mercredi 15 juin 2016

Journée du Sang parrainné par Monseigneur Benjamin NDIAYE

L’Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a pris part, en tant que parrain, à la célébration de la Journée Mondiale du Don de Sang, organisée par le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), à Dakar, ce mardi 14 juin 2016.  Au cours de la cérémonie qui s’est tenue dans le contexte du saint Ramadan, l’Archevêque de Dakar a encouragé les catholiques à donner de leur sang pour promouvoir et sauver la vie de leurs semblables. Une cérémonie qui s’est déroulée en présence du Directeur général de la santé, du représentant résident de l’OMS, Dr Deo Nshimirimana,  et de Oustaz Alioune Sall.
De nombreux fidèles de l’Archidiocèse se sont rendus au CNTS, sis à l’avenue Cheikh Anta Diop, à Dakar, le mardi 14 juin, pour donner de leur sang, en réponse à l’appel lancé quelques jours plus tôt par Mgr Benjamin Ndiaye, parrain de l’édition 2016 de la journée du don de sang. Il les avait, en effet, invités à faire ce geste pour éviter que les banques de sang ne restent déficitaires en cette période jeûne musulman.
Remerciant le Directeur du CNTS pour le choix porté sur lui comme parrain de l’évènement, Mgr Benjamin a déclaré : « J’y vois un signe d’estime pour la communauté catholique que je représente, ainsi qu’une marque de confiance envers ses membres, afin qu’ils sachent se mobiliser et de manière tout à fait particulière, en cette période bénie de ramadan pour donner de leur sang en répondant à ce slogan : partagez la vie et donner de votre sang ». C’est sur cette lancée qu’il a renouvelé son appel au don de sang adressé non seulement aux les catholiques mais aussi à tous les croyants, les encourageant à donner généreusement de leur sang pour promouvoir et sauver la vie de leurs semblables.
En bon bibliste, l’Archevêque de Dakar a tenu à fonder son appel sur les Saintes Ecritures, soulignant que Jésus-Christ a donné de son sang pour sauver les hommes. Pour lui, la célébration de la journée mondiale du don de sang est aussi « la célébration de la vie, puisque le sang, c’est la vie, comme en attestent les textes sacrés ». Il a également fait remarquer  que le sang est pour l’être humain, le signe de la vie reçue de Dieu. 
C’est ainsi que Mgr Benjamin Ndiaye a exprimé son attente de voir les donneurs du jour intégrer le groupe de donneurs réguliers de sang pour mieux répondre aux besoins des différentes structures de santé du pays de ce liquide vital.
Visiblement touché par la mobilisation de la communauté catholique suite à l'appel de son pasteur,  le Directeur général de la santé, Dr Papa Lamine Diack, après avoir salué l’engagement personnel de l’Archevêque Métropolitain pour l’adoption du don de sang dans les habitudes, a affirmé : « Cela nous conforte dans notre approche qui consiste à souligner que la population devra comprendre que c’est aux personnes  en bonne santé qu’incombent la responsabilité de contribuer à rendre disponible le sang dans les services hospitaliers ».
En fin, quant au représentant résident de l’OMS, Dr Deo Nshimirimana, il  a appelé les Etats à investir davantage dans l’autosuffisance du sang.  

dimanche 21 février 2016

Le Secteur pastoral de Tivaouane-Peulh portr le nom de ''L’Enfant-Jésus de Prague''

Son Eminence Miloslav Cardinal VLK, Archevêque émérite de Prague (République Tchèque), vient d’effectuer un séjour de quelques jours dans l’Archidiocèse, dont l’objet était essentiellement de nous apporter la Statue de l’Enfant-Jésus de Prague. 
 
Au nom de tous les diocésains, je réitère mes vifs remerciements à mon prédécesseur, Son Eminence Théodore Adrien Cardinal SARR, Archevêque émérite de Dakar, qui a été l’initiateur de ce projet, depuis quelques années, en étroite collaboration avec l’Ambassade de la République Tchèque à Dakar. 
 
A la faveur de cette visite, et en marge de la célébration eucharistique qui nous a réunis à le samedi 06 février 2016 à 18.30, j’ai proposé à la Communauté chrétienne de ce Secteur Pastoral, que la future paroisse porte désormais le nom de L’Enfant-Jésus de Prague ; ce qu’elle a accepté avec joie, et dans l’action de grâce. 
 
Par le présent communiqué, je viens officialiser cette décision, et la porter à la connaissance de tous les diocésains. 
 
A la veille du Carême 2016, je vous souhaite d’en récolter les meilleurs fruits, pour votre croissance spirituelle personnelle et pour notre épanouissement communautaire en Jésus-Christ. 
 
Fait à Dakar, le 08 février 2016.
 
† Mgr. Benjamin NDIAYE Archevêque de Dakar
Dernière modification le lundi, 08 février 2016 15:42

jeudi 21 janvier 2016

Attentats au Bourkina Fasso: les êveques appellent à l'unité


Attentats de Ouagadougou : la prière est “notre seule arme”, disent les Evêques burkinabé
La prière est “notre seule arme”, dit la Conférence épiscopale Burkina/Niger (CEBN). Malgré les attentats djihadistes du 15 janvier 2016, la “supplication commune des burkinabè en faveur de l’unité nationale restera toujours leur force”, révèle le communiqué des évêques.
Dans un bref communiqué, la CEBN a adressé ses condoléances aux familles des victimes, ainsi que sa compassion et son soutien aux blessés actuellement dans la douleur, suite aux attaques contre l’hôtel Splendid et le restaurant Cappuccino, au cœur de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, qui ont fait 30 morts.
Le texte, signé par l’abbé Matthias Kam, secrétaire général de la Conférence, souligne que les évêques, ainsi que les fils et filles de l’Eglise-Famille de Dieu dans le pays, sont consternés par les attentats, mais restent confiants en Dieu.
“Les blessures subies par des personnes concrètes sont ressenties par la nation entière. Entrant dans le deuil national de 3 jours décrété par le gouvernement, nous vous invitons tous à maintenir vives nos pensées et nos prières pour les victimes, les personnes blessées, leurs familles et leurs proches”, a ajouté la CEBN.
Tout en exhortant les populations à la prière, “notre seule arme”, le communiqué les invite aussi à “redoubler d’ardeur dans la prière, comme nous l’avons déjà fait en d’autres circonstances”.
“A tous, sans distinction, nous assurons notre prière constante auprès du miséricordieux, afin qu’il accueille auprès de lui ceux que nous pleurons en cette circonstance”, concluent les évêques.

dimanche 27 décembre 2015

Premier message de noel de monseigneur Benjamain comme archeveque de dakar

Chers fidèles du Christ, amis croyants, hommes de bonne volonté, que la paix de Dieu habite en vos cœurs, et que le Seigneur de toute miséricorde vous fasse sentir le bonheur et la joie que donne son amour.
 
A l’occasion de ce Noël de l’an de grâce 2015, je pense à ces paroles de la lettre aux Hébreux, dans le Nouveau Testament : « Jésus Christ est le même hier et aujourd’hui ; il le sera pour l’éternité » (He 13,8). Son avènement dans l’existence humaine est salué et célébré de multiples manières par diverses traditions religieuses. Par exemple, à travers la Liturgie des Heures et dans notre foi en la mystérieuse communion d’amour qui l’unit au Père et à l’Esprit Saint, nous l’invoquons ainsi :
 
Splendeur jaillie du sein de Dieu,                Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
 
Lumière née de la lumière,                          Objet de toute complaisance ;
 
Avant que naisse l’univers                           Le Père qui t’a envoyé
 
Tu resplendis dans les ténèbres.                 Sur toi fait reposer sa grâce.
 
 
 
Tu viens au fond de notre nuit                     A toi la gloire, ô Père Saint,
 
Pour tous les hommes de ce monde ;         A toi, la gloire, ô Fils Unique,
 
Tu es la source de la vie                              Avec l’Esprit Consolateur,
 
Et la lumière véritable.                                Dès maintenant et pour les siècles.
 
 Chers amis, au cœur de la nuit de Noël, un chant angélique retentit : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ».      Ce qui est proclamé ainsi, c’est l’entrée du Verbe de Dieu dans notre histoire humaine, c’est la naissance de Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme. Il a voulu prendre chair de notre chair, dans le sein de la Vierge Marie. Il est né à Bethléem, dans la cité de David. Les anges de Dieu en ont annoncé la bonne nouvelle pour tout le peuple, et des bergers qui passaient la nuit dans les champs sont venus l’adorer. Désormais, il demeure parmi nous. Il est « le visage de la miséricorde du Père » (Pape François). Il est la porte sainte (cf. Jn 10,9) qui nous fait entrer dans l’intime présence vivifiante de Dieu. Il nous invite au recueillement et à la sérénité, dans la ferveur de sa proximité. Il nous apporte la paix de Dieu. Il est lui-même notre paix (cf. Ep 2,14).
 
A l’écoute des anges de Dieu, dans la sainte nuit de Bethléem, je vous souhaite, à vous tous, enfants, jeunes gens, adultes et aînés, un SAINT ET JOYEUX NOEL, SEREIN ET PAISIBLE, SOLIDAIRE ET FRATERNEL.
 
Que la présence salutaire du Verbe de Dieu se manifeste abondamment dans notre monde qui a tant besoin de la Paix de Dieu ! Que cette paix se répande en abondance sur vous tous, sur vos familles, sur vos communautés, et que le Prince de la Paix soutienne vos efforts et bénisse vos différentes activités.
 
Parce que Noël est l’avènement de l’Enfant-Dieu dans la vie des hommes, nous invoquons cet Enfant Unique en faveur de tous les enfants du monde, et plus particulièrement en faveur des enfants pauvres, maltraités, abandonnés, abusés, exploités, exposés à la mendicité ou soumis à un dur travail qui ne répond pas à leur âge. Laissons-nous transformer par la grâce de l’Enfant de Bethléem. Ne blessons pas les enfants. Ne les persécutons pas. Respectons-les. Aimons-les, au nom de Jésus Christ, l’Enfant-Dieu de la crèche.
 
Avec vous tous, j’invoque encore le Prince de la paix, pour qu’il soulage la peine et la souffrance des malades. Qu’Il leur fasse sentir, ainsi qu’à tous les blessés de la vie, comme aux désespérés et aux isolés, la réalité de la tendresse de Dieu, de son réconfort et de son soutien. Qu’il aide encore les médecins et le personnel médical à se donner sans compter au service de la vie, à contribuer à la guérison par leur savoir-faire, avec la grâce de Dieu, Maître de la vie.
 
Que la paix de Dieu accompagne tendrement ceux ont fait le passage sur l’autre rive, pour qu’ils soient accueillis avec les faveurs du Dieu de miséricorde dans la patrie céleste. Car « Dieu est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous a aimés ; alors que nous étions morts à cause de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ » (Ep 2,4-5).
 
 Nous invoquons ce Christ, Prince de la paix, pour qu’il chasse de notre monde le démon de la haine, de la division, de la guerre, du radicalisme et du terrorisme. Qu’il soutienne les efforts de tous ceux qui cherchent à promouvoir la paix. Rappelons-nous que la fête de Noël  arrive au cœur de nos vies, lorsque les temps furent accomplis (cf. Ga 4,4), comme l’engagement merveilleux de Dieu envers tout homme et envers tout l’homme. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Avec lui, il nous a tout donné (cf. Rm 8,32), et son bonheur est de voir l’homme heureux.
 
« Nous savons, comme dit l’apôtre Paul, que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein » (cf. Rm 8,28). C’est pourquoi, uni à mes frères chrétiens, je voudrais adresser, avec nos salutations fraternelles, nos plus vives félicitations à nos amis musulmans qui viennent de célébrer dans la ferveur la naissance de leur Prophète et Fondateur Mahomet.
 
La proximité des fêtes du Maouloud musulman et du Noël chrétien contribue certainement à une plus grande communion des croyants, dans la prière et l’amour fraternel. Nous en rendons grâce au Dieu de toute miséricorde ! Et nous nous rappelons ces paroles du Pape François nous invitant à vivre pleinement l’Année Sainte de la Miséricorde : « La valeur de la miséricorde dépasse les frontières de l’Eglise. Elle est le lien avec le Judaïsme et l’Islam qui la considèrent comme un des attributs les plus significatifs de Dieu […] Que cette Année Jubilaire, vécue dans la miséricorde, favorise la rencontre avec ces religions et les autres nobles traditions religieuses. Qu’elle nous rende plus ouverts au dialogue pour mieux nous connaître et nous comprendre. Qu’elle chasse toute forme de fermeture et de mépris. Qu’elle repousse toute forme de violence et de discrimination » (MV 23).
 
Pour terminer, comment ne pas souligner le ferme espoir qu’a fait naître, à travers le monde, la tenue à Paris de la Conférence internationale sur l’environnement, la COP 21 ? Nous nous félicitons de l’expansion de la culture écologique à travers le monde, pour protéger et préserver notre « maison commune », comme dit le Pape François dans sa belle lettre encyclique Laudato Si consacrée au sujet. Puissions-nous mieux prendre conscience que la propagation de cette culture écologique est de notre intérêt à tous, si du moins nous acceptons de changer de mentalité et de comportement, pour protéger la création que Dieu a mise à notre disposition, dans le respect.
 
Que le décor naturel de la crèche nous fasse aimer la simplicité des grandes choses et louer le Seigneur pour toutes les merveilles qu’il a créées.
 
JOYEUX NOEL ET BONNE FETE A VOUS TOUS, DANS LA JOIE DU SEIGNEUR !
 
 
 
                                                                                  + Monseigneur Benjamin NDIAYE
 
                                                                                             Archevêque de Dakar
 

vendredi 7 août 2015

Vendredi 7 Aout ((Matthieu 16,24-28)




Jésus annonce sa  mort et sa Résurrection

A partir de ce moment-là, Jésus commence à parler clairement à ses apôtres. Il leur dit : « Il faut que j’aille à Jérusalem. Je vais souffrir beaucoup, de la part des anciens du peuple, des chefs des prêtres et des enseignants de la loi. On va me tuer. Mais le troisième jour, je reviendrai à la vie ». Alors Pierre le prend de côté, et il commence à lui faire des reproches : « Seigneur, que Dieu Te protège de cela. Non cela n’arrivera pas ! ». Jésus se retourne, et Il dit à Pierre : « Va-t-en loin de moi, Satan ! Tu cherches à me faire tomber dans le péché. Car tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les hommes.
Puis Jésus dit à ses apôtres : « Si quelqu’un veut venir avec Moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix, et qu’il me suive. En effet, l’homme qui veut sauver sa vie, il la perdra. Mais celui qui perdra sa vie pour moi, il la retrouvera. A quoi cela sert à un homme, de gagner le monde entier, s’il perd sa vie. Est-ce qu’il y a quelque chose qu’un homme peut donner, pour racheter sa vie ? En effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père, avec ses anges. Et alors, il récompensera chacun, selon la façon dont il aura agi, et d’après ce qu’il aura fait.

 « Seigneur je veux te suivre, dans tout ce que je fais
-Jésus  annonce clairement toutes ses souffrances, à ses apôtres. Il savait d’avance, tout ce qu’il allait supporter. Malgré tout, il avance avec courage. Car il veut faire le travail de son Père jusqu’au bout, et nous sauver à tout prix.
En même temps, Jésus est plein de foi. Il a confiance dans son Père,  il est sûr que son Père le fera revenir à la vie. Car ce n’était pas facile pour Jésus, de voir que c’était les chefs de son propre peuple, qui le faisaient souffrir. Et que c’étaient ses propres chefs religieux, qui le condamnaient à mort. Et nous, croyons-nous vraiment, que JESUS est ressuscité ? Quelles conséquences en tirons-nous, pour notre vie de chaque jour ? Croyons-nous  vraiment que le Père est avec nous, dans toute notre vie ? Est-ce que nous croyons qu’IL est à côté de nous, dans nos souffrances et dans nos difficultés ?
-Nous voulons suivre Jésus, parce que nous savons que personne n’a aimé comme lui. Lui seul peut nous sauver, et faire réussir notre vie. Mais que faire pour suivre Jésus ?
D’abord arrêter de penser à nous-mêmes, et de toujours chercher notre intérêt. Si nous croyons en Jésus, c’est à lui que nous devons penser, dans tout ce que nous faisons. Nous changeons nos pensées, pour avoir les pensées de Jésus. Nous cherchons à  vivre comme lui. Et à continuer les bonnes choses qu’il a faites.
 Mais souvent, nous sommes comme Pierre.  Nous n’avons pas le courage de suivre le chemin de Jésus, parce qu’il est trop difficile. Et même, nous empêchons les autres de suivre ce chemin. Comme Pierre voulait empêcher Jésus, de faire ce que Dieu lui demandait. Parce que nous n’avons pas encore changé nos idées : nous gardons les idées païennes d’autrefois : le tribalisme et l’ethnocentrisme (qui nous fait rejeter ceux qui parlent une autre langue), le maraboutage, la magie, la malédiction et la sorcellerie (qui nous empêchent de vivre nos souffrances dans la foi, et par lesquels nous faisons souffrir les autres). Ou bien nous suivons les idées modernes de la société d’aujourd’hui : la facilité et la recherche du plaisir (qui nous fait refuser de souffrir), l’égoïsme et l’individualisme (qui nous empêche de penser aux autres), la recherche de l’argent et du pouvoir à tout prix (qui nous pousse à écraser les autres). Est-ce que Jésus ne peut pas nous dire, à nous aussi : »Tu n’as pas les pensées de Dieu, tu as les pensées des hommes. Passe derrière ! Tu es pour moi un satan (un adversaire) ».
Cet évangile nous appelle à reconnaître notre faiblesse. Pierre dit à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu Vivant » (16). Mais aussitôt après, il dit : « Cela ne t’arrivera pas » (22). Et il veut empêcher Jésus de faire le travail, que Dieu lui a donné. Nous sommes souvent comme Pierre. Nous disons que nous croyons en Jésus. Mais aussitôt, nous refusons de suivre le chemin de Dieu. Nous devons vraiment compter sur Jésus, pour réussir notre vie. Et non pas sur nos forces humaines, come Pierre l’a fait. Mais ensuite, il l’a compris. Il a demandé pardon à Jésus. Et il a changé.

Jésus nous dit quatre choses :
 1. Porter sa croix et le suivre (24)
2. Ensuite : celui qui perd sa vie pour moi, il la retrouvera (25)
3. Après cela : réfléchir à la façon dont nous vivons, et à ce que nous faisons avec l’argent (26).
4. Enfin : Jésus nous paiera, chacun selon ce que nous aurons fait (27).

1)Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il veut nous sauver, totalement et pour toujours. Mais nous, qu’est-ce que nous attendons de Jésus ? Est-ce que trop souvent, comme les juifs, nous n’attendons pas des avantages, de la chance, et même des miracles : la santé, des enfants, un travail, de l’argent et beaucoup d’autres choses. Bien sûr, c’est très important. C’est ce que Jésus veut pour nous. Mais Dieu ne fait pas le travail à notre place. Pour avoir cela, nous devons faire nos propres efforts. Et passer par beaucoup de souffrances, comme Jésus et avec Lui.
La Foi ne supprime pas les difficultés de notre vie. Ce n’est pas parce que je crois en Jésus, que j’aurai de l’argent, et tout ce que je désire : une Famille, une Maison, un Travail… Jésus ne nous promet pas, une vie facile et sans problème. Au contraire, Jésus nous dit : « il faut porter votre Croix ». C'est-à-dire vivre toutes nos souffrances et toutes les difficultés de notre vie, avec Jésus, dans la Foi. C’est pourquoi Jésus ajoute: « Qu’il me suive ». Nous vivons toute notre vie avec lui, dans la prière et la confiance. Car nous savons qu’il est toujours avec nous, dans toutes les difficultés de notre vie.
-Nous ne portons pas notre croix, parce que nous  sommes obligés, et que nous n’y pouvons rien. Mais librement et avec  amour. Il s’agit de nous oublier, et de ne plus penser à nous-mêmes. Mais de penser à Jésus.  Et de le suivre avec courage. Même quand  notre vie est difficile.
2) Jésus ajoute : » Celui qui perdra sa vie à cause de moi, il la retrouvera ». Il nous faut donc choisir : certains  veulent seulement s’amuser, et profiter de la vie. Pour cela, ils sont prêts à mentir, et à faire souffrir les autres. Et même à les écraser, pour passer au-dessus d’eux. Mais cela ne peut pas nous donner le vrai bonheur. Saint  Paul disait : « il y a plus de joie, à donner qu’à recevoir » (Actes 20,35). Quand nous donnons notre vie pour nos frères, comme Jésus et avec Lui, nous les rendons heureux. Mais en même temps, nous trouvons le vrai bonheur. Bien sûr, c’est difficile. Seul l’amour du Christ peut nous aider à faire cela. Il ne s’agit pas de mourir dans un accident, ou de perdre notre vie inutilement. Il s’agit de donner notre vie par amour, tous les jours. Pas seulement au moment de notre mort, mais dans toutes les petites choses de notre vie. Ne pas penser seulement à nous, mais à Jésus. Ne pas chercher notre seul intérêt, mais penser d’abord à nos frères et à nos sœurs. Alors, nous serons sauvés.
Si tu donnes ton repas à un pauvre, tu as perdu ta nourriture. Mais tu as gagné beaucoup plus : la joie dans ton cœur, la joie de celui que tu as aidé, et la joie de Dieu. C’est cela le plus important. C’est dans ce sens, que Jésus dit : « Celui qui perd sa vie pour moi, il la retrouvera. » Mais à condition de perdre notre vie pour le Seigneur, pour son Royaume et pour nos frères. Comme le dira Jésus, quand il reviendra : «Tout ce que tu as fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que tu l’as fait. » (Matthieu 25, 40). Et non pas, perdre notre vie, à cause de la drogue, de l’alcool ou d’une sexualité vécue sans amour, sans réfléchir et sans se commander.
-Il s’agit bien de perdre notre vie. C'est-à-dire de nous donner nous-mêmes, de tout notre cœur. Pas seulement donner des choses. Même si nous n’avons pas d’argent, pour acheter de la nourriture ou des médicaments, nous pouvons donner de notre temps. Nous pouvons donner nos idées et nos conseils. Ou même nous asseoir en silence, sans rien dire, à côté de notre frère ou de notre sœur qui souffre. Et aussi partager ce que Dieu nous donne, dans l’Amour du Christ : sa Parole, sa sagesse (le Saint Esprit), sa force, son amour.
3) Jésus nous demande de réfléchir sérieusement, à ce que nous faisons dans la vie : comment nous avons gagné notre argent ? Comment nous l’utilisons ? Il nous parle clairement : « A quoi cela sert à un homme, de gagner le monde entier, s’il perd sa vie ? Qu’est-ce que tu peux donner pour racheter ta vie ? ». Nous réfléchissons à la façon dont nous vivons, pour ne pas perdre notre âme.
4)Si nous croyons en Jésus, que devons-nous faire ? Jésus ne nous promet pas une vie facile et sans problèmes. Il nous demande de nous oublier, et de ne plus penser à nous-mêmes. Mais de penser à Jésus. Et de le suivre dans toute notre vie, en ayant ses pensées, et non pas les nôtres. Porter nos souffrances avec courage. Mais aussi dans la foi. Croire que Jésus nous fait vivre. Pas seulement après notre mort, mais déjà aujourd’hui. Car quand nous portons nos souffrances avec Jésus, dans la foi et l’amour, nous vivons déjà une vie nouvelle.
Comme Jésus, nous acceptons aussi de souffrir pour les autres. Nous cherchons à les aider, même si c’est difficile. Nous leur faisons connaître Jésus qui nous sauve. Et nous offrons nos souffrances à Dieu, pour sauver nos frères. Comme Jésus, et avec Lui.
Et tout cela, dans l’humilité. Et en changeant nos idées. Jésus reproche à Pierre : « Tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les hommes ». Il s’agit de laisser les pensées païennes d’autrefois. Mais aussi les idées modernes, qui nous font penser seulement à nous-mêmes. Et qui nous amènent à oublier nos frères, et à les rejeter. Parce que nous cherchons l’argent, le plaisir et le pouvoir, au lieu de penser aux autres.
Jésus ajoute : » Le Fils de l’homme va venir. Il paiera chacun d’après ce qu’il aura fait » (27). Nous l’attendons avec joie, car Il est vraiment notre Sauveur. « Il viendra dans la gloire de son Père, avec ses anges ». Chaque jour
Sommes-nous prêts à l’accueillir ? Sommes-nous pressés qu’Il revienne ? Comme le priaient les premiers chrétiens : « Viens Seigneur Jésus ». Et celui qui est vrai répond : « Oui je viens bientôt » (Ap. 22-20).
-Il s’agit de « voir le Fils de l’homme venir, comme notre Roi ». Pas seulement à la fin du monde, mais chaque jour, dans chacun de nos frères. Jésus disait : « celui qui vous accueille, c’est moi qu’il accueille ». C’est pourquoi nous accueillons nos frères, comme un Roi, dans l’Amour du Christ.
« Merci Seigneur, d’avoir donné ta vie pour nous »

mardi 21 juillet 2015

Du 19 au 26 Juillet 2015 au centre d'accueil de satade LLS



Le Lundi 20 s'est ouvert à Dakar la session de formation pour les producteur d'émissions religieuses chrétiennes au Sénégal.
la cérémonie d'ouverture a été présidée par Monseigneur Benjamin NDIAYE Archeveque de Dakar, en présence de Madame Cécile FAYE directrice de stade Léopold Sédar SENGHOR (LSS), Madame BOCANDE représentante de la fondation Konrad Adenauer, Monsieur Pierre NDIAYE parrain de cette session et par ailleurs directeur général de la société mamelle Jaboot. Cette formation se poursuit jusqu'au 26 juillet 2015 au centre d’accueil de stade LSS.

lundi 22 juin 2015

Le Pape en Afrique








Le pape François se rendra en Ouganda et en République centrafricaine du 27 au 29 novembre 2015. C’est ce que rapporte le site Internet de la Préfecture de la Maison pontificale, a constaté I.MEDIA. Il s’agira du premier voyage du pape François en Afrique.
Le pontife argentin avait déjà évoqué plusieurs fois ces derniers mois un projet de voyage en Afrique au mois de novembre. Il avait cité l’Ouganda et la Centrafrique et avait même ajouté la semaine dernière son souhait de faire étape au Kenya.
«Si Dieu le veut, je serai en Afrique en novembre, en République Centrafricaine, puis en Ouganda», a-t-il dit le 12 juin devant des milliers de prêtres du monde entier réunis dans la basilique Saint-Jean du Latran.
En Centrafrique, le voyage aura lieu «avant le changement de président et en Ouganda à l’occasion du 50e anniversaire de la canonisation» de 22 jeunes martyrs par Paul VI en 1984, dans le premier déplacement d’un pontife en Afrique, avait-il précisé.