MESSAGE DU CARDINAL SARR AUX MALADES
Chers frères et soeurs en Christ, vous vous souvenez sans nul doute de cet épisode des Evangiles (
Voilà un souvenir évangélique qu’il me plait de raviver dans vos mémoires, pour raffermir notre foi près de notre Dame de la Délivrande, et nous tenir éloignés de toute forme de découragement, devant les souffrances que nous endurons dans nos corps et nos esprits.
Il y a en effet plusieurs clefs de lecture qui s’offrent à nous pour accueillir cette Parole de vie dans nos existences. Est-ce vraiment un geste inspiré par la foi que cette femme a posé de manière aussi audacieuse ? Son acte ne nous rappelle t-il pas notre activisme de dernière chance quand, poussés par la force du désespoir, nous sommes prêts à tout pour nous libérer d’un mal qui nous frappe, et même malheureusement à recourir à des marchands d’illusions, au fétichisme ? Nous sommes invités, dans la souffrance, à toucher Jésus-Christ et Jésus-Christ seulement, même à son insu. Le vrai contact avec Lui nous guérira de nos maux. Osons regarder le Christ, même dans la souffrance.
Qui m’a touché
Qui m’a touché
Je demande au Seigneur de nous rendre tenaces, persévérants et toujours plus audacieux dans notre désir de nous rapprocher de Lui, et de Lui seulement, et d’entrer en contact avec Lui dans la Prière, la Communion, le Témoignage, et le Service. C’est ainsi que nous serons guéris bien au-delà d’un soulagement physique.
Chers amis malades, vous qui êtes éprouvés dans vos corps, et votre esprit, vous êtes les membres privilégiés du Corps mystique du Christ. Vous êtes appelés à vous sanctifier dans vos épreuves, avec tout le Peuple de Dieu qui vit solidairement l’épreuve de vos souffrances, pour que le Christ règne dans les coeurs.
A vous, accompagnateurs, prêtres, religieux, religieuses, médecins, personnel de la santé, rappelez-vous que Jésus-Christ prend naissance là où l’homme commence à ouvrir son coeur et ses mains pour changer, transformer et transfigurer la vie de ses frères et soeurs, marquée par la souffrance. Elle est noble et belle votre présence auprès des malades. Tout ce que vous faites à ces frères et soeurs, c’est à Jésus-Christ que vous le faites aussi. «J’étais malade et vous m’avez soigné et visité».
Que le Seigneur vous comble de ses largesses, afin que vous puissez toujours vous dévouer corps et âmes à cette noble cause, avec l’Esprit-Saint que le Seigneur donne à ceux et celles qui s’ouvrent à sa présence.
Que la Bienheureuse Vierge Marie, Notre Dame de Poponguine, Notre Dame des Douleurs nous apprenne à dire oui au Seigneur chaque jour de notre vie. Nous pourrons alors, un jour, nous réjouir avec Elle d’avoir gagné l’épreuve de notre foi, les yeux fixés et les mains tendues vers Celui qui nous fait passer des ténèbres de la souffrance à son admirable lumière.
Théodore Adrien Cardinal SARR
Archevêque de Dakar Mc 5, 21-43), dans lequel une personne malade, depuis plus de douze ans, a osé un geste prophétique en touchant le Vêtement du Christ, après avoir tenté, en vain, avec les médecins de se libérer de son mal. ? dira le Maître pour se faire regarder dans les yeux par cette femme à qui personne n’a jamais daigné jeter un regard aussi profond et dense. Rien n’est perdu pour nous, aussi longtemps que nous contemplons le Visage du Christ, aussi longtemps que nous Le toucherons. ? nous dit aujourd’hui le Christ, chers amis éprouvés dans votre chair, et dans votre esprit. Jésus-Christ nous appelle à oser le geste de foi. Il nous invite à gagner l’épreuve du découragement, du désespoir et de la peur, par notre foi et notre espérance en Lui.
Voilà un souvenir évangélique qu’il me plait de raviver dans vos mémoires, pour raffermir notre foi près de notre Dame de la Délivrande, et nous tenir éloignés de toute forme de découragement, devant les souffrances que nous endurons dans nos corps et nos esprits.
Il y a en effet plusieurs clefs de lecture qui s’offrent à nous pour accueillir cette Parole de vie dans nos existences. Est-ce vraiment un geste inspiré par la foi que cette femme a posé de manière aussi audacieuse ? Son acte ne nous rappelle t-il pas notre activisme de dernière chance quand, poussés par la force du désespoir, nous sommes prêts à tout pour nous libérer d’un mal qui nous frappe, et même malheureusement à recourir à des marchands d’illusions, au fétichisme ? Nous sommes invités, dans la souffrance, à toucher Jésus-Christ et Jésus-Christ seulement, même à son insu. Le vrai contact avec Lui nous guérira de nos maux. Osons regarder le Christ, même dans la souffrance.
Qui m’a touché
Qui m’a touché
Je demande au Seigneur de nous rendre tenaces, persévérants et toujours plus audacieux dans notre désir de nous rapprocher de Lui, et de Lui seulement, et d’entrer en contact avec Lui dans la Prière, la Communion, le Témoignage, et le Service. C’est ainsi que nous serons guéris bien au-delà d’un soulagement physique.
Chers amis malades, vous qui êtes éprouvés dans vos corps, et votre esprit, vous êtes les membres privilégiés du Corps mystique du Christ. Vous êtes appelés à vous sanctifier dans vos épreuves, avec tout le Peuple de Dieu qui vit solidairement l’épreuve de vos souffrances, pour que le Christ règne dans les coeurs.
A vous, accompagnateurs, prêtres, religieux, religieuses, médecins, personnel de la santé, rappelez-vous que Jésus-Christ prend naissance là où l’homme commence à ouvrir son coeur et ses mains pour changer, transformer et transfigurer la vie de ses frères et soeurs, marquée par la souffrance. Elle est noble et belle votre présence auprès des malades. Tout ce que vous faites à ces frères et soeurs, c’est à Jésus-Christ que vous le faites aussi. «J’étais malade et vous m’avez soigné et visité».
Que le Seigneur vous comble de ses largesses, afin que vous puissez toujours vous dévouer corps et âmes à cette noble cause, avec l’Esprit-Saint que le Seigneur donne à ceux et celles qui s’ouvrent à sa présence.
Que la Bienheureuse Vierge Marie, Notre Dame de Poponguine, Notre Dame des Douleurs nous apprenne à dire oui au Seigneur chaque jour de notre vie. Nous pourrons alors, un jour, nous réjouir avec Elle d’avoir gagné l’épreuve de notre foi, les yeux fixés et les mains tendues vers Celui qui nous fait passer des ténèbres de la souffrance à son admirable lumière.
Théodore Adrien Cardinal SARR
Archevêque de Dakar Mc 5, 21-43), dans lequel une personne malade, depuis plus de douze ans, a osé un geste prophétique en touchant le Vêtement du Christ, après avoir tenté, en vain, avec les médecins de se libérer de son mal. ? dira le Maître pour se faire regarder dans les yeux par cette femme à qui personne n’a jamais daigné jeter un regard aussi profond et dense. Rien n’est perdu pour nous, aussi longtemps que nous contemplons le Visage du Christ, aussi longtemps que nous Le toucherons. ? nous dit aujourd’hui le Christ, chers amis éprouvés dans votre chair, et dans votre esprit. Jésus-Christ nous appelle à oser le geste de foi. Il nous invite à gagner l’épreuve du découragement, du désespoir et de la peur, par notre foi et notre espérance en Lui.