samedi 20 avril 2013

L’Abbé Jean Cyrille SOW écrit sur sur Benoit l'africain

Dans l’Archidiocèse de Dakar, au niveau du doyenné de la Petite-Côte, se trouve la paroisse de Mbodiène, placée sous le patronage de Saint Benoît l’Africain ou Saint Benoît-le-More. Il y a fort à parier qu’au nombre de tous ceux qui sont en mesure de situer l’église paroissiale de Mbodiène, bien peu connaissent son saint patron ou l’histoire de sa vie.
C’est cette lacune que vient combler l’Abbé Jean Cyrille Sow, prêtre français de la Fraternité de Saint Pierre, depuis 2006 et originaire du Sénégal, plus précisément de l’île de Gorée. Il a publié en septembre 2012, aux éditions Osmose, un livre sur l’histoire de ce saint : « FIORETTI DE FRERE BENOIT L’AFRICAIN. Petite histoire du premier homme noir canonisé ».  

Dans ce livre l’Abbé Sow rappelle que Saint Benoit l’Africain était fils d’esclaves originaires de l’Ethiopie et l’une des belles figures de l’ordre franciscain. Il attire également l’attention sur le contexte de la canonisation par l’Eglise catholique, le 25 mai 1807, du premier homme noir. C’était au début du XIXe siècle, marqué par des changements si profonds en Europe et le rétablissement de l’esclavage dans les terres françaises. Comme pour dire que « l’Eglise se moque de l’air du temps, et elle affirme des vérités sans se soucier des mouvements et des changements de l’Histoire, le regard fixé vers l’Eternité ».

Son Eminence le Cardinal Théodore Adrien Sarr, qui l’a préfacé, encourage fortement la lecture de cet ouvrage, en ce qu’il contribue à une meilleure connaissance du Saint Patron d’une des paroisses de l’Archidiocèse et correspond à une activité spirituelle recommandée par le Plan d’Action Pastoral : la connaissance de la vie des saints.

L’Abbé Jean-Cyrille SOW sera présent au Sénégal, en compagnie de son éditeur, du 01er au 07 mai 2013, pour présenter son livre, à travers trois (3) cérémonies de dédicace : le Vendredi 03 mai 2013, à la Salle Daniel BROTTIER, à 16h30 ; le Dimanche 05 mai 2013 à Mbodiène, en marge de la célébration de la fête patronale de ladite Paroisse, après la messe de 10h00 et  le lundi 06 mai 2013 à Gorée (heure à déterminer).

Grâce à l’implication personnelle de l’auteur, et au nom de son lien avec le Sénégal, cinquante (50) exemplaires de ce livre ont été offerts par des élèves français à leurs condisciples de l’Institution Notre-Dame, une école privée catholique. En outre, les bénéfices de la vente de l’intégralité des exemplaires de la première édition (650 exemplaires) seront entièrement reversés aux paroisses ou structures d’accueil des différentes dédicaces.

Tous les fils et filles de Saint Benoît l’Africain ainsi que tous les ressortissants de la paroisse de Mbodiène se trouvent ainsi honorés. Rendez-vous est pris avec eux à la cérémonie de dédicace du  vendredi 03 mai 2013 à la Salle Daniel BROTTIER.

seneglise.net

vendredi 19 avril 2013

Dimanche des vocations

Dans une lettre qu’il a fait parvenir au SEDICOM, il écrit : « La promotion des vocations se fait avant tout par la prière ! C’est Jésus Lui-même qui demande cette prière. Mais aussi la promotion des vocations demande la solidarité de tout le peuple chrétien. Pour cela l’offrande de cette journée est destinée à l’œuvre de Saint Pierre Apôtre pour la formation et la promotion des vocations dans l’Eglise Catholique. Mais cette offrande ne suffit pas ! Prendre en charge la formation des séminaires et des maisons de formation est un devoir de toute l’Eglise. La foi qui ne met pas la main à la poche est théorique et désincarnée ».  

Dimanche prochain, une quête impérée, (unique et obligatoire), sera organisée dans les paroisses de l’Eglise catholique pour être reversée à l’Œuvre Pontificale Saint Pierre Apôtre, qui s’occupe des séminaires et des maisons de formation. Les finalités de cette œuvre, contenues dans le document transmis, sont : la recommandation insistante pour la formation et l’éducation des prêtres et des religieux (ses) locaux ; la contribution par la prière et l’aide financière à la croissance du clergé local ainsi que des communautés religieuses ; le souci particulier de la formation missionnaire des jeunes, en vue d’accroître le nombre des vocations à la vie sacerdotale et religieuse en particulier dans les jeunes églises ; l’implication majeure de tout le laïcat catholique, non seulement par la contribution à la formation, mais aussi à travers un engagement personnel d’activité missionnaire.

Le responsable national des OPM rappelle que « si l’Eglise s’est dotée d’une telle œuvre c’est qu’elle croit fermement à la formation et à la continuité de sa Mission ».

Par ailleurs, le Père Bruno est revenu sur la crise des vocations, faisant écho à l’analyse de la Commission diocésaine des Vocations de l’Archidiocèse de Dakar. Il a souligné que « Des cris alarmistes se font entendre, la situation sociale et morale de notre jeunesse chrétienne nous préoccupe, on constate une baisse de vocations à la vie sacerdotale et religieuse, spécialement féminine, on se plaint si les prêtres ne vivent pas à fond leur vocation, sans parfois en connaître les raisons profondes ». Il n’a pas manqué ensuite de formuler les interpellations suivantes « Combiens parmi nous de demandent, mais comment vivent matériellement les séminaires ? Quelles sont les dépenses nécessaire pour faire étudier un prêtre ou un religieux/se ? Comment les Diocèses peuvent elles subvenir aux dépenses de la formation si elles n’ont pas de quoi faire face à la vie ordinaire des prêtres et des œuvres d’église ? Cela pour le volet tout simplement matériel » !

Pour rappel, la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations fera l’objet d’une célébration diocésaine à Poponguine. Mais dans toutes les paroisses de l’archidiocèse, la quête pour les vocations (Œuvre saint Pierre) sera organisée.

A la fin de son document, le Père renseigne sur le montant de la collecte pour l’année 2012, au niveau Sénégal, en faveur de l’œuvre saint Pierre. Il s’élève à 3.366.119 F.CFA dont 2.339.455 pour l’Archidiocèse de Dakar.

mardi 2 avril 2013

L'Eglise au Sénégal s'agrandit de 1804


Cette année encore, 1804 enfants (adolescents y compris) et adultes ont été baptisés dans l’Archidiocèse de Dakar,  au cours de la Veillée Pascale du 30 mars 2013. Par le Sacrement du Baptême ces nouveaux baptisés sont devenus membres de l’Eglise catholique et ont communié au Corps du Christ (l’Eucharistie) pour la première fois.
Ces personnes, auxquelles l’Eglise catholique a ouvert ses portes, étaient appelés catéchumènes. Ils sont majoritairement des personnes adultes (86,7%), qui n’ont jamais intégré le christianisme ni dans leur enfance, ni dans leur adolescence et viennent, en grande partie, du monde rural (63,5%).
Sept paroisses ont dépassé la barre de 100 baptêmes (enfants et adultes). Pour la zone urbaine, elles sont au nombre de deux : Saint Paul de Grand-Yoff (204), qui a d’ailleurs enregistré le plus de baptêmes cette année et Marie Immaculée de Parcelles Assainies (110). Dans la zone rurale, cinq paroisses : Notre Dame de la Paix de Thiadiaye (197) ; la Conversion de Saint Paul de Djilas (183) ; Sainte Bernadette de Nguéniène (157) ; Saint Esprit de Diohine (148) et Saint André de Mbour (110).
Par ailleurs, il faut noter que ces chiffres ne prennent pas en compte les nouveau-nés baptisés le dimanche de Pâques. Une pratique bien connue et en vigueur dans la plupart des paroisses de l’Archidiocèse de Dakar.
Pour rappel, un catéchumène est une personne adulte ou encore un enfant resté sans baptême jusqu’à l’âge de 07 ans. Il est appelé à suivre une formation pour recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne. Ce temps de formation et d’initiation dure trois ans. C’est le temps du Catéchuménat, il s’achève généralement à Pâques. Au cours de la veillée pascale, le catéchumène reçoit deux sacrements de l’initiation chrétienne : le Baptême et l’Eucharistie.
Dans l’Archidiocèse de Dakar, le troisième Sacrement de l’initiation chrétienne, la Confirmation, est administré aux adultes, pour la zone urbaine par le Cardinal-Archevêque, à la Cathédrale Notre Dame des Victoires, le dimanche de Pentecôte tandis que pour la zone rurale, il leur est conféré par des prêtres (délégués par le Cardinal), à d’autres dates plus appropriées.