mort en vue de la Rédemption de l'humanité ».

        §   Quelques détails de sa réponse
*      Le Pape Jean Paul II indique d’abord que Pie XII qui a défini le dogme de l’Assomption ne s'était pas prononcé sur la question de la mort de Marie dans la Bulle dont les termes sont repris par le Concile Vatican II, dans sa Constitution dogmatique Lumen Gentium au n°59.  Toutefois Pie XII n'entendait pas nier le fait de la mort, mais seulement il ne jugea pas opportun d'affirmer solennellement, comme une vérité qui devait être admise par tous les croyants, la mort de la Mère de Dieu.

*       Le Nouveau Testament ne fournit aucune information sur les circonstances de la mort de Marie. Ce silence conduit à supposer qu'elle a eu lieu normalement, sans aucun détail digne d'être mentionné, précise le Bienheureux Père.

*      Le pape donne ensuite quelques témoignages des Pères de l’Eglise :
ü  Saint Jacques de Sarug (+ 521), selon qui, lorsque vint pour Marie « le temps de marcher sur la voie de toutes les générations », c'est-à-dire sur la voie de la mort, le « chœur des douze Apôtres » se recueillit pour ensevelir « le corps virginal de la Bienheureuse ». (Discours sur la sépulture de la Sainte Mère de Dieu, 87-99 in C.VONA, Lateranum 19 [1953], 188).
ü  Saint Modeste de Jérusalem (+ 634), après avoir longuement parlé de la « bienheureuse dormition de la très glorieuse Mère de Dieu », conclut sa « louange » en exaltant l'intervention prodigieuse du Christ, qui la « ressuscita du sépulcre » pour l'élever avec lui dans la gloire. (Enc. in dormitionem Deiparae semperque Virginis Mariae, nn. 7 et 14: PG 86 bis, 3293, 3311).
ü  Pour sa part, saint Jean Damascène (+ 704) se demande : « Comment se fait-il que celle qui pour enfanter franchit toutes les limites de la nature, se plie à présent à ses lois et que son corps immaculé soit soumis à la mort ?»Et il répond : « Il fallait certainement que la partie mortelle soit déposée pour se revêtir d'immortalité, car même le maître de la nature n'a pas refusé l'expérience de la mort. En effet, il meurt selon la chair et par la mort détruit la mort, il donne l'incorruptibilité à la corruptibilité et il transforme le fait de mourir en source de résurrection ». (Panégéryque sur la dormition de la Mère de Dieu, 10: SC 80, 107).

*      Pour le saint Père, la recherche de l'attitude spirituelle de la Vierge au moment de sa disparition de ce monde est plus importante. Cette mort a eu lieu à la suite d’un élan d’amour. Il cite saint François de Sales qui parle d'une mort « dans l'amour, à cause de l'amour, par amour », parvenant ainsi à affirmer que la Mère de Dieu mourut d'amour pour son fils Jésus (Traité de l'Amour de Dieu, Lib. 7, c. XIII-XIV).

*      Jean Paul II conclut : « L'expérience de la mort a enrichi la personne de la Vierge : ayant subi le sort commun des hommes, elle est en mesure d'exercer avec plus d'efficacité sa maternité spirituelle à l'égard de ceux qui arrivent à l'heure suprême de leur vie ».

dimanche 5 août 2012

Les producteurs d'émissions catholiques à l'école

Pendant une semaine, du 29 juillet au 4 Août prochain, le diocèse de Kédougou abrite un atelier de formation des communicateurs catholiques du Sénégal. Venus de sept diocèses du Sénégal, ces professionnels de la communication religieuse bénéficieront d’un renforcement de capacités, en vue d’étendre les liens de solidarité et d’entente entre acteurs chrétiens, pour un développement plus harmonieux de leur religion. Une rencontre organisée par la Conférence Episcopale du Sénégal, de la Guinée Bissau, des îles du Cap Vert et de la Mauritanie, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung.
Durant une semaine, du 29 juillet au 4 Août prochain, les communicateurs catholiques du Sénégal, à partir de conférences, d’excursions dans la région, de veillées animées de discussions, de films et d’échanges, vont bénéficier des cours dans tous les domaines significatifs, pour un communicateur en région minière. Cours qui vont tourner autour de l’enseignement doctrinal, afin de bien maîtriser la base religieuse de leur engagement, mais également, de l’enseignement éthique et déontologique journalistique, de l’enseignement technique et pratique et de l’enseignement sur les particularités de la région de Kédougou. A en croire Mme Marie Louise Diandy, secrétaire générale de la commission des moyens de communication sociale de la Conférence Episcopale du Sénégal, de la Guinée Bissau, des îles du Cap Vert et de la Mauritanie, l’objectif visé à travers cette session de formation, organisée par sa structure avec le soutien de la Fondation Konrad Adenauer, c’est de « renforcer les capacités et les liens d’entente et de solidarité des acteurs Chrétiens ». Mais également, ajoutera-t-elle : « par l’étude du milieu, permettre une meilleure imprégnation des problèmes spécifiques à la région de Kédougou souvent méconnue des Sénégalais, pour une meilleure gestion des messages de paix, de justice à livrer pour un développement plus harmonieux de la région ». La rencontre a vu la participation de plus d’une cinquantaine de communicateurs catholiques venus des diocèses de Kolda, Kaolack, Thiès, Ziguinchor, Dakar, Saint Louis et Kédougou. En effet, les communicateurs Catholiques ont compris que prêtre, enseignant, religieux, journaliste ou entrepreneur, la communication revêt une importance capitale dans l’organisation de la vie et de la société. C’est dans la même veine que Mme Ute Bocandé, représentante adjointe de la Fondation Konrad Adenauer, a exhorté les participants à jouer leur double rôle de responsabilité, « d’abord, dans leur fonction de journaliste, mais aussi, en tant que chrétiens car, étant des vecteurs privilégiés de la démocratie et des vecteurs de participation citoyenne, au niveau de la cité et des paroisses ».
Ces valeurs morales, issues de la foi, doivent guider les communicateurs catholiques dans leurs actions. Cependant, faudrait-il être bien formé pour être efficace dans ce travail.
Car, les textes sacrés et la doctrine sociale de l’église indiquent clairement la voie, en exigeant sans équivoque, l’engagement du Chrétien pour le bienêtre de tous, pour l’équité, l’égalité des chances et la justice sociale. 
rewmi.com