lundi 31 octobre 2011

Le voile à l'école








Dakar, le 27 octobre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE

l’école catholique promeut le vivre ensemble

Les établissements de l’Enseignement catholique inscrivent leurs actions dans le cadre de la liberté publique d’enseignement, consacrée par la Constitution sénégalaise et le Droit International. Dotés de leurs structures propres, elles remplissent leur mission d’éducation en rapport avec l’Evêque et en étroite collaboration avec les autorités civiles compétentes au plan académique, départemental, régional et national.

Ainsi, « sous un certain aspect, l’Ecole catholique est une structure civile avec des buts, des méthodes, des caractéristiques semblables à n’importe quelle institution scolaire. Sous un autre aspect, elle se présente aussi comme une communauté chrétienne ayant pour base un projet éducatif enraciné dans le Christ et son Evangile »1

. Si « l’enseignement catholique ne peut pas renoncer à la liberté de proposer le message et d’exposer les valeurs de l’éducation chrétienne », il demeure « qu’exposer et proposer n’équivaut pas à imposer »2.
L’Ecole catholique est mue par la volonté de mettre son projet éducatif, fondé sur un sens chrétien de l’homme, au service de la société, contribuant ainsi à l’ouvrir à la dimension spirituelle de la personne et de l’histoire. Elle fait sien l’article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites ».
L’Ecole Catholique vit quotidiennement la réalité du dialogue interreligieux en son sein. Refusant tout endoctrinement, elle se veut, par conséquent, ouverte à toutes les personnes qui acceptent son projet éducatif. Respectueuse de la liberté religieuse de tous ceux qui la fréquentent, elle récuse tout autant les attitudes et les comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif, et dont les auteurs doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportement d’auto-ségrégation et d’auto-exclusion.
En ces temps de doute, d’aucuns tentent de freiner la promotion du vivre ensemble de l’Ecole catholique, par des élèves que l’on porte à se distinguer par des comportements en inadéquation avec son esprit de famille et d’ouverture. C’est le cas d’élèves refusant de serrer la main de camarades de sexe opposé, refusant de s’asseoir à côté d’eux sur la même table-banc en classe ou sur le même banc dans la cour de récréation, refusant de se faire suivre ou immédiatement par eux dans les rangs, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école sous prétexte de conviction religieuse, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons, et refusant le port strict de l’uniforme de l’école, toujours pour les mêmes raisons.
Bien que fortement minoritaires, de tels comportements sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et sont préjudiciables au bon fonctionnement de tout établissement. Conformément au Règlement Intérieur qui ordonne et organise le fonctionnement de chaque établissement, l’Ecole catholique proscrit tout comportement ou attitude de nature à semer la division, la désunion, le sectarisme.

Fondée sur le droit de l’enfant à recevoir une éducation chrétienne et sur le libre choix des familles, elle a la ferme conviction qu’elle-ne doit, en rien, être transformée en champ clos de confrontation ethnique, culturelle, religieuse et/ou politique. Aussi Chrétiens, Musulmans et adeptes d’autres confessions ont-ils toujours fait bon ménage et vécu en bonne intelligence dans ses établissements et dans ses Associations de Parents d’Elèves.

Il appartient  aux parents et aux élèves ayant librement choisi les établissements de l’Office National de l’Ecole Catholique au Sénégal (ONECS) de se conformer aux exigences du Règlement Intérieur, habituellement lu pour approbation avant toute inscription, et de s’adapter aux principes et aux objectifs du projet éducatif qui en découle.

Les responsables de l’Enseignement catholique, à tous les niveaux, et quelle que soit leur mission dans l’institution, ont pour souci commun et primordial, de veiller à ce que les enfants et les jeunes puissent « développer harmonieusement  leurs dons physiques, moraux et intellectuels, qu’ils acquièrent un sens plus parfait de la responsabilité et un juste usage de la liberté, et qu’ils deviennent capables de participer à la vie sociale »3.

S’appuyant sur « un projet éducatif dans lequel fusionnent harmonieusement la foi, la culture, la vie »4, l’Ecole catholique puise sa raison d’être et son souci de développement dans la mission même de l’Eglise. Elle est une famille, où chacun fait l’apprentissage de l’amour, du respect et de l’estime de l’autre, dans une cohabitation harmonieuse, conformément à l’enseignement évangélique : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Ecriture, -dans la Loi et les Prophètes-, dépend de ces deux commandements » (Mt22, 37-40). Et S Paul d’appuyer : « La charité est donc la Loi dans sa plénitude » (Rm 13, 10)








Contact Presse/Archidiocèse de Dakar
Service Diocésain de l’Information et de la Communication (SEDICOM)
70 737 08 84

Notes

1. Congrégation pour l’Education catholique : « Dimension religieuse de l’éducation dans l’Ecole catholique », 1988, n°67

2. Congrégation pour l’Education catholique : « Dimension religieuse de l’éducation dans l’Ecole catholique », 1988, n° 6.

3. Canon 795 du Droit Canonique

4 Congrégation pour l’Education catholique : « Dimension religieuse de l’éducation dans l’Ecole catholique », 1988, n° 34

mercredi 26 octobre 2011

Ouverture de l'Année Pastorale


Le Cardinal Théodore Adrien SARR, Archevêque de Dakar célébrera, en compagnie du
collège des prêtres et des fidèles des différentes paroisses de l’archidiocèse, la messe
solennelle marquant l’ouverture de l’année pastorale, le
10h
Au cours de cette messe l’Archevêque de Dakar lancera officiellement la démarche
d’évaluation du second Plan d’Action Pastoral (PAP 2), établi pour la période de 2006 à
2011. L’idée directrice de ce plan était :
évangélisatrice »
de l’archidiocèse de Dakar face à cette interpellation :
l'évangélisation de notre pays? »
recommandations.
samedi 29 Octobre 2011, àen l’église Cathédrale Notre Dame des Victoires de Dakar.« L'Eglise en Afrique et sa mission. Tous les travaux d’évaluation devront mettre l’ensemble des fidèles« Avons-nous travaillé àA ce sujet le cardinal SARR fera quelques

lundi 17 octobre 2011

Que la terre lui soit légère

OBSEQUES DE FRERE JEAN-BAPTISTE 
27 SEPTEMBRE 2011
Sag.3,1-9 ; Jn 12,20-28

OBSEQUES DE FRERE JEAN-BAPTISTE 
Sag.3,1-9 ; Jn 12,20-28

HOMELIE : LA MYSTERIEUSE FECONDITE DE LA CROIX REDEMPTRICE DE JESUS
Chers Amis, tenons ferme dans la foi. De  même qu’il y a un vendredi saint dans la vie du chrétien il y a également pour lui le jour radieux de la résurrection. C’est pourquoi il ne peut pas sombrer dans la désespérance. Sans vendredi saint, point de résurrection pour le chrétien. Depuis que le mal, le péché, est entré dans notre histoire d’homme, l’Amour de Dieu s’est manifesté encore de plus bel ; il s’est affirmé par le drame pourrait-on dire de l’Incarnation et de la Rédemption. Je dis bien “drame“ de l’Incarnation car cet abaissement d’un Dieu revêtu de notre nature humaine, excepté le péché, est un fait inouïe : ainsi donc, il s’est soumis à la loi qui pèse sur tout homme y compris la mort ; drame du mystère de la Rédemption où le Christ a subi la mort sur une croix. Tout ceci sous le Regard contemplatif de Marie qui méditait et gardait tous ces événements de salut dans son Cœur immaculé. La vie de Jésus sur terre nous montre à la fois  la monstruosité du péché en même temps que la grandeur ineffable de l’Amour de Dieu pour l’homme devenu son frère.
Heureux vendredi saint qui nous conduit droit à la Résurrection ! C’est là où sont bâtis notre foi, notre espérance et tout notre amour confiant en Dieu qui a tant aimé les hommes qu’il leur a envoyé son Fils unique pour qu’il devienne leur Rédempteur comme nous l’enseigne l’Apôtre saint Jean.
Chers frères et sœurs, chers amis, ne pleurez pas ! Ne pleurons pas comme ceux qui sont sans foi ni espérance. Mais puisque les sentiments humains sont profondément affectés et meurtris, pleurons du moins comme ceux qui croient et qui espèrent. L’Amour de Dieu pour l’homme est invincible, il est ineffable, il est sans repentance. Dieu ne se dédie pas. Il nous a aimés le premier alors que nous étions encore pécheurs… Il nous aime et nous aimera toujours. Il nous le manifeste à travers toutes sortes d’événements petits ou grands, joyeux, douloureux, glorieux ou lumineux. Merci Seigneur Dieu pour ce nouvel éclairci de ta bonté et de ta miséricorde.
Chers Amis, ne pleurons pas, ne tremblons pas  comme des désespérés. Que par la force de la grâce de Dieu notre foi prenne le dessus ainsi que notre espérance en ce Dieu Très bon qui sait et comprend notre peine de ce jour.
Mes salutations cordiales spéciales à tous les membres de la famille de notre regretté frère Jean-Baptiste. Il a été fauché en pleine activité, au service de ses frères et de l’Eglise. Au nom de toute la communauté monastique et de tous ceux qui nous sont unis par la prière, je dis merci aux parents de Frère Jean-Baptiste ; je les félicite parce qu’ils ont été courageux et généreux de donner leur enfant, unique garçon, au service de l’Eglise.  Chers Amis, Rassurez-vous, soyez même fiers de  ce fils, très cher. Il était entièrement donné à sa vocation monastique : digne fils de saint Benoît, heureux et joyeux de célébrer les louanges du Seigneur avec sa belle voix d’une exceptionnelle beauté. Mais, voyez-vous, le Seigneur semble se rire un peu de nos compétences auxquelles nous tenons tant. Ce qu’il demande de nous aujourd’hui et toujours c’est vraiment notre conversion, notre retour sincère vers lui par  le don de notre cœur, entièrement  gagné à sa cause. Frère Jean-Baptiste aura été agréable à Dieu parce qu’il lui aura tout donné, le meilleur de lui-même, chaque jour et en toute simplicité de cœur.
A 33 ans, comme Notre Seigneur, Frère Jean-Baptiste a remis entre les mains de Dieu sa belle âme. Trente trois ans, allons-nous dire : L’âge des rêves et des folies ! Frère Jean-Baptiste en avait. Mais le Seigneur a préféré accomplir en lui les siens que nous estimons meilleurs même si nous ne le comprenons pas aujourd’hui. Les rêves et les folies du Seigneur à notre endroit, c’est sa passion pour nos âmes : “La volonté de Dieu c’est votre sanctification“ (1 Th 4,). La jeunesse naturelle et la jeunesse du cœur de notre frère ressemble à la jeunesse de Dieu qui n’a ni rides ni flétrissures : Car l’amour de Dieu ne vieilli pas. Cet amour est fécond parce que patiemment, laborieusement cultivé dans l’enceinte du cloître et arrosé de prière et de sacrifices librement consentis. Voilà pourquoi nous osons reprendre avec confiance ces paroles de l’Evangile que nous venons d’entendre : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas il reste seul, mais s’il meurt il porte beaucoup de fruit. »
Nous croyons au mystère fécondant d’une vie donnée à la suite du Christ et reprise à fleur de l’âge à l’instar du Christ : loin d’être un gâchis, c’est un nard à grand prix versé par débordement d’amour, je dirai, par miséricorde; il aura sa récompense : Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, aux yeux des insensés, ils ont paru mourir mais ils sont dans la paix, nous crie la Sagesse.
Cependant, vous voudriez bien entendre ma plainte qui sort d’un cœur meurtri c’est l’écho de beaucoup d’entre vous sinon de tous. Certes, nous pardonnons de tout cœur ; nous ne portons aucune plainte contre qui que ce soit à l’occasion de cet accident meurtrier. Mais je me plaindrais fort et haut devant le Seigneur et devant vous tous ici réunis ; j’en appelle à la conscience professionnelle des conducteurs dans notre pays et bien au-delà.... Au Sénégal, on constate de plus en plus de gros porteurs qui foncent à toute allure sur des routes mal adaptées, sans grand ménagement des autres véhicules ni des passants : cela est insensé.
Vous tous qui prenaient le volant, ayez du respect pour votre propre vie et celle d’autrui ; pensez à votre propre famille et à la famille de vos semblables. Ce rappel à la conscience professionnelle je le lance également à tout citoyen : tout citoyen qui traverse la route sans précaution met sa propre vie en danger mais aussi celle des autres : cela est absurde, insensé. C’est la charrette à âne qui aurait coûté la vie à notre frère comme à tant d’autres. Il est trop facile de dire que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Non ! Le fatalisme aveugle est inconcevable,  inacceptable. Dieu a créé l’homme intelligent et lui a doté d’une bonne volonté libre capable de choisir le bien ou le mal. Nous sommes quelque part responsables de nos actes sauf dans le cas de l’impossible. Ne risquons donc pas de devenir assassins de nos frères en chemin en négligeant de prendre les soins les plus élémentaires afin d’éviter le pire. Telle est ma plainte que je voudrais porter haut devant le Seigneur mais aussi devant les autorités compétentes qui voudraient bien entendre ma voix qui est celle des victimes muettes mais dont le sang réclame justice vers le Seigneur. 
La descente du corps de notre frère du car rapide était sa descente de sa croix : vraie figure du Christ soufrant à travers toute personne en détresse ; sa tunique monastique était maculée de sang ! Il était beau. Merci aux pompiers qui ont pris soin de lui ; délicatement, respectueusement ils l’ont déposé sur un lit de fortune : il semblait sourire, innocent il a vécu, innocent, il est parti, trop tôt pour nous, certes, mais non pas pour Dieu qui sait tout et comprend tout. Sa maman, une femme forte, deux jours après le drame m’appelle pour m’exhorter à prier ! J’en étais bouleversé. Comme un onagre sauve, de force, Jean-Baptiste a été dompté mais non vaincu : il triomphe de la mort qui ne saurait interrompre sa course folle vers les hauteurs. Car il n’y a pas d’échec là où fleurit la plénitude de la Vie. C’est bien pour cette Rencontre ultime qu’il s’est fait moine, c’est-à-dire, homme de Dieu, homme du “Sanctus“, de la louange perpétuelle[1] solennelle!

Chant : « Heureux qui va joyeux sous le joug de Jésus ! Heureux qui s’en remet au désir de son Dieu ! Heureux qui rend l’esprit par la voix de Jésus !
Des chemins s’ouvrent dans son cœur, il siègera sur le trône du Fils. Au Paradis de Dieu, vainqueur, il recevra les vêtements de joie.
Heureux qui perd sa vie sur la Croix de Jésus ! Heureux qui reçoit tout de la main de son Dieu ! Heureux qui meurt d’aimer dans l’amour de Jésus !
Des chemins s’ouvrent dans son cœur, il ira boire à la source du ciel. Au Paradis de Dieu, vainqueur, il recevra l’héritage promis. » (Lit. KM 160-161).
Seigneur que cette mort violente et rapide nous ramène à l’essentiel de la vie de l’homme pèlerin, fragile et fugace sur terre : chercher la face de Dieu, le visage vrai du Seigneur à travers sa Parole comme Marie qui gardait tous les événements qui la touchaient, en même temps que la vie de son Fils et de son Peuple, dans son Cœur Immaculé ; chercher le visage vrai de Dieu à travers les sacrements de l’Eglise, à travers sa loi de charité, à travers tous les frères humains.
« Tu m’as donné mes jours à la petite mesure, (Seigneur), à ton échelle ma durée n’est rien : en vérité, les humains ne pèsent guère. L’homme fait son chemin, tout comme une ombre ; il se démène, mais il n’est qu’un souffle ; il accumule, mais il ne sait qui aura le tout (…).  Je ne suis qu’un hôte sur tes terres, rien qu’un passant, comme ont été mes pères. Ne me regarde plus ainsi, que je respire, avant que je parte et ne sois plus rien. » (Ps 39,6-7.13-14).
Je termine par les paroles réconfortantes du Pape : « Dans la douleur, dans le danger, dans l’amertume de l’incompréhension et de l’offense, les paroles du Psaume 3 ouvrent notre cœur à la certitude réconfortante de la foi. Dieu est toujours proche – même dans les difficultés, dans les problèmes, dans les ténèbres de la vie – il écoute, il répond et il sauve à sa façon (…) Que le Seigneur nous donne foi, qu’il vienne en aide à notre faiblesse et qu’il nous rende capables de croire et de prier à chaque angoisse, dans les nuits douloureuses du doute et dans les longs jours de douleur, en nous abandonnant avec confiance à Lui, qui est notre « bouclier » et notre « gloire[2]».
Nos remerciements sincères et émus à toute cette belle et prestigieuse assemblée. Vous êtes venus très nombreux  jusqu’ici, nous manifester votre sympathie, votre communion de cœur et d’âme dans la douleur mais aussi dans la grande espérance. Merci  pour ce geste d’amitié ; ainsi donc, vous vous  unissez à beaucoup d’autres qui, de loin ou de près, vivent l’épreuve avec nous, à ce  moment très dense de la célébration eucharistique qui nous rappelle d’emblée le jour, ô combien solennel, de notre consécration définitive à Dieu.

Que l’âme de Frère Jean-Baptiste et de tous les fidèles défunts reposent dans la paix et que la lumière du Christ ressuscité brille sans fin à jamais sur eux, par l’intercession de Notre-Dame, de saint Joseph, saint Jean-Baptiste et de tous les saints. Amen.




*

* + *


[1] la “laus perennis“
[2] Benoît XVI, Audience générale du 7 Sept. 2011 : Méditation sur les Psaume 3. « Dieu entend et répond au cri de l’homme. », L’OSSERVATORE ROMANO du jeudi 8 Sept. 2011, p. 2-3.

mercredi 12 octobre 2011

Espérance FM

Je croyai vous avoir donné cet article mais mieux tard que jamais.

Espérance Sénégal Fm : Une radio 100 % catholique bientôt sur la bande Fm


La communauté catholique du Sénégal aura bientôt sa propre radio. La révélation a été faite, samedi dernier, par Aimé Sène. C’était lors de l’assemblée générale de l’Association des dirigeants, entrepreneurs et cadres catholiques du Sénégal (Adeccs). D’après Aimé Sène, le directeur d’une société de location de voitures de la place, l’étude technique ainsi que toutes les formalités administratives ont été faites et le matériel nécessaire est disponible. Maintenant, l’Eglise du Sénégal n’attend plus que l’attribution de la fréquence qui ne devrait pas trop tarder, selon lui.

En tant que radio religieuse, Espérance Sénégal Fm aura pour mission essentiellement de répandre la bonne nouvelle. ‘Ce sera une radio d’obédience chrétienne qui sera animée par différentes corporations de prêtres, catéchistes, laïcs engagés, des femmes, des jeunes qui y développeront des thèmes de tendances ou des émissions chrétiennes sérieuses et saines pour évangéliser, des débats ciblés et éducatifs de haute facture’, précise-t-il. Puis, de souligner que cette radio qui émettra sur la bande Fm, couvrira, dans un premier temps, la région de Dakar, avant, dans une seconde phase d’émettre sur l’ensemble du territoire national. ’Aussi, les messes et événements liturgiques des différentes paroisses pourraient être retransmis. Nous rappelons que ce projet est une tâche que l’évêque Théodore Adrien Sarr nous a confiée et nous sommes presque à sa réalisation, car nous attendons, d’un moment à l’autre, l’attribution d’une fréquence’, poursuit Aimé Sène. Qui explique que cette radio est un besoin pour les chrétiens du Sénégal.

Le studio principal de cette radio portera le nom de feu Abbé Patrice Coly, le porte-parole du chef de l’Eglise du Sénégal récemment décédé. Une manière, selon Aimé Sène, de rendre hommage à ce prêtre qui s’est beaucoup investi dans la mise en place de cette radio.

Sur le financement de cet outil de communication, le président des entrepreneurs et hommes d’affaires catholiques informe que son association, qui est à but non lucratif, a mis en place une société de droit ouverte avec un capital de 50 millions de francs Cfa. L’Adeccs aura 10 % des actions, les diocèses 33 % , 40%aux membres de l'Adeccs et le reste du capital (17%) réservé aux communautés catholiques et aux particuliers. A l’issue de cette assemblée générale, Aimé Sène, le directeur de Hertz, a été reconduit au poste de président de l’Adeccs.

Charles Gaïky DIENE

Walfadjiri

lundi 10 octobre 2011

Les Livres Prophétiques

Toujours dans le cadre de l'étude biblique que je vous propose, je vous invite à découvrire les livres des prophétes.   http://www.santorosario.net/bible/at4.htm

dimanche 9 octobre 2011

Enfin les travaux démarrent





Pour un coût estimé à 2,5 milliards de Fcfa, le Cardinal a lancé un appel à la communauté chrétienne de l’archidiocèse de Dakar afin qu’elle redouble d’efforts pour la concrétisation de ce projet.
Après la pose de la première prière en janvier 2003 et un premier lancement du chantier en avril 2008, le projet de construction de l’Eglise Saint Paul de Grand-Yoff est enfin effectif, soit près de dix ans après.

Mgr Théodore Adrien Cardinal Sarr, Archevêque de Dakar, a procédé hier aux Hlm Grand-Yoff à la bénédiction du site localisé à côté du Collège Cardinal Thiandoum.

Selon le Cardinal Sarr, ce sanctuaire diocésain servira à la fois d’église paroissiale à la communauté catholique de Grand-Yoff et aussi de lieu de grandes célébrations à dimension inter-paroissiale ou diocésaine. Devant quelques membres de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff, l’Archevêque de Dakar a exprimé toute sa gratitude à l’intention de la famille diocésaine et aussi à tous ceux qui ont contribué de diverses manières à la réalisation de ce projet dont le coût total est estimé à 2,5 milliards de Fcfa.
Les fidèles invités à redoubler d’efforts dans les cotisations
A cette occasion, il a lancé un appel à la communauté chrétienne de l’Archidiocèse de Dakar pour qu’elle redouble d’efforts dans les cotisations, en vue de la concrétisation du projet. Mgr Sarr a invité tous ceux qui croient à ce projet à continuer de travailler pour sa mise en œuvre.

Pour sa part, l’architecte du projet, Lamine Mboup, déclare que le délai d’achèvement des travaux sera respecté.
Pour certains paroissiens et fidèle, c’est un nouvel élan qu’ils retrouvent et un sentiment de satisfaction de voir se réaliser un projet qui a été jugé « irréalisable » depuis près de dix ans.

Satisfaction aussi, de voir la plus grande église à Grand-Yoff «célébrer des messes paroissiales et des offices à grande affluence, avec une ferveur favorisée par un cadre porteur», selon l’Archevêque Théodore Adrien Sarr.
Khady Aïdara MAHFOU (Stagiaire)
Le soleil

jeudi 6 octobre 2011

Fête patronale Sainte Thérèse


"Comme chaque année le mois d'Octobre marque l'ouverture des écoles au Sénégal ... mettons nous à l'école de sainte Thérèse" voici comment le Cardinal SARR a invité tous les fidels catholiques qui étaient venus fêter la patronne de l'église de Grand Dakar ce Dimanche 02 Octobre 2011.
Pendant trois (03) les paroissiens de Sainte Thérèse se sont mobilisés.
Commençant par un concert des chorales de la paroisse le Vendredi 30 Septembre, l'ouverture de la kermesse le Samedi 01 Octobre, pour terminer par une Messe le Dimanche; la fête a été marque par la présence de plusieurs personnalité du Pays.
En audio je vous propose l'homélie du Cardinal : http://www.ustream.tv/recorded/17636603