dimanche 27 décembre 2015

Premier message de noel de monseigneur Benjamain comme archeveque de dakar

Chers fidèles du Christ, amis croyants, hommes de bonne volonté, que la paix de Dieu habite en vos cœurs, et que le Seigneur de toute miséricorde vous fasse sentir le bonheur et la joie que donne son amour.
 
A l’occasion de ce Noël de l’an de grâce 2015, je pense à ces paroles de la lettre aux Hébreux, dans le Nouveau Testament : « Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui ; il le sera pour l’éternité » (He 13,8). Son avènement dans l’existence humaine est salué et célébré de multiples manières par diverses traditions religieuses. Par exemple, à travers la Liturgie des Heures et dans notre foi en la mystérieuse communion d’amour qui l’unit au Père et à l’Esprit Saint, nous l’invoquons ainsi :
 
Splendeur jaillie du sein de Dieu,                Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
 
Lumière née de la lumière,                          Objet de toute complaisance ;
 
Avant que naisse l’univers                           Le Père qui t’a envoyé
 
Tu resplendis dans les ténèbres.                 Sur toi fait reposer sa grâce.
 
 
 
Tu viens au fond de notre nuit                     A toi la gloire, ô Père Saint,
 
Pour tous les hommes de ce monde ;         A toi, la gloire, ô Fils Unique,
 
Tu es la source de la vie                              Avec l’Esprit Consolateur,
 
Et la lumière véritable.                                Dès maintenant et pour les siècles.
 
 Chers amis, au cœur de la nuit de Noël, un chant angélique retentit : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».      Ce qui est proclamé ainsi, c’est l’entrée du Verbe de Dieu dans notre histoire humaine, c’est la naissance de Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme. Il a voulu prendre chair de notre chair, dans le sein de la Vierge Marie. Il est né à Bethléem, dans la cité de David. Les anges de Dieu en ont annoncé la bonne nouvelle pour tout le peuple, et des bergers qui passaient la nuit dans les champs sont venus l’adorer. Désormais, il demeure parmi nous. Il est « le visage de la miséricorde du Père » (Pape François). Il est la porte sainte (cf. Jn 10,9) qui nous fait entrer dans l’intime présence vivifiante de Dieu. Il nous invite au recueillement et à la sérénité, dans la ferveur de sa proximité. Il nous apporte la paix de Dieu. Il est lui-même notre paix (cf. Ep 2,14).
 
A l’écoute des anges de Dieu, dans la sainte nuit de Bethléem, je vous souhaite, à vous tous, enfants, jeunes gens, adultes et aînés, un SAINT ET JOYEUX NOEL, SEREIN ET PAISIBLE, SOLIDAIRE ET FRATERNEL.
 
Que la présence salutaire du Verbe de Dieu se manifeste abondamment dans notre monde qui a tant besoin de la Paix de Dieu ! Que cette paix se répande en abondance sur vous tous, sur vos familles, sur vos communautés, et que le Prince de la Paix soutienne vos efforts et bénisse vos différentes activités.
 
Parce que Noël est l’avènement de l’Enfant-Dieu dans la vie des hommes, nous invoquons cet Enfant Unique en faveur de tous les enfants du monde, et plus particulièrement en faveur des enfants pauvres, maltraités, abandonnés, abusés, exploités, exposés à la mendicité ou soumis à un dur travail qui ne répond pas à leur âge. Laissons-nous transformer par la grâce de l’Enfant de Bethléem. Ne blessons pas les enfants. Ne les persécutons pas. Respectons-les. Aimons-les, au nom de Jésus Christ, l’Enfant-Dieu de la crèche.
 
Avec vous tous, j’invoque encore le Prince de la paix, pour qu’il soulage la peine et la souffrance des malades. Qu’Il leur fasse sentir, ainsi qu’à tous les blessés de la vie, comme aux désespérés et aux isolés, la réalité de la tendresse de Dieu, de son réconfort et de son soutien. Qu’il aide encore les médecins et le personnel médical à se donner sans compter au service de la vie, à contribuer à la guérison par leur savoir-faire, avec la grâce de Dieu, Maître de la vie.
 
Que la paix de Dieu accompagne tendrement ceux ont fait le passage sur l’autre rive, pour qu’ils soient accueillis avec les faveurs du Dieu de miséricorde dans la patrie céleste. Car « Dieu est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous a aimés ; alors que nous étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ » (Ep 2,4-5).
 
 Nous invoquons ce Christ, Prince de la paix, pour qu’il chasse de notre monde le démon de la haine, de la division, de la guerre, du radicalisme et du terrorisme. Qu’il soutienne les efforts de tous ceux qui cherchent à promouvoir la paix. Rappelons-nous que la fête de Noël  arrive au cœur de nos vies, lorsque les temps furent accomplis (cf. Ga 4,4), comme l’engagement merveilleux de Dieu envers tout homme et envers tout l’homme. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Avec lui, il nous a tout donné (cf. Rm 8,32), et son bonheur est de voir l’homme heureux.
 
« Nous savons, comme dit l’apôtre Paul, que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein » (cf. Rm 8,28). C’est pourquoi, uni à mes frères chrétiens, je voudrais adresser, avec nos salutations fraternelles, nos plus vives félicitations à nos amis musulmans qui viennent de célébrer dans la ferveur la naissance de leur Prophète et Fondateur Mahomet.
 
La proximité des fêtes du Maouloud musulman et du Noël chrétien contribue certainement à une plus grande communion des croyants, dans la prière et l’amour fraternel. Nous en rendons grâce au Dieu de toute miséricorde ! Et nous nous rappelons ces paroles du Pape François nous invitant à vivre pleinement l’Année Sainte de la Miséricorde : « La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Eglise. Elle est le lien avec le Judaïsme et l’Islam qui la considèrent comme un des attributs les plus significatifs de Dieu […] Que cette Année Jubilaire, vécue dans la miséricorde, favorise la rencontre avec ces religions et les autres nobles traditions religieuses. Qu’elle nous rende plus ouverts au dialogue pour mieux nous connaître et nous comprendre. Qu’elle chasse toute forme de fermeture et de mépris. Qu’elle repousse toute forme de violence et de discrimination » (MV 23).
 
Pour terminer, comment ne pas souligner le ferme espoir qu’a fait naître, à travers le monde, la tenue à Paris de la Conférence internationale sur l’environnement, la COP 21 ? Nous nous félicitons de l’expansion de la culture écologique à travers le monde, pour protéger et préserver notre « maison commune », comme dit le Pape François dans sa belle lettre encyclique Laudato Si consacrée au sujet. Puissions-nous mieux prendre conscience que la propagation de cette culture écologique est de notre intérêt à tous, si du moins nous acceptons de changer de mentalité et de comportement, pour protéger la création que Dieu a mise à notre disposition, dans le respect.
 
Que le décor naturel de la crèche nous fasse aimer la simplicité des grandes choses et louer le Seigneur pour toutes les merveilles qu’il a créées.
 
JOYEUX NOEL ET BONNE FETE A VOUS TOUS, DANS LA JOIE DU SEIGNEUR !
 
 
 
                                                                                  + Monseigneur Benjamin NDIAYE
 
                                                                                             Archevêque de Dakar
 

vendredi 7 août 2015

Vendredi 7 Aout ((Matthieu 16,24-28)




Jésus annonce sa  mort et sa Résurrection

A partir de ce moment-là, Jésus commence à parler clairement à ses apôtres. Il leur dit : « Il faut que j’aille à Jérusalem. Je vais souffrir beaucoup, de la part des anciens du peuple, des chefs des prêtres et des enseignants de la loi. On va me tuer. Mais le troisième jour, je reviendrai à la vie ». Alors Pierre le prend de côté, et il commence à lui faire des reproches : « Seigneur, que Dieu Te protège de cela. Non cela n’arrivera pas ! ». Jésus se retourne, et Il dit à Pierre : « Va-t-en loin de moi, Satan ! Tu cherches à me faire tomber dans le péché. Car tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les hommes.
Puis Jésus dit à ses apôtres : « Si quelqu’un veut venir avec Moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix, et qu’il me suive. En effet, l’homme qui veut sauver sa vie, il la perdra. Mais celui qui perdra sa vie pour moi, il la retrouvera. A quoi cela sert à un homme, de gagner le monde entier, s’il perd sa vie. Est-ce qu’il y a quelque chose qu’un homme peut donner, pour racheter sa vie ? En effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père, avec ses anges. Et alors, il récompensera chacun, selon la façon dont il aura agi, et d’après ce qu’il aura fait.

 « Seigneur je veux te suivre, dans tout ce que je fais
-Jésus  annonce clairement toutes ses souffrances, à ses apôtres. Il savait d’avance, tout ce qu’il allait supporter. Malgré tout, il avance avec courage. Car il veut faire le travail de son Père jusqu’au bout, et nous sauver à tout prix.
En même temps, Jésus est plein de foi. Il a confiance dans son Père,  il est sûr que son Père le fera revenir à la vie. Car ce n’était pas facile pour Jésus, de voir que c’était les chefs de son propre peuple, qui le faisaient souffrir. Et que c’étaient ses propres chefs religieux, qui le condamnaient à mort. Et nous, croyons-nous vraiment, que JESUS est ressuscité ? Quelles conséquences en tirons-nous, pour notre vie de chaque jour ? Croyons-nous  vraiment que le Père est avec nous, dans toute notre vie ? Est-ce que nous croyons qu’IL est à côté de nous, dans nos souffrances et dans nos difficultés ?
-Nous voulons suivre Jésus, parce que nous savons que personne n’a aimé comme lui. Lui seul peut nous sauver, et faire réussir notre vie. Mais que faire pour suivre Jésus ?
D’abord arrêter de penser à nous-mêmes, et de toujours chercher notre intérêt. Si nous croyons en Jésus, c’est à lui que nous devons penser, dans tout ce que nous faisons. Nous changeons nos pensées, pour avoir les pensées de Jésus. Nous cherchons à  vivre comme lui. Et à continuer les bonnes choses qu’il a faites.
 Mais souvent, nous sommes comme Pierre.  Nous n’avons pas le courage de suivre le chemin de Jésus, parce qu’il est trop difficile. Et même, nous empêchons les autres de suivre ce chemin. Comme Pierre voulait empêcher Jésus, de faire ce que Dieu lui demandait. Parce que nous n’avons pas encore changé nos idées : nous gardons les idées païennes d’autrefois : le tribalisme et l’ethnocentrisme (qui nous fait rejeter ceux qui parlent une autre langue), le maraboutage, la magie, la malédiction et la sorcellerie (qui nous empêchent de vivre nos souffrances dans la foi, et par lesquels nous faisons souffrir les autres). Ou bien nous suivons les idées modernes de la société d’aujourd’hui : la facilité et la recherche du plaisir (qui nous fait refuser de souffrir), l’égoïsme et l’individualisme (qui nous empêche de penser aux autres), la recherche de l’argent et du pouvoir à tout prix (qui nous pousse à écraser les autres). Est-ce que Jésus ne peut pas nous dire, à nous aussi : »Tu n’as pas les pensées de Dieu, tu as les pensées des hommes. Passe derrière ! Tu es pour moi un satan (un adversaire) ».
Cet évangile nous appelle à reconnaître notre faiblesse. Pierre dit à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu Vivant » (16). Mais aussitôt après, il dit : « Cela ne t’arrivera pas » (22). Et il veut empêcher Jésus de faire le travail, que Dieu lui a donné. Nous sommes souvent comme Pierre. Nous disons que nous croyons en Jésus. Mais aussitôt, nous refusons de suivre le chemin de Dieu. Nous devons vraiment compter sur Jésus, pour réussir notre vie. Et non pas sur nos forces humaines, come Pierre l’a fait. Mais ensuite, il l’a compris. Il a demandé pardon à Jésus. Et il a changé.

Jésus nous dit quatre choses :
 1. Porter sa croix et le suivre (24)
2. Ensuite : celui qui perd sa vie pour moi, il la retrouvera (25)
3. Après cela : réfléchir à la façon dont nous vivons, et à ce que nous faisons avec l’argent (26).
4. Enfin : Jésus nous paiera, chacun selon ce que nous aurons fait (27).

1)Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il veut nous sauver, totalement et pour toujours. Mais nous, qu’est-ce que nous attendons de Jésus ? Est-ce que trop souvent, comme les juifs, nous n’attendons pas des avantages, de la chance, et même des miracles : la santé, des enfants, un travail, de l’argent et beaucoup d’autres choses. Bien sûr, c’est très important. C’est ce que Jésus veut pour nous. Mais Dieu ne fait pas le travail à notre place. Pour avoir cela, nous devons faire nos propres efforts. Et passer par beaucoup de souffrances, comme Jésus et avec Lui.
La Foi ne supprime pas les difficultés de notre vie. Ce n’est pas parce que je crois en Jésus, que j’aurai de l’argent, et tout ce que je désire : une Famille, une Maison, un Travail… Jésus ne nous promet pas, une vie facile et sans problème. Au contraire, Jésus nous dit : « il faut porter votre Croix ». C'est-à-dire vivre toutes nos souffrances et toutes les difficultés de notre vie, avec Jésus, dans la Foi. C’est pourquoi Jésus ajoute: « Qu’il me suive ». Nous vivons toute notre vie avec lui, dans la prière et la confiance. Car nous savons qu’il est toujours avec nous, dans toutes les difficultés de notre vie.
-Nous ne portons pas notre croix, parce que nous  sommes obligés, et que nous n’y pouvons rien. Mais librement et avec  amour. Il s’agit de nous oublier, et de ne plus penser à nous-mêmes. Mais de penser à Jésus.  Et de le suivre avec courage. Même quand  notre vie est difficile.
2) Jésus ajoute : » Celui qui perdra sa vie à cause de moi, il la retrouvera ». Il nous faut donc choisir : certains  veulent seulement s’amuser, et profiter de la vie. Pour cela, ils sont prêts à mentir, et à faire souffrir les autres. Et même à les écraser, pour passer au-dessus d’eux. Mais cela ne peut pas nous donner le vrai bonheur. Saint  Paul disait : « il y a plus de joie, à donner qu’à recevoir » (Actes 20,35). Quand nous donnons notre vie pour nos frères, comme Jésus et avec Lui, nous les rendons heureux. Mais en même temps, nous trouvons le vrai bonheur. Bien sûr, c’est difficile. Seul l’amour du Christ peut nous aider à faire cela. Il ne s’agit pas de mourir dans un accident, ou de perdre notre vie inutilement. Il s’agit de donner notre vie par amour, tous les jours. Pas seulement au moment de notre mort, mais dans toutes les petites choses de notre vie. Ne pas penser seulement à nous, mais à Jésus. Ne pas chercher notre seul intérêt, mais penser d’abord à nos frères et à nos sœurs. Alors, nous serons sauvés.
Si tu donnes ton repas à un pauvre, tu as perdu ta nourriture. Mais tu as gagné beaucoup plus : la joie dans ton cœur, la joie de celui que tu as aidé, et la joie de Dieu. C’est cela le plus important. C’est dans ce sens, que Jésus dit : « Celui qui perd sa vie pour moi, il la retrouvera. » Mais à condition de perdre notre vie pour le Seigneur, pour son Royaume et pour nos frères. Comme le dira Jésus, quand il reviendra : «Tout ce que tu as fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que tu l’as fait. » (Matthieu 25, 40). Et non pas, perdre notre vie, à cause de la drogue, de l’alcool ou d’une sexualité vécue sans amour, sans réfléchir et sans se commander.
-Il s’agit bien de perdre notre vie. C'est-à-dire de nous donner nous-mêmes, de tout notre cœur. Pas seulement donner des choses. Même si nous n’avons pas d’argent, pour acheter de la nourriture ou des médicaments, nous pouvons donner de notre temps. Nous pouvons donner nos idées et nos conseils. Ou même nous asseoir en silence, sans rien dire, à côté de notre frère ou de notre sœur qui souffre. Et aussi partager ce que Dieu nous donne, dans l’Amour du Christ : sa Parole, sa sagesse (le Saint Esprit), sa force, son amour.
3) Jésus nous demande de réfléchir sérieusement, à ce que nous faisons dans la vie : comment nous avons gagné notre argent ? Comment nous l’utilisons ? Il nous parle clairement : « A quoi cela sert à un homme, de gagner le monde entier, s’il perd sa vie ? Qu’est-ce que tu peux donner pour racheter ta vie ? ». Nous réfléchissons à la façon dont nous vivons, pour ne pas perdre notre âme.
4)Si nous croyons en Jésus, que devons-nous faire ? Jésus ne nous promet pas une vie facile et sans problèmes. Il nous demande de nous oublier, et de ne plus penser à nous-mêmes. Mais de penser à Jésus. Et de le suivre dans toute notre vie, en ayant ses pensées, et non pas les nôtres. Porter nos souffrances avec courage. Mais aussi dans la foi. Croire que Jésus nous fait vivre. Pas seulement après notre mort, mais déjà aujourd’hui. Car quand nous portons nos souffrances avec Jésus, dans la foi et l’amour, nous vivons déjà une vie nouvelle.
Comme Jésus, nous acceptons aussi de souffrir pour les autres. Nous cherchons à les aider, même si c’est difficile. Nous leur faisons connaître Jésus qui nous sauve. Et nous offrons nos souffrances à Dieu, pour sauver nos frères. Comme Jésus, et avec Lui.
Et tout cela, dans l’humilité. Et en changeant nos idées. Jésus reproche à Pierre : « Tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les hommes ». Il s’agit de laisser les pensées païennes d’autrefois. Mais aussi les idées modernes, qui nous font penser seulement à nous-mêmes. Et qui nous amènent à oublier nos frères, et à les rejeter. Parce que nous cherchons l’argent, le plaisir et le pouvoir, au lieu de penser aux autres.
Jésus ajoute : » Le Fils de l’homme va venir. Il paiera chacun d’après ce qu’il aura fait » (27). Nous l’attendons avec joie, car Il est vraiment notre Sauveur. « Il viendra dans la gloire de son Père, avec ses anges ». Chaque jour
Sommes-nous prêts à l’accueillir ? Sommes-nous pressés qu’Il revienne ? Comme le priaient les premiers chrétiens : « Viens Seigneur Jésus ». Et celui qui est vrai répond : « Oui je viens bientôt » (Ap. 22-20).
-Il s’agit de « voir le Fils de l’homme venir, comme notre Roi ». Pas seulement à la fin du monde, mais chaque jour, dans chacun de nos frères. Jésus disait : « celui qui vous accueille, c’est moi qu’il accueille ». C’est pourquoi nous accueillons nos frères, comme un Roi, dans l’Amour du Christ.
« Merci Seigneur, d’avoir donné ta vie pour nous »

mardi 21 juillet 2015

Du 19 au 26 Juillet 2015 au centre d'accueil de satade LLS



Le Lundi 20 s'est ouvert à Dakar la session de formation pour les producteur d'émissions religieuses chrétiennes au Sénégal.
la cérémonie d'ouverture a été présidée par Monseigneur Benjamin NDIAYE Archeveque de Dakar, en présence de Madame Cécile FAYE directrice de stade Léopold Sédar SENGHOR (LSS), Madame BOCANDE représentante de la fondation Konrad Adenauer, Monsieur Pierre NDIAYE parrain de cette session et par ailleurs directeur général de la société mamelle Jaboot. Cette formation se poursuit jusqu'au 26 juillet 2015 au centre d’accueil de stade LSS.

lundi 22 juin 2015

Le Pape en Afrique








Le pape François se rendra en Ouganda et en République centrafricaine du 27 au 29 novembre 2015. C’est ce que rapporte le site Internet de la Préfecture de la Maison pontificale, a constaté I.MEDIA. Il s’agira du premier voyage du pape François en Afrique.
Le pontife argentin avait déjà évoqué plusieurs fois ces derniers mois un projet de voyage en Afrique au mois de novembre. Il avait cité l’Ouganda et la Centrafrique et avait même ajouté la semaine dernière son souhait de faire étape au Kenya.
«Si Dieu le veut, je serai en Afrique en novembre, en République Centrafricaine, puis en Ouganda», a-t-il dit le 12 juin devant des milliers de prêtres du monde entier réunis dans la basilique Saint-Jean du Latran.
En Centrafrique, le voyage aura lieu «avant le changement de président et en Ouganda à l’occasion du 50e anniversaire de la canonisation» de 22 jeunes martyrs par Paul VI en 1984, dans le premier déplacement d’un pontife en Afrique, avait-il précisé.

mardi 2 juin 2015

La 10ème rencontres des producteurs d'émissions catholiques







La Commission épiscopale des Moyens de Communication Sociale, présidée par Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, par ailleurs Président de la Conférence épiscopale, organise la 10e rencontre annuelle des communicateurs catholiques du Sénégal, du 19 au 26 juillet 2015 à Dakar, précisément au Centre d 'Accueil du Stade Léopold Sedar Senghor.
Plusieurs thèmes seront  abordés au cours de cette rencontre de la grande famille des communicateurs catholiques, comme entre autres : le rôle des Médias Catholique dans la recherche de la Réconciliation de la Justice et de la Paix et la vision de l’Eglise Catholique sur la Famille.
Les communicateurs catholiques auront également des ateliers sur l’importance du passage de l’analogique au numérique ainsi que sur la prise de son et le montage numérique.
Selon Mme Marie Louise Diandy, Secrétaire générale de la Commission épiscopale des Moyens de communication sociale, cette rencontre ne concerne pas seulement les animateurs des émissions religieuses catholiques à travers les médias. « Elle est ouverte à tous les professionnels des médias de foi catholique : journalistes, professionnels de la communication, photographes, infographistes, webmasters…qu’ils interviennent au sein de l’Eglise ou pas ».

mardi 26 mai 2015

Popenguine 2015: L'homelie de Msg André GUEYE

Homélie :
Eminence, Excellences,
Monsieur le Premier Ministre
Chers fidèles pèlerins,
Chers amis croyants venus honorer Marie,
Chers auditeurs et téléspectateurs qui êtes en communion avec nous par le génie des médias ici présents,

« A vous grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. » (1Co1, 3).

C’est avec une joie renouvelée que nous nous retrouvons ce matin au pied de notre Dame de Popenguine, en Eglise-Famille de Dieu au Sénégal. Nous saluons tous les pèlerins des autres pays, et particulièrement ceux et celles de la Gambie, de la Mauritanie, du Mali, de la Guinée Bissau, de la République de Guinée et de la Côte-d’Ivoire.

Dans la communion des cœurs et des esprits qui caractérise les pèlerins, nous sommes venus à l’école de Marie pour, avec elle et comme elle, nous mettre au service de l’Eglise-Famille.

En effet, le thème de cette  cent vingt-septième édition du pèlerinage national de Popenguine s’intitule : « Avec Marie, tous au service de l’Eglise-Famille de Dieu ».

Autant dans l’économie de la création que dans celle de la rédemption, Dieu entend faire de l’humanité une seule famille à son image, à l’image de l’unité trinitaire. Tous les hommes ont une origine commune et tous ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn1, 27), ils sont tous membres d’une seule famille ; ils sont tous destinés à la vie et à l’immortalité (cf. Gn 2,17), à une existence impérissable (Sag 2,23).

Et c’est pourquoi je salue la présence parmi nous ce matin de nos frères musulmans fortement représentés (pour qui je demande d’applaudir très fort). C’est le signe que nous avons conscience que nous sommes tous, au-delà de nos appartenances religieuses, des fils et des filles du Dieu unique que nous voulons aimer, imiter et servir. Cette fraternité des croyants est le socle et le ciment des relations empreintes de cordialité, de respect mutuel et de convivialité qui caractérisent la nation sénégalaise.

Dans un contexte mondial marqué par des tensions religieuses et la montée en puissance et en horreur des extrémismes de tout bord, nous donnons ainsi au monde entier la preuve que la coexistence pacifique et le dialogue entre les religions, mieux la fraternité, sont possibles et salutaires : un héritage à préserver et à transmettre aux jeunes générations. Vous les jeunes, veillez sur cet héritage, et n’écoutez pas les sirènes du fanatisme qui appellent à l’exclusion voire à la haine de l’autre sur la base de ses convictions religieuses.

Chers frères et sœurs en Christ, L’Eglise-Famille de Dieu se définit comme « le lieu où le Christ rassemble les enfants de Dieu dispersés dans le monde (Cf. Jn11, 22) ; un lieu où ceux qui invoquent le nom de Jésus Christ (1Co1, 2) s’accueillent mutuellement comme un don de Dieu (Cf. Jn17, 6.11.24) pour vivre de l’Amour dont le Père et le Fils s’aiment mutuellement ; un milieu de vie caractérisé par l’attention à l’autre, la solidarité, la chaleur des relations, l’accueil, le dialogue et la confiance[1].

Dans l’évangile de ce jour, Jésus dégage une disposition fondamentale qui caractérise tous ceux et celles qui se réclament de sa parenté, de sa famille : « ceux qui font la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Mt 12, 50). Faire la volonté du Père. Et cette volonté se résume dans l’amour qui est essentiellement service de Dieu, et partant, service rendu à tous ses enfants, à toute l’humanité. LE SERVICE, voilà ce à quoi nous appelle le thème de ce pèlerinage, illustré parfaitement par la parole de Dieu.

Les chrétiens que nous sommes, voulons nous mettre au service de Dieu et de cette fraternité humaine, à l’école de Marie, à l’image de Marie et avec Marie En quoi donc ? D’abord en ceci qu’elle s’est définie elle-même comme « l’humble servante du Seigneur ». De l’annonciation au pied de la croix de son fils Jésus, Marie s’est mise toute entière au service de Dieu et de l’humanité. Quand l’ange Gabriel lui annonce qu’elle sera la mère de Jésus, le Fils du Père, sa seule réponse fut : « je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »(Cf. Lc1, 38). A partir du mystère de l’annonciation, Marie a consacré son corps, son esprit, son cœur et toute sa vie à Dieu. Elle est ainsi le modèle de tous les consacrés religieux et religieuses, en cette année que l’Eglise leur consacre.

Chers consacrés, c’est ici l’occasion pour nous de vous rendre un vibrant hommage, avec notre profonde gratitude pour ce que vous êtes et pour la place que vous tenez généreusement et admirablement dans notre église. Vous nous donnez la preuve, par votre vie, que le service va de pair avec le don de soi. Merci !

A Nazareth dans la sainte famille, aux noces de Cana, au pied de la Croix du Christ au calvaire, au Cénacle parmi les disciples, et maintenant dans la gloire du ciel, tout le soin de Marie est de rester intensément présente au service du dessein de Dieu et des hommes. Les textes sacrés l’ont fait remarquer à plusieurs reprises : « La Mère de Jésus était là » (stabat mater). Sa place est au milieu, son rôle est "d'être là", au cœur de la communauté en fête, en peine ou en prière. Frères et sœurs, mettons Marie alors au cœur notre vie personnelle, de la vie de nos familles, de nos communautés, par une dévotion profonde et confiante. Nous ne l’oublions pas : Marie est là, avec nous.

Nul plus que Marie n’a collaboré au dessein de Dieu; nul mieux qu'elle ne devinait la pensée de Jésus; et parce que son regard ne s'arrêtait pas sur elle-même, elle anticipait, comme à Cana, sur les désirs et les besoins de ceux qui l'entouraient. L’attention à l’autre est un préalable pour se mettre à son service, car on sort de soi, on se libère du moi, pour aller à la rencontre de l’autre.

Par sa foi à toute épreuve, par son espérance inébranlable, par sa piété et sa sainteté,  par son amour de Dieu et de l’Homme et surtout par son humilité, Marie constitue une figure missionnaire inégalée et en permanence proposée à nous tous qui nous mettons au service de l’Eglise-Famille de Dieu, et en particulier à ceux et à celles qui consacrent leur vie à Dieu.

Elle nous a ouvert une voie spirituelle indépassable pour qui veut servir Dieu, son Fils Jésus et l’humanité en quête de vie et de sens. C’est ce visage de Marie modèle de disponibilité, d’hospitalité, de sollicitude et d’espérance que nous sommes tous, ce matin, conviés à imiter, dans la riche diversité de nos vocations, de nos charismes et de nos ministères, de nos dons, de nos talents, de nos compétences.

Tous, laïcs, consacrés et prêtres, nous sommes  l’Eglise-Famille de Dieu. Nous formons une belle mosaïque, dont chaque pièce traduit la resplendissante beauté de l’ensemble. Un appel à être solidaires et à mutualiser nos richesses, car St Paul l’affirme dans la 2ème lecture, « c’est l’unique et même Esprit qui opère en tous, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l’entend ».

Lors de notre visite ad limina en novembre dernier, le Pape François n’a pas manqué de nous rappeler que l'Eglise- Famille de Dieu au Sénégal « doit sans cesse témoigner de l’amour de Dieu à tous les hommes en ne faisant pas de distinction religieuse dans son action sociale ». Faisons nôtres aussi les paroles suivantes qu’il a adressés aux consacrés, mais qui concernent tous les membres de l’Eglise : « Allez dans le monde a été la dernière parole que Jésus a adressée aux siens, et qu’il continue d’adresser aujourd’hui à nous tous (cf. Mc 16, 15). C’est une humanité entière qui attend : personnes qui ont perdu toute espérance,  familles en difficulté, enfants abandonnés, jeunes auxquels tout avenir est fermé par avance, malades et personnes âgées abandonnés, riches rassasiés de bien et qui ont le cœur vide, hommes et femmes en recherche de sens de la vie, assoiffés de divin..» [2] 

Oui, chers frères et sœurs dans la foi, les chemins de la mission sont riches et variés, mais l’urgence missionnaire reste la même : porter le Christ aux hommes de notre temps. Porter le Christ aux autres aujourd’hui, c’est accepter comme Marie d’être servieurs et servantes du Seigneur, quelle que soit la forme de vie que nous avons choisie. Et servir Dieu signifie avant tout servir l’homme qui est le chemin qui conduit vers lui.

Ce service de tout homme « constitue une authentique évangélisation en actes » (le Pape aux évêques ad limina). Il incombe à nous tous, chrétiens, membres de l’Eglise-Famille, et nous voulons, ce matin, devant Marie, réitérer notre engagement au service de l’homme, surtout dans notre pays. Nous y appelons instamment aussi tous les décideurs, nos responsables, nos concitoyens, les partenaires et tous les hommes et femmes de bonne volonté : tous au service de l’homme.

Que signifie servir l’homme dans notre pays aujourd’hui ? Beaucoup de choses que nous pouvons faire, beaucoup d’actions, chacun selon ses moyens, ses dons, mais surtout selon ses devoirs et ses responsabilités. Servir l’homme chez nous, c’est entre autres, sans calcul ni démagogie, entendre les cris et prendre en compte les préoccupations du monde rural particulièrement ; c’est lutter contre la pauvreté non pas par des théories et des discours, mais en actes et en vérité. Servir l’homme aujourd’hui au Sénégal, c’est œuvrer pour une répartition plus équitable de la richesse nationale. N’oublions pas à ce propos les paysans du Sénégal des profondeurs qui ne connaissent pas de syndicat ; n’oublions pas non plus tous ceux qui accèdent difficilement au microphone ou qui n’ont pas de route et même pas de piste à bloquer pour faire entendre leurs revendications.

Aujourd’hui, servir l’homme au Sénégal,
Ø c’est aussi favoriser l’accès de toutes les populations aux services minimums de la santé et de l’éducation de qualité ;
Ø c’est favoriser l’accès à l’eau et à l’électricité ;
Ø c’est protéger les valeurs du mariage et de la famille agressées par toutes sortes d’intérêts, pour ne pas dire idéologies;
Ø c’est soutenir les familles démunies des campagnes et des périphéries ;
Ø c’est protéger les enfants contre toutes formes de violence et d’exploitation ;
Ø c’est redonner à notre jeunesse l’espoir de lendemains meilleurs ici dans notre pays, pour son développement et éradiquer ainsi la tentation bien souvent fatale de l’émigration ;
Ø c’est mettre en avant les valeurs de justice, de vérité et d’honnêteté en lieu et place des compromissions de toutes sortes, de la combine et de la corruption qui gangrènent notre société et menacent notre destin commun ;
Ø c’est promouvoir et protéger le bien commun, même dans sa plus immédiate et matérielle expression, comme le respect et l’ordre dans l’occupation et la gestion de la rue publique, à plus forte raison, dans sa forme la plus élevée, dans tout ce qui favorise l’épanouissement de tous, en commençant par le respect de la liberté d’autrui, de sa foi, de son identité et de sa dignité.
Quel que soit notre rang, quelle que soit notre fonction, nous avons tous mission de servir et non de nous servir, ou de nous faire servir. C’est le message de l’apôtre Paul, adressé aux chrétiens et à tout homme et femme de bonne volonté.

En se mettant tout simplement au service de son fils Jésus, Marie est devenue une précieuse collaboratrice de Dieu. Nous chrétiens, hommes et femmes, adultes et jeunes, consacrés et laïcs, soyons aux premières lignes du service de l’homme, ayant Marie pour modèle et Jésus comme Maître, lui qui est venu non pas pour être servi, mais pour servir et donner sa vie.

Que par l’intercession de Marie, Notre Dame de Popenguine,  le Seigneur bénisse et soutienne toutes les belles et nombreuses initiatives prises ça et là, ainsi que nos élans de conversion et de changement, nos élans de générosités spirituelles, apostoliques et matérielles pour la plus grande gloire de Dieu, le service et le salut du monde.

Mbokk yi
Li ñu nu sant tey ci ndaje pèlerinas u ren jile, te nu nÞaan ko sunu ndey ju sell ji, moo di nu roy jikoo Maryama mi jara roy, ci surgawu bu and ak suufeelu, ci sawar, ci teranga, ci aggali, ci sóobu ci bepp ligey u Jangu bi, ngir nit nÞi ci sunu reew, rawatina ngir taxawu nÞepp nÞi ko gëna soxla, and ci ak nguur gi, ak bepp kurel bi di ut a jëmlo reew mi ci kanam.
Waaw, sass la ak warugaar ci bepp kercen, mu di jëf, ndax feenÞal coofel u Krista, jare ko ci responsabilité yi nÞu ko denk,  ci mën mën ‘am ak ci bepp barke  bi ko Yalla baaxe, ci katan u Xel mu sell mi. Jëf ngir Yall, banÞa yem rekk ci wax, mba ci yene; jëf ndax wanÞnÞi coono u nÞi gen a new doole ci reew mi. Bokk na ci,
·        nu gaddu soxlaay askan wi ci kaw gi;
·        nu jëf ngir ñu di séddoo alalu réew mi, ci anam bu jaadu te jub;
·        nu dimmali njaboot yi gena néew doole;
·        nu musal  sunuy doom yi ci njaajaan yi mëna nasaxal te yaqq seen dund  ëlëk;
·        nu may waxambaane yi yaakaar, ngir ñu mëna liggey ci luy jëmloo reew mi kanam, te ñu moytu jéema génn réew mi, gadday, ak mosiiba yi loolu mëna indi, ni ko degge lu yaggul.
·        nu saxal jamm, ak njub ak coofel ci digante yi.
·        nu wone ngor, dëgg ak takku ci ni nuy mëttale sunu liggéy.
·        nu cëral, nu respekte, sunu morom ci njambuuram, ci li mu doon, ci li mu bëggal boppam, ci li mu yelloo ak ci ngëmam, bi muy samme digantem ak Yalla.
Dundu Maryama gépp defa mosa nekk dundu surgawu Yall ak surganwu nit ñi. Nanu nÞaanam dollil ci bepp ligey ci turu Jangu bi file ci sunu reew. Ci barke nÞaanam, na Yall wacce barke ci sunu réew ak réew yi nu wër, samm nu ci jamm ak deggo, mu barkel nawet bi, ak taw yu bare, yu dul yaqq dara. Amiin!                   

                                                                      

                                                                          Popenguine, le 25 Mai 2015
                                                                        Monseigneur André GUEYE
                                                                            Évêque de Thiès

dimanche 24 mai 2015

Popenguine 2015: Kaolack : un millier de fidèles vont rallier Popenguine à pied



Plus d’un millier de fidèles chrétiens du diocèse de Kaolack (centre) ont entamé, dimanche matin à Gandiaye,  »une marche de foi » pour rallier Popenguine, dans le département de Mbour, où ils vont prendre à la 127e édition du pèlerinage marial, a annoncé l’abbé Raphaël Ndiaye, directeur des œuvres diocésaines.
Cette marche est partie de Gandiaye cette année, « contrairement aux années précédentes où on prenait départ à Sibassor », a dit l’abbé Ndiaye. Selon lui, ce changement se justifie par « nombre grandissant de fidèles du diocèse de Kaolack ».
« Nous avons déplacé le point de départ de la marche à Gandiaye parce que cette localité est plus spacieuse pour contenir plus de monde. Et l’arrivée des marcheurs, au nombre de 1.237 inscrits cette année, est prévue aux environs de 14 heures ou 15 heures », a-t-il ajouté.
De Gandiaye, ils vont transiter par Mbour, Thiafoura-Guérew où il est prévu une pause-déjeuner avant de rallier directement Popenguine dans l’après-midi, a expliqué le directeur des œuvres diocésaines de Kaolack.
La 127e édition du pèlerinage marial de Popenguine a pour thème « Avec Marie, tous au service de l’Eglise famille de Dieu ».
Le diocèse de Kaolack, créé le 06 juillet 1965, comprend les régions de Kaolack et Kaffrine ainsi que les départements de Foundiougne et Gossas, deux dépendances de la région de Fatick (ouest).

Source: APS