dimanche 24 mai 2015

Popenguine 2015: Kaolack : un millier de fidèles vont rallier Popenguine à pied



Plus d’un millier de fidèles chrétiens du diocèse de Kaolack (centre) ont entamé, dimanche matin à Gandiaye,  »une marche de foi » pour rallier Popenguine, dans le département de Mbour, où ils vont prendre à la 127e édition du pèlerinage marial, a annoncé l’abbé Raphaël Ndiaye, directeur des œuvres diocésaines.
Cette marche est partie de Gandiaye cette année, « contrairement aux années précédentes où on prenait départ à Sibassor », a dit l’abbé Ndiaye. Selon lui, ce changement se justifie par « nombre grandissant de fidèles du diocèse de Kaolack ».
« Nous avons déplacé le point de départ de la marche à Gandiaye parce que cette localité est plus spacieuse pour contenir plus de monde. Et l’arrivée des marcheurs, au nombre de 1.237 inscrits cette année, est prévue aux environs de 14 heures ou 15 heures », a-t-il ajouté.
De Gandiaye, ils vont transiter par Mbour, Thiafoura-Guérew où il est prévu une pause-déjeuner avant de rallier directement Popenguine dans l’après-midi, a expliqué le directeur des œuvres diocésaines de Kaolack.
La 127e édition du pèlerinage marial de Popenguine a pour thème « Avec Marie, tous au service de l’Eglise famille de Dieu ».
Le diocèse de Kaolack, créé le 06 juillet 1965, comprend les régions de Kaolack et Kaffrine ainsi que les départements de Foundiougne et Gossas, deux dépendances de la région de Fatick (ouest).

Source: APS

Les évêques maliens, en visite ad limina à Rome




Ils ont été reçus jeudi 7 mai par le pape François. Il s’est adressé à des évêques qu’il sait « confrontés à des difficultés entre autres d’ordre sécuritaire ».
Le pape François a dressé un constat à la fois sombre et teinté d’espoir, de la situation au Mali en recevant, jeudi 7 mai les évêques du pays en visite ad limina, rapporte Radio Vatican. Si la situation géopolitique, sécuritaire, « a parfois mis à mal la cohabitation entre les diverses composantes de la société, n’épargnant pas l’harmonie entre les hommes et les femmes des diverses religions présentes sur la terre malienne riche d’un glorieux passé, synonyme d’admirables traditions dont la tolérance et la cohésion », la Conférence épiscopale malienne a su « préserver l’esprit du dialogue interreligieux : l’engagement commun des chrétiens et des musulmans pour la sauvegarde des trésors culturels du Mali ». Avec un exemple à l’appui : « les grandes bibliothèques de Tombouctou, patrimoine de l’humanité, en sont une éloquente illustration ».
En ces moments « difficiles », a poursuivi le pape, « chacun est appelé à se surpasser, en élevant le regard au-delà de l’horizon de l’égoïsme et des intérêts partisans pour rechercher le bien commun ». Ainsi, le pape s’est réjoui d’une Église au Mali « bien présente dans le domaine de l’éducation à la paix » et dont les « communautés chrétiennes contribuent activement à promouvoir une authentique réconciliation nationale ».
« L’Église au Mali manifeste un beau dynamisme dans son œuvre d’évangélisation », s’est félicité le pape. Car, « dans cette situation, les communautés chrétiennes et leurs pasteurs sont appelés à un témoignage de foi encore plus marqué, fondé sur une adhésion sans réserve aux valeurs de l’Évangile ».
« Appelés à annoncer concrètement par leur témoignage l’Évangile de la vie »
Le témoignage chrétien concerne aussi la famille, la femme et les jeunes : « au niveau de la famille, il a encore besoin de plus de cohérence ». Aux évêques, il rappelle un « contexte socioculturel marqué aussi par le divorce et par la polygamie ». Les catholiques sont alors « appelés à annoncer concrètement par leur témoignage l’Évangile de la vie et de la famille ».
Le pape encourage également les évêques « à poursuivre [leur] action pastorale en portant une attention particulière à la condition féminine : promouvoir la place de la femme dans la société et combattre tout abus ainsi que toute violence contre elle, c’est aussi une forme d’annonce de l’Évangile de Jésus-Christ qui a voulu naître d’une femme, la Vierge Marie ».
Il les a aussi encouragés à « poursuivre [leurs] efforts en vue du discernement des vocations sacerdotales : la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Mes prières ne cessent de s’élever vers Dieu, avec les vôtres, pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. L’accompagnement patient et paternel des prêtres est un autre chantier sur lequel votre attention ne devrait pas se relâcher. Soyez pour eux, et particulièrement pour les plus faibles, des pères, des frères et des amis qui savent les soutenir et les encourager. »

mardi 12 mai 2015

Poponguine 2015

Le pèlerinage marial national de Poponguine se prépare activement
"Avec Marie, tous au service de l'Eglise-famille de Dieu" est le thème sous le quel les pèlerins sont invités à méditer.

Voici le programme.


mercredi 6 mai 2015

Abbé Pierre TINE administrateur du diocèse de Kaolack appèle les jeunes catholique au travail

 

Ce Vendredi 01 Mai, la Paroisse de Sibassore a fêté son patron. 
A cette fête patronale de la paroisse Saint Joseph de Sibassore, 15 filles et 7 garçons ont reçu le sacrement de la confirmation.
La Messe a été présidée par l’administrateur du diocèse de Kaolack. Dans son homélie Abbé Pierre TINE a invité tous les je
unes chrétiens au travail en donnant en exemple les jeunes de communauté mouride du pays.
« Ne rien sous-estimer car il faut toujours commencer par le bas pour accéder au sommet » selon Abbé TINE il n’y a pas de petit travail. « on commence par cireur de chaussures pour devenir directeur de société en passant par toutes les couches professionnelles », ajoute l’administrateur diocèse de Kaolack et de poursuivre  "nos jeunes chrétiens veulent commencer par être directeur de société et que cela n’est pas donné à tous"

mardi 21 avril 2015

La naissance de "Fraternité Baol-Sine"

Les prêtres des doyennés du Sine et du Baol se sont retrouvés à Djilor, le lundi 20 avril, pour la célébration de la naissance de la fraternité Sine-Baol, à l’occasion de la deuxième Journée de la semaine de prière pour les vocations. De Ndiaganiao à Farrar, des distances considérables ont été parcourues par ces prêtres de l’Archidiocèse de Dakar et du diocèse de Thiès afin de semer la graine de la fraternité qui, nous le croyons, donnera des fruits en abondance. 
Venant des régions apostoliques rurales des diocèses de Dakar et de Thiès, caractérisées par les mêmes réalités socio- culturelles et linguistiques, les pasteurs des doyennés du Sine et du Baol ont jugé nécessaire de se réunir afin de réfléchir sur des activités communes qui répondent à l’attente de leurs fidèles respectifs. 
Une rencontre porteuse de suggestions d’activités capables de favoriser le témoignage et la promotion de la foi chrétienne à la lumière de l’Evangile dans leur espace géographique commun. 
Les pasteurs du Sine et du Baol comptent d’ailleurs tenir une telle rencontre au moins une fois par an pour des moments d’échanges fraternels et d’encouragement, élaborer des objectifs pastoraux communs et saisir ensemble des opportunités et perspectives missionnaires. A ce sujet, il faut signaler qu’ils comptent dans un proche avenir mettre en place des activités communes relatives, entre autres, à la pastorale catéchétique, l’accompagnement de la jeunesse, la journée de sanctification des prêtres. 
Le constat partagé est que la famille chrétienne du Sine et du Baol s’agrandit de jour en jour. Et leurs pasteurs respectifs veulent tenir compte des effectifs croissants pour un approfondissement réel de la foi chrétienne, facilité par les échanges pastoraux et la collaboration missionnaire.
Il a été aussi rappelé que ces deux doyennés, qui ont par le passé connu une radieuse période d’évangélisation, sont aujourd’hui, pour la foi chrétienne, un terrain favorable d’implantation et d’approfondissement.
En fin, pour joindre l’utile à l’agréable, les prêtres des deux doyennés ont profité du cadre enchanteur de Djilor, ce beau royaume d’enfance du feu Président Senghor, partagé un repas fraternel et d’intenses moment de communion marquée par la joie pascale.
Que Dieu daigne bénir ce nouveau-né, qu’on nommera « Fraternité Baol-Sine » ou « Sine-Baol », pour des lendemains meilleurs et pour sa plus grande gloire. Que le Maître de la moisson nous garde sur les routes de la mission. 
Abbé Philippe Dibocor NGOM

mardi 24 mars 2015

Fissel fête ses 7 ans d'existence



 Ce dimanche 22 Mars 2015 la communauté catholique de Fissel a célébré son Saint patron, Saint Joseph époux de Marie. La Messe a été présidée par Abbé Jean Noël FAYE du séminaire liberman de sébicotane.  Dans son homélie Abbé a usé de ses qualités d’enseignant pour donner un grand cours de catéchèse liant les sept (7) ans d’existence de ce quasi paroisse, les sept (7) jours de la création et surtout les sept (7) douleurs et joies de Saint Joseph qui est patron de cette paroisse.


Les 7 Douleurs et les 7 Allégresses de saint Joseph
Cette dévotion a été recommandée par Saint joseph lui-même à deux religieux franciscains naufragés et en grand péril de mort. Ils restèrent trois jours et trois nuits au milieu des flots soulevés par une horrible tempête. Saint Joseph qu’ils avaient appelé à leur secours de les délivra et leur recommanda la dévotion à ses sept allégresses et sept douleurs, promettant se embrasseraient cette pratique.
Sainte Thérèse d’Avila lui était particulièrement attaché et a témoigné du précieux soutien qu’il a été pour elle. Pour elle, j’ai eu aussi à demander son intercession et j’ai été vraiment heureuse de l’issue des causes que je lui avais confiées.
Cependant comment comprendre le sens de cette dévotion ? Elle invite à la confiance en Dieu car on médite sur les douleurs de Saint joseph puis sur la joie qu’il a eu au moment où Dieu est intervenu… Ainsi, non seulement on demande avec confiance l’intercession de Saint Joseph mais encore on témoigne à Dieu de notre confiance en redisant à sa gloire, les merveilles qu’il a faites dans la vie de Saint Joseph et par là-même l’espérance que nous avons que même si nous ne méritons pas sa grâce, par Saint Joseph qui a toute sa faveur, nous nous verrons délivrés de nos peines et affections.
1.     Les inquiétudes de Joseph lors de ses fiançailles. : Désolation de Joseph de la grossesse de Marie. « Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’esprit Saint. (Mt, 1, 18) « Joseph, son époux, qui était un homme droit et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Il avait formé ce dessein, quand l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple se ses péchés » (Mt, 1, 18-25) Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand par un sentiment de respect vous pensiez à vous éloigner de Marie, et au nom de votre joie quand l’ange vous dit de la garder pour épouse, daigne intercéder pour nous. Pater, Ave, Gloria
2.       Naissance de Jésus et adoration des bergers : désolation du faite de l’exil à Bethleem et Joie de la naissance et du concert des anges : « Elle mit au monde son fils premier-né, l’enveloppa de langes et la coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie (…) Les bergers se dirent entre eux : Allons donc à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaitre. (…) Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient vu et entendu, en accord avec ce qui leur été annoncé » (Lc, 2, 1-20)  Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand vous cherchiez un asile dans les rues de Bethéem, et au nom de votre joie quand vous adorâtes Jésus nouveau-né dans la crèche, daignez intercéder pour nous. Pater, Ave, Gloria
3.       Présentation de Jésus au Temple : Désolation de voir le sang de Jésus et Joie d’imposer le Nom : « Quand vient le huitième jour, où l’on devait circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant sa conception. (…) Ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, ainsi qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur : « tout garçon premier-né sera consacré au seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la loi du Seigneur, un couple de tourterelles… » (Lc, 2, 21-24) Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand le sang du divin Enfant coula pour la première fois et au nom de votre joie, quand vous lui donnâtes, de la part du ciel, le nom de Jésus, daignez intercéder pour nous. Pater, Ave, Gloria
4.       Prophéties du Saint vieillard Syméon : Désolation de syméon et Joie de la reconnaissance du Messie et accomplissement de la Loi. « Vois cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël : il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l’âme ! afin que se révèlent les pensées intimes d’un grand nombre. Survenant au même moment, Anne se mit à louer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem » (Lc, 2, 25-38) Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand vous entendîmes annoncer que Jésus serait un signe de contradiction et que le Cœur de sa Marie serait percé d’un glaive de douleur, et au nom de votre joie, quand vous l’offriez à Dieu et que vous le vîtes accueilli dans le Temple comme rédempteur d’Israël, daignez intercéder pour nous. Pater, Ave, Gloria.
5.       Visite des Mages et fuite en Egypte : Désolation d’exil en p et présence d’Hérode, et Joie de sauver l’enfant Jésus et d’Egypte des idoles. Lc 2, 16-21 Nous voyons ici Joseph, père adoptif de l’enfant. Un homme au sens aigu de la responsabilité. Joseph incarne pour nous la paternité spirituelle, qui au-delà de l’autorité, passe  pour un simple instrument de Dieu, un gardien du don de Dieu, un facilitateur de sa croissance, un « organisateur » et un exécuteur des desseins divins, un « leader de Dieu » dans sa famille, et dans son environnement est celui qui se laisse guider par Dieu de l’intérieur. C’est ainsi que toute sa vie est orientée par Dieu, tandis qu’en père de famille il organise la vie et l’éducation de l’enfant, son Sauveur. « Après leur départ (les mages), l’ange du Seigneur apparait en songe à Joseph t lui dit : Lève toi, prends l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit l’enfant et sa mère, et se retira en Egypte, où il demeura jusqu’à la mort d’Hérode. Ainsi devait s’accomplir cet oracle prophétique du Seigneur : d’Egypte j’ai appelé mon fils » (Mt 2, 1-18) Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand l’ange vous dit de fuir en Egypte parce qu’Hérode voulait faire mourir Jésus, et au nom de votre Joie, quand vous l’arrachiez à ce péril en l’emportant dans vos bras, daignez intercéder pour nous. Pater, Ave, Gloria.
6.       Subsistance et éducation de l’enfant Jésus : Désolation du règne d’Archélaus et la Joie de Nazareth (croissance et sagesse de Jésus). « Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Cependant l’enfant grandissait se développait et se remplissait de sagesse. Et la grâce de Dieu reposait sur lui. » (Lc 2, 39-40) Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand au retour d’Egypte, vous étiez plein d’inquiétude pour Jésus, et au nom de votre joie, quand l’ange vous dit d’aller à Nazareth, daignez intercéder pour nous Pater, Ave, Gloria.
7.       Perte et recouvrement de Jésus au Temple : Désolation de perdre Jésus et la Joie de le retrouver. « Mais ne l’ayant pas retrouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. Au bout de trois jours, ils le retrouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs (…) A sa vue, ils furent saisis d’émotion et sa mère lui dit : mon enfant, pourquoi as-tu fait cela ? Vois ton père et moi nous te cherchons angoissés. (…) Il leur dit : Pourquoi me cherchez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? (…) Il redescendit alors aveceux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement tous ces souvenirs en son cœur. » (Lc 2, 41-52) Prions : Saint Joseph, au nom de votre douleur, quand