vendredi 4 novembre 2011

Le Saint Sacrements à Thiès


Chers frères et soeurs en Christ,
A compter du mardi 02 novembre 2011, à l' Eglise Sainte Anne de Bel Air.
Exposition du Saint Sacrement, suivie de la messe.


Du mardi au Vendredi:

- 12H00MN: EXPOSITION SAINT SACREMENT
- 13H15MN: MESSE

Merci à tous et que Dieu vous bénisse.

jeudi 3 novembre 2011

Prions pour nos morts


Historique

Ici au Sénégal, c’est pour des raisons liées au respect du calendrier que la Commémoration des
fidèles défunts est anticipée par la visite des cimetières dans l’après midi du 1er novembre. Les
familles se réunissent autour de leurs défunts. C’est l’occasion de rendre visite à ceux qui nous
ont quittés afin de leur rendre hommage. C’est aussi le moment de parcourir ensemble les allées du
cimetière, et de se souvenir de ces gens d’autrefois, des membres disparus de la famille, et
pourtant toujours présents

En Occident, à partir du VIème siècle, les monastères de l’ordre des bénédictins tenaient une journée
en mémoire des défunts membres de leur ordre. Cette journée pouvait varier d’une année à l’autre.
Au IXème siècle, l’évêque de Metz, Amallaire (770-850), qui traitait des divins offices, plaçait
celui des morts après celui des saints, en considérant que ceux qui, après leur mort,
n’étaient pas encore rangés au nombre des saints et avaient besoin de prières, se trouvaient à un
rang intermédiaire entre le ciel et la terre.
L’institutionnalisation de la Commémoration des fidèles défunts est l’oeuvre du moine français
Odilon de Cluny. Il décréta en 998 que, le 2 novembre, on célébrerait dans les monastères
clunisiens la commémoration de tous les morts. Saint Odilon rédigea un décret et la célébration de
la Commémoration des fidèles défunts devint une coutume qui se répandit dans tous les
monastères clunisiens. Mais la coutume clunisienne ne se généralisa qu’aux XIIIème et XIVème
siècles. Jusqu’à la réforme du bréviaire romain de Pie X (1903-1914), l’Office des Morts était célébré
en même temps que l’Office de la Toussaint. Depuis 1913, ce jour a été pourvu d’une messe
distincte qui commençait le lendemain de la Toussaint vers 15 heures.
Lors de la Commémoration des fidèles défunts, les prières vont vers « ceux qui ont quitté ce
monde et attendent d’arriver à la Cité céleste » (Jean-Paul II, 2 novembre 2003).
La Commémoration des fidèles « invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas
comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle ». (Jean-
Paul II, 2 novembre 2003).

mercredi 2 novembre 2011

L'origine de la Toussaint

         



A Rome, la fête existait certainement au Vème siècle, le dimanche après la Pentecôte. Elle fut déplacée une première fois par le Pape Boniface IV au jour anniversaire de la dédicace de l’ancien.
        Panthéon, transformé en église sous le vocable de Sainte-Marie et des martyrs le 13 mai 610. En768, l’empereur Charlemagne voulant recréer un grand empire à l’image de la Rome antique prestigieuse, favorisa les moines irlandais qui unifiaient les traditions celtiques, germaniques et romaines de son empire et qui l’alliaient à Rome. En 775, Kathwulf, ecclésiastique anglo-saxon, écrivit à Charlemagne en lui demandant d’instaurer une fête de tous les saints. Peu après 798, un concile à Riesbach créa une fête nouvelle, aux calendes de novembre, la Toussaint.
     Diverses explications ultérieures tenteront de « romaniser » l’origine de la fête, de la faire
venir de Rome sinon de Palestine. Mais les documents prouvent que ce sont les influences
gallicanes du temps de Charlemagne qui ont fait adopter cette fête à Rome. Rome ayant
rompu ses origines orientales, il parut donc de bonne politique de plaire à Charlemagne en
déplaçant la fête des martyrs du 13 mai au 1er novembre. La diffusion de cette fête sera lente,
au rythme de la lente progression de l’omniprésence cléricale.
    Elle fut, semble-t-il, transférée définitivement au 1er novembre par Grégoire III qui dédicaça en ce jour une chapelle de la basilique Saint-Pierre en l’honneur de tous les saints.
      En 835, l’occasion d’un voyage de Grégoire IV en France fit célébrer la Toussaint pour la
première fois par des Evêques en présence du roi Louis le Pieux. Grégoire IV ordonna que la
Toussaint fût fêtée dans le monde entier.
      Ce n’est qu’en 1580 que le pape Sixte IV en fera une des grandes fêtes chrétiennes en lui attribuant une octave, soit une semaine de liturgie spéciale.